C’était déjà la 18ème édition des victoires de la musique classique. Marie Drucker et Frédéric Lodéon ont assuré une fois de plus la présentation de cet évènement qui a mis la musique classique à une heure de grande écoute sur France 3.

Cette année, la cité des Congrès de Nantes a accueilli la cérémonie qu’on nous annonçait exceptionnelle. Le grand mérite des Victoires est de permettre aux mélomanes de pouvoir apprécier une fois par an un concert à une heure décente.

Evidement, cette cérémonie est souvent un peu guindée et ce n’est pas Frédéric Lodéon avec ses anecdotes déjà entendues mille fois qui  réussit à nous dérider. Mais ce n’est pas le but, pourquoi vouloir toujours « amuser » le public.

Entendre de la bonne musique en direct suffit à notre bonheur.

Cette année la grande pianiste Brigitte Engerer a reçu une victoire d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

L’Orchestre National des Pays de la Loire dirigé par John Axelrod accompagnait les solistes. Pas moins de 25 séquences musicales souvent de très haut niveau, des surprises et des moments forts. Ah ! Haendel par Patricia Petitbon, un pur moment de grâce. Le trio de Schubert en Si bémol, quel régal ! Les Victoires de la musique classiques permettent chaque année de faire la connaissance de jeunes artistes au début de leur carrière. De nombreux « débutants » des années précédentes ont fait une brillante carrière. Bien sûr, cette cérémonie est présentée un peu comme un concours avec des vainqueurs et des perdants, mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir. On sait que les perdants ont souvent autant de talent que les vainqueurs.

Les puristes auront éteint le son de leur téléviseur pour écouter en simultané sur France Musique. Il était également possible de regarder en live sur internet. Pour plus de précisions sur le palmarès, consultez le site de l’émission.