qui enregistrent une forte baisse de confiance dans les sondages.
Il fallait s’attendre à ce que des Français soient mécontents, plusieurs facteurs pourraient expliquer cette chute de 5 points pour le président passant sous la cote de 50 % selon le baromètre CSA pour les Échos.fr. À cela s’ajouterait un soupçon d’inactivité de 72 % pour faire face à la crise et au chômage ! Ne voit-on pas dans ce constat encore l’empreinte de Sarkozy qui bluffait montrant ses muscles, mais qui donnait de l’espoir une façon squeezer les Français ? Ils ne s’apercevaient que plus tard du désastre de cette logistique, mais c’était du temps de pris. Le retour à une gouvernance respectueuse des institutions entre le président et le premier ministre a donc encore du mal à s’affirmer. Le fonctionnement du couple Hollande-Ayrault fait chuter leur confiance. Ce n’est pas par ce que l’on ne fait pas de long discours que l’on ne fait rien ! Ce sondage montre une incohérence le gouvernement n’a été opérationnel qu’en juillet, bien qu’agissant par décrets dès début mai, ne faut-il pas que ces décrets soient votés ? Les vacances sont en août et à la reprise la gouvernance est dans le rouge ? Ce n’est pas sérieux ! C’est donc une offensive tout azimut à gauche de la gauche, les critiques vont bon train sur la politique du gouvernement au point que la CGT demande de choisir entre le Medef et les syndicats ! Le problème est que les syndicats ne donnent pas de travail, et que ceux qui en ont le pouvoir sont les patrons. Classé d’amateur ce gouvernement sait très bien qu’il doit aussi rassurer le patronat, d’ailleurs Jean-Marc Ayrault est allé à leur université d’été, pour un homme de gauche c’est une avancée, mais c’est aussi du réalisme. Quand à François Hollande, il les invite à déjeuner. De suite, Mélenchon le trublion de la politique clame «une faute politique», «un signe de faiblesse». Là dessus, Bernard Thibault annonce une journée d’action en octobre «pour la défense de l’industrie et de l’emploi». La gauche de gauche déclare la guerre à la gauche sociale démocrate. Remarquez, il a raison, la défense de l’industrie et de l’emploi n’est-ce pas ce que fait Jean-Marc Ayrault en allant saluer le patronat !
Les opinions négatives sont en hausse de 42 et 47 % pour le président. Pour le premier ministre c’est «quif-quif» sa cote de confiance tombe à 42 % et les mécontents sont à 42 % !
Document Les Échos.fr. Cliquez sur l’image.
Ce qu’il faudrait connaître c’est, quels sont les mécontents ? Bien sûr à droite on doit en trouver le plus, normal, mais à gauche de la gauche il doit y en avoir pas mal non plus. Ce ne serait que la confirmation d’une situation qui se perpétue lorsque ce sont des socialistes qui sont aux commandes. François Hollande fut vainqueur de l’élection présidentielle, avec les voix, et encore pas toutes, des partis extrêmes communistes, parti de gauche et d’autres. Ils ne pouvaient faire autrement, voter à droite aurait été un non sens. Ce n’est, depuis toujours, qu’un électorat occasionnel qui exprime son mécontentement sur tout ce qui ne lui semble pas bon, faisant fi des réalités. Il a voté parce qu’il le fallait, mais avec la ferme intention de mettre en difficulté ceux là même pour qui ils avaient votés. Et en ce moment c’est sur la ratification du Traité de Stabilité de la Coordination de la Gouvernance, le TSCG, puisque celui-ci ne sera pas ratifié par référendum. Réclamé également par d’autres y compris des socialistes et des écologistes. Voir, La règle d’or n’a pas a être inscrite dans la Constitution. Les attaques bien qu’elles soient démagogiques de Jean-Luc Mélenchon contre le gouvernement semblent avoir eu un écho histoire d’exister. Comme celle d’ailleurs sur le coût des carburants à la pompe, une promesse de blocage des prix au détail de François Hollande qui coûte cher.
Pour Mélenchon, il faut faire payer les grandes sociétés pétrolières qui font des profits énormes ! Le gouvernement n’avait pas à réduire la taxe sur les carburants. Mais, il oublie au passage que ce sont des entreprises privées, donc libres de pratiquer les prix qu’elles veulent, et qu’en outre, la mission sur le prix des carburants n’a pas trouvé de marges indues. Ce qui signifie que les marges brutes examinées ne montrent pas une évolution anormale selon l’inspection générale des finances et du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies. Pour Mélenchon il ne resterait qu’à prendre son fusil ! On voit de suite la valeur démagogique et politique de Mélenchon. S’il eut réfléchit il aurait préconisé les transports en communs, le covoiturage ou la marche à pieds seuls conditions pour faire baisser le prix des carburants. Il aurait même dû préconiser le boycott des pompes qui pratiquent des prix trop élevés, l’effet aurait été immédiat.
A cette gauche extrême viendrait s’ajouter le mécontentement des jeunes qui selon Les Échos.fr seraient 79 % des moins de 25 ans qui le jugent trop peu mobilisé. Les 18-24 ans ne sont plus que 45 % à déclarer faire confiance à François Hollande. Une baisse de 17 points en un mois. Là aussi c’est du farfelu quand on pense à l’héritage laissé par les années Sarkozy à rattacher aux difficultés que rencontra Obama avec l’héritage de Georges Bush. Ce mécontentement traduit plus une réalité sur leur situation que sur l’inaction du gouvernement. Ils ont eu une espérance clamée par François Hollande quand il disait qu’il veut faire de la jeunesse une priorité avec la justice. A Tulle au soir de son élection, il déclara,
«aujourd’hui, je demande à être jugé sur deux engagements majeurs, la justice et la jeunesse. Chacun de mes choix se fondera sur ces seuls critères, est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ? Et quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, a-t-il poursuivi, je ne me poserai que ces seules questions, ai-je fait avancer la cause de l’égalité ? Et ai-je permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République ?».
C’est donc au terme de ses cinq années qu’il veut être jugé, mais les jeunes ne peuvent attendre leur situation est précaire, le chômage ne cesse de croître. Les plans sociaux, PSA 8.000 emplois, Air France 5.122 emplois, Conforama 288 emplois, Sanofis-Aventis entre 1.200 et 2.500 emplois, BTP 6.000 emplois, Castorama 1.167 emplois, Carrefour 3.000 emplois et la liste n’est pas terminée, voir la liste des plans sociaux, de quoi donner le frisson au gouvernement. Selon le Parisien.fr le 29 mai 2012, 90.000 postes étaient en sursis.
Document d’archives du Parisien.fr, cliquez sur l’image.
Là dessus histoire de mettre un peu d’ambiance, Montebourg réveille la guerre du nucléaire, en affirmant qu’elle est une énergie d’avenir ! Propos repris de suite par Manuel Valls. Tollé chez les écolos qui oblige le premier ministre invité sur la 2 d’affirmer que François Hollande ne s’est engagé que d’arrêter l’exploitation de la centrale de Fessenheim et de réduire la part du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici 2025. Mais, c’est là que s’installe un imbroglio journalistique des médias heureux de souffler sur les braises, accusant le gouvernement de dire et de faire tout et son contraire, comme le clame Greenpeace. Or, Montebourg et Valls ont parfaitement raison, le nucléaire n’est pour le moment que la seule énergie que nous puissions utiliser pour notre industrie et notre électricité domestique. Le recours aux énergies fossiles sont trop polluantes, et de plus elles tendent à disparaître. En outre, le gaz de schiste les Verts n’en veulent pas, alors qu’est-ce qu’on fait ? Curieux qu’il ne soit pas venu à l’esprit de certain et du premier ministre de clamer que la réduction du nucléaire, ne conditionne pas sa disparition ! Et que, dans ce cas, le nucléaire apparaît avec les énergies renouvelables, la seule opportunité que nous avons. L’opposition silencieuse laissant les gauches en découdre doit bien se marrer.
[b]Nucléaire d’autant plus que les progrès technologiques et de sécurité dans ce domaine risquent d’en surprendre positivement plus d’un.
Je reste cependant étonné qu’au lieu du gaz de schiste « on » ne porte pas l’accent sur le géothermique qui lui peut intéresser d’autres entités que l’hydre EDF.
Pour revenir à un plan politique, il y a en France un certain nombre d’élus que nous ferions mieux de vouer aux gémonies au moins l’un d’entre eux a été éliminé du jeu mais ce n’est pas pour autant que son successeur soit oint de l’huile de Reims…[/b]