un président de droite mais effacé.
C’est fait, nous avons notre super président genre «René Coty», un choix administratif plutôt que politique, sans pouvoir réel bien entendu, puisque n’entament pas les pouvoirs des présidents des États membres mais avec beaucoup de travail, élu pour 30 mois renouvelables, une quatrième république au sommet de l’Europe, un président exécutant les directives avec une super baronnesse Asthon of Upholland Catherine Margaret Asthon haute représentante de l’UE aux affaires étrangères et née en 1956, elle aussi sans pouvoir autre que celui de bien faire son travail.
Les coulisses de la négociation.
Cette image montre la pression sur Angela Merkel pour qu’elle accepte ce que souhaitent ses partenaires. Et cela a été fait quand la candidature de Tony Blair a été écartée trop à gauche selon Angela Merkel. Quand à la nomination de Catherine Margaret Asthon, elle apparaît comme compensation au rejet de Tony Blair. Cette image montre aussi que probablement d’autres de poids politique moindre sont écartés, quand à nous nous sommes le dernier des soucis de cette négociation. Nous avons voté point.
Le traité de Lisbonne pour être mis en application implique une super présidence un élément clés de ce traité. Il convenait donc de réfléchir au choix d’une personnalité parlant plusieurs langues et un Flamand le premier ministre Belge Herman Van Rompuy semblait tout indiqué pour à la fois l’Allemagne et la France puisque paraît-il, il parle bien Français, mais en plus démocrate chrétien. Féru de philosophie thomiste (courant philosophique se référant Thomas d’Aquin dont sa pensé a été une doctrine officielle de l’église), et d’économie né il y a 62 ans dans une banlieue de Bruxelles, premier ministre Belge et ancien ministre du budget et fin négociateur.
Les échos.fr
Alors, entre les 27 les lignes téléphoniques ont dû chauffer pour que tous ces présidents et premier ministres puissent se mettre d’accord, si bien entendu tous ont été consultés pas forcément avec la même insistance tous ne font pas le même poids. Dans le rush final Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner et Herman Van Rompuy, et deux autres que je ne connais pas nous montrent leur insistance à persuader Angela Merkel de donner son accord. Elle voulait une personne de droite mais effacée, ce qui fût fait puisque Tony Blair n’a pas été retenu. En fait, plutôt que de choisir une forte personnalité comme lui, on a pris, certes une personne compétente, mais sans grande expérience, un exécutant qui ne peut donner à cette Europe l’impulsion dont elle aurait besoin. Ce n’est pas un politique au sens propre du terme, mais un bon technicien probablement. Convaincre les présidents des États membres qui sont élus, il faut du poids. En fait, Herman Van Rompuy homme discret n’a jamais sollicité une telle fonction et se trouve tout étonné de cette présidence suprême. Finalement c’est un choix qui comble tout le monde, les présidents qui n’ont pas la grosse tête ne risquent pas d’être perturbés quand aux autres, il ne leur fera pas d’ombre.
Récapitulons, nous avons maintenant, un super président et une super ministre des affaires étrangères. Puis un président de la commission avec des commissaires, puis un parlement, et enfin la commission, le Conseil, formée par les 27 présidents et premier ministres seule instance de décision, tout le reste est pour mettre en œuvre, le parlement élu n’ayant aucun pouvoir. Mais alors, que devient la présidence tournante, et bien, elle disparaît puisque ce super président à pour fonction d’assurer de façon permanente cette gouvernance qui n’est plus tournante. Chaque État assurait tous les 6 mois cette présidence ce qui bien entendu provoquait des discontinuités dans la politique de l’UE, tous n’en n’ont pas la même vision. En outre à 27 ce n’était plus possible, un président aurait été sollicité tous les 13 ans soit 156 mois. Et puis, tous n’ont pas la même capacité de gouvernance et on l’a vu lors du passage entre Sarkozy et le président Tchèque Valclav Klaus.
Dès lors que le traité de Lisbonne est approuvé par tous cette super présidence est impérative, mais cela ne signifie en rien que le fonctionnement de l’UE sera meilleur pour nous. Aucun de nos problèmes de délocalisation ne peut être remis en cause, la circulation au sein de l’UE sera même plus aisée. Le seul point qui paraît positif est le contrôle du coût de cette super présidence. Les excès dépensiers comme ceux de Sarkozy ne pourront plus se produire. Par contre ce qui me paraît ne pas être positif, c’est la formation de couples voir de groupes ayant une même vision jouant les uns avec ou contre les autres de leur influence, ce n’est jamais bon. La majorité qualifiée le permet, voir mon article sur le traité de Lisbonne, ici. Dans cette gouvernance l’UE ne peut que se morceler.
Nous avons donc deux nouveaux inconnus, après dix années de réflexion le but d’avoir une Europe qui parle de la même voix serait donc atteint d’autant que ce sont des négociateurs, pas si sûr. Et puis avec Sarkozy, rien n’est acquis si l’on ne fait pas ce qu’il veut il se fâche, se sont donc des postes de figurants, comme nos ministres.
Ils devront faire leur poste, montrer leur charisme et leur compétence et ce sera d’autant plus difficile qu’ils n’ont pas l’expérience d’un tel poste. Pour Catherine Asthon 53 ans jamais élue, jamais ministre et peu d’expérience en matière diplomatique, de centre gauche, il faut bien équilibrer un peu, elle rassemblait les trois critères à l’équilibre entre les postes de responsabilités Européens, pas d’ombre surtout.
Quelles sont les fonctions essentielles de cette super présidence, assurer la préparation et continuation des travaux du Conseil. Œuvrer pour faciliter la compréhension et le consensus au sein de l’UE ce qui n’est pas la moindre des tâches. Assurer au niveau de sa qualité la représentation extérieure de l’UE pour les matières relevant de la politique étrangère et de sécurité commune sans préjudice des attributions du Haut représentant. L’Administration du conseil comprend trois mille fonctionnaires, c’est donc une grosse machine qui coûte.
Pour le Haut représentant des affaires étrangères il conduit la politique étrangère et de sécurité commune. Il contribue par ses propositions à l’élaboration de cette politique et l’exécute en tant que mandataire du Conseil. Il «préside» le conseil des affaires étrangères et est «l’un des vice-présidents de la Commission». A terme, le service diplomatique européen devrait compter 5 000 fonctionnaires, une paille !
Ce n’est pas une moindre tâche souhaitons à cette baronne de réussir ainsi qu’au super président qui auront à faire face à un nombre de plus de 200 réunions annuelles disséminées dans le monde, une tâche quasi impossible, en d’autres termes ils ne seront quasiment jamais à Bruxelles. Il faut donc s’attendre à ce que ces postes évoluent par l’injonction de personnels supplémentaires.
Il reste un point qui n’est pas abordé dans cette nouvelle Union c’est tout simplement comment faire qu’elle ne passe au dessus de la tête de ses habitants et que le divorce se transforme en mariage. N’oublions pas que 57 % des électeurs se sont abstenus aux dernières élections en juin. Quel écho public à cette nouvelle Union? On a l’impression que tout se passe dans l’indifférence générale et que pour les Français elle représente le moindre de leurs soucis tant les problèmes qu’ils ont à faire face pour vivre sont pour eux essentiels. En fait l’UE passe pour être trop distante, trop bureaucratique une machine dénuée d’humanité pour le commun des mortels, un super gouvernement insaisissable pour beaucoup. Il faut reconnaître que jusqu’à présent que nous a apporté l’Europe autre que la politique agricole par ses subventions et l’Euro que des insatisfactions. Elle a déjà bouleversé notre existence par ce qu’il nous faut adopter d’autres populations de conditions sociales différentes, ce qui pour nous est difficile, globalement nous régressons alors que l’Europe devrait nous enrichir, et c’est sur ce point qu’elle ne peut être comprise. Beaucoup de problèmes sont survenus dont les délocalisations de nos usines dans les pays à bas coûts de main d’œuvre. Et tant que l’UE n’aura pas montré sa capacité à produire autre chose que des décrets communautaires contraires à nos conditions de vie, et à montrer qu’elle est capable de bien être, elle sera ignorée. Si la politique Européenne sert a rendre les gens plus malheureux, elle ne sert à rien. Mettre tout le monde au même niveau social est une forme de communisme et on a vu ce que c’était.
Bonjour anidom et merci de toutes ses précisions !
Pour moi voila je pense (l’avenir nous le dira)un vrai président qui
contrairement au notre aura que la fonction de « Présider » mais quoi????
Je suis d’accord avec vous pour le reste a savoir que les « Peuples »
d’Europe ont été et le serons encore plus écarté des décisions de ce que doit être cette Europe les votes pour ceux qui en avait le droit repoussé et adapté pour les autres !!!
Je ne me reconnait pas dans cette Europe qui ressemble beaucoup plus a une dictature qu’a une démocratie !
Amitiés Laury
Je constate d’abord que l’auteur de cet article est français et donc, jusqu’à preuve du contraire peu au fait de ce qui constitue la politique belge, ce qui permettrait de bien saisir la personnalité et les atouts réels de M. Van Rompuy.
Ensuite, il avance le fait que ce nouveau président est
1° « sans pouvoir autre que celui de bien faire son travail. »
Le travail d’un tel président est celui d’un rassembleur et pour ce faire, ce n’est pas une pointure du genre Blair ou quelqu’autre ténor européen qui aurait pu rassembler, arriver à des consensus ! Une telle tâche implique en plus et sine qua non de très grandes humilité et discrétion : c’est précisément les conditions incontournables pour « bien faire son travail » !
2° « En fait, plutôt que de choisir une forte personnalité comme lui, on a pris, certes une personne compétente, mais sans grande expérience »
Affirmer cela c’est méconnaître le contexte dans lequel a œuvré M. Van Rompuy : il a fait preuve au contraire d’une expérience remarquable et donc suffisante dans ce qu’il a pu porter, à un niveau d’efficacité exceptionnelle, l’art du fameux « compromis à la belge » dont les français semble avoir tellement de mal à reconnaître aux meilleurs des politiciens belges comme chez M. Van Rompuy (effet d’un chauvinisme viscéral, endémique et incurable ?) :
« Traversée par des frontières linguistiques, des réalités socio-économiques et des courants identitaires différents, la Belgique a adopté un comportement de résolution pacifique des conflits qui surgissent parfois de cette diversité. C’est le fameux «compromis à la belge ».
http://www.diplomatie.be/fr/belgium/belgiumdetail.asp?TEXTID=1557
3° « un bon technicien probablement » : si l’auteur s’était un tant soit peu informé de la politique belge, il n’aura pas écrit « probablement » mais « sans aucun doute » !
>>>
Suite et fin :
4° « Herman Van Rompuy homme discret n’a jamais sollicité une telle fonction et se trouve tout étonné de cette présidence suprême. Finalement c’est un choix qui comble tout le monde, les présidents qui n’ont pas la grosse tête ne risquent pas d’être perturbés quand aux autres, il ne leur fera pas d’ombre. »
1.Vous ne savez sans doute pas que M. van Rompuy a refusé deux fois de suite ce poste : il ne l’a accepté que lorsqu’il s’était enquéri d’un très large consensus sur le choix de sa personne ; c’est déjà faire preuve a priori d’un souci visant à ne remplir une fonction que sur des bases plus solides !
2.Il ne s’est étonné qu’au tout début mais par après, il a pu mettre l’exigence précédente en avant.
3.Pour assurer l’efficacité d’un tel poste, ne vous en déplaise, il ne faut SURTOUT pas
risquer de faire de l’ombre au dirigeant européens ni aux autres grosses pointures, car cela conduit à l’échec du rassembleur consensuel que réclame sine qua non un tel poste !
5° « Ils devront faire leur poste, montrer leur charisme et leur compétence et ce sera d’autant plus difficile qu’ils n’ont pas l’expérience d’un tel poste. » Vous démontrez encore ici votre ignorance de la réalité politique belgo-belge tout comme votre méconnaissance des qualités forgées et indéniables de M. Van Rompuy ! Pour nous Belges, de tels propos sont ridicules !
La force de l’ignorance !
6° Coût du poste de M. Van Rompuy : il est assumé à 100 % par la Belgique !
Enfin à vous lire, je croyais que l’article avait été écrit par un de ces indécrottables eurosceptiques anglais !
Signé : « un petit Belge »
(reprenant ce que trop de Français, du haut de leur orgueil, vous nous qualifiez trop souvent et de manière trop dédaigneuse et tellement ignorante de notre culture et de notre savoir faire mais certes pas empreints de quelque tonitruance ! )
[b]Laury[/b] bonjour,
Oui, cette Europe nous échappe, elle n’est pas assez près de nous, en d’autres termes, elle nous apporte peu, et c’est bien dommage.
Bien à vous,
Anido
Communiqué de l’Agence Belga de ce lundi matin (23/11/09)
« Herman Van Rompuy a dit non deux fois »[b][/b]
« Par deux fois durant les négociations européennes pour la désignation du futur président du Conseil, Herman Van Rompuy a dit non à cette fonction, affirme Le Soir dans son édition de lundi.
Selon les informations du quotidien, Herman Van Rompuy a réfusé à deux reprises la présidence du Conseil durant les jours qui ont précédé sa nomination, jeudi dernier, par les 27 chefs d’Etat et de gouvernement, semble-t-il parce qu’il n’était pas assez largement soutenu, précise Le Soir.
C’est manifestement ainsi qu’il faut comprendre sa déclaration, selon Le Soir qui rappelle qu’une semaine avant la décision finale, il avait affirmé à la Chambre qu' »un Premier ministre n’est pas candidat à pareille fonction (…) Si toutefois un consensus se dégage au Conseil européen, cette personne ne peut pas refuser cette importante fonction ».
Mais à la troisième demande, le soutien étant général, il a accepté, indique encore le quotidien. »[i][/i]
Herman van rompuy un inconnu ?
Laissez-moi rire, je le connais depuis au moins 20 ans…
>:(
Qui connaissait Obama, il y a 20 ans …..il y a deux ans?
😉
Effectivement retenir comme on le fait dans cet article le critère de la notoriété pour exercer valablement un tel poste, est donc RIDICULE !
Tout autant le titre : « un président de droite mais effacé. » ;
on aura en effet compris que ce prétendu « effacement » est finalement un sérieux atout : ce qu’a entrepris en à peine un an et avec plein succès M. Van Rompuy en Belgique (en tant que premier ministre) le démontre à souhait, mais encore faut-il être au fait des choses telles qu’elles se sont déroulées, ce qui n’est manifestement pas le cas de l’auteur de cet article, comme déjà démontré !
tout ceci n’est pas étonnant :
[url]http://www.dailymotion.com/video/xb7gek_herman-van-rompuy-un-bilderberg_news[/url]
« Van Rompuy se dévoile devant le groupe de Bilderberg 14/11/2009 15:26
Selon la presse économique, le Premier ministre Herman Van Rompuy aurait présenté jeudi soir à Val-Duchesse sa vision sur l’Europe au groupe de Bilderberg, réunissant des personnalités de l’élite mondiale de la politique et des affaires.
Il a notamment expliqué, « avec toutes les nuances possibles », devant ce club très « select », que les esprits mûrissaient parmi les dirigeants européens en faveur d’un impôt « vert » propre à l’Union européenne, afin de réduire les contributions financières des Etats-membres. La reprise économique ne suffira pas à réduire les déficits budgétaires « gigantesques » de nombreux pays de l’UE, a ajouté M. Van Rompuy. Les discrètes conférences Bilderberg réunissent des décideurs et leaders d’opinion occidentaux pour une sorte de Forum de Davos secret et interdit à la presse. La première a eu lieu en 1954 aux Pays-Bas, dans l’hôtel Bilderberg de Oosterbeek (centre des Pays-Bas), dont elle a gardé le nom. (NLE) »
[url]http://levif.rnews.be/belga/politique/78-4-130582/van-rompuy-se-devoile-devant-le-groupe-de-bilderberg.html[/url]
[b]BaudouinLabrique[/b] bonjour,
Vous savez comme je suis heureux de vos commentaires, ils permettent de connaitre l’avis d’un Belge et je vous en remercie.
Il est vrai que de notre coté nous n’avons que peu d’information sur la politique de ce pays que part ailleurs je connais pour m’y être rendu plusieurs fois.
Sachez que je n’ai rien contre les Belges bien au contraire, j’ai toujours été bien reçu et accepté.
[b] »Une telle tâche implique en plus et sine qua non de très grandes humilité et discrétion : c’est précisément les conditions incontournables pour « bien faire son travail » ! »[/b]
Bien entendu, mais j’aurais préféré un ténor ayant les mêmes qualités. Pour affronter notre président, car c’est probablement lui qui à promu M. Van Rompuy pâr sa force de conviction, il faut être accrocheur, et savoir s’imposer.
En outre, je ne méconnais pas les problèmes que M. Van Rompuy à du faire face mais le contexte de la Belgique s’il est difficile n’est pas celui de l’Europe à 27, il faut comprendre que les intérêts des pays de l’Union ne sont pas identiques entres eux. L’Europe est un marché rien d’autre, l’idée d’union des peuples est dépassée depuis longtemps, à 27 elle ne veut plus rien signifier.
Ce qu’il aurait été souhaitable c’est une déclaration de politique Européenne de M. Van Rompuy, or nous ne savons pas ce qu’il pense et comment il envisage d’agir, en d’autres termes sa logistique.
Comprenez moi bien, il importe que nous connaissions de lui un peu plus que ce qu’il à fait pour son pays, maintenant c’est l’Europe autre chose.
[b]« un bon technicien probablement » : si l’auteur s’était un tant soit peu informé de la politique belge, il n’aura pas écrit « probablement » mais « sans aucun doute » ![/b]
Je ne peux affirmer ce que je ne connais pas bien, et si vous dites [u][b]sans aucun doute[/b][/u] c’est que vous êtes satisfait, et j’en suis heureux pour vous. le terme probablement implique aussi sans aucun doute mais il est moins direct
La suite après
[b]BaudouinLabrique[/b], la suite,
[b]1.Vous ne savez sans doute pas que M. van Rompuy a refusé deux fois de suite ce poste : il ne l’a accepté que lorsqu’il s’était enquéri d’un très large consensus sur le choix de sa personne ; c’est déjà faire preuve a priori d’un souci visant à ne remplir une fonction que sur des bases plus solides ![/b]
Cela peut s’interpréter de différentes façons, il peut en effet considérer que poste offert n’est pas bien défini dans ses contours, et ne pas se sentir dans ces conditions apte à répondre au flou, on peut aussi considérer que cela ne l’intéresse pas, on peut aussi envisager qu’il a peur de décevoir et en fait de ne pas être à la hauteur.
[b]5° « Ils devront faire leur poste, montrer leur charisme et leur compétence et ce sera d’autant plus difficile qu’ils n’ont pas l’expérience d’un tel poste. » Vous démontrez encore ici votre ignorance de la réalité politique belgo-belge tout comme votre méconnaissance des qualités forgées et indéniables de M. Van Rompuy ! Pour nous Belges, de tels propos sont ridicules !
La force de l’ignorance ![/b]
Vous êtes complètement a coté du problème, un tel poste doit se faire et dépend de la personnalité de la personne, par ce qu’avant lui, il n’y a pas de référence.
[u][b]La Belgique n’a rien à voir et votre propos est hors sujet[/b][/u]. Que vous appréciez M. Van Rompuy est une chose et c’est bien, [u][b]mais si vous ne comprenez pas qu’un poste nouveau doit se faire c’est que votre expérience est insuffisante.
[/b][/u]
[b]6° Coût du poste de M. Van Rompuy : il est assumé à 100 % par la Belgique !
[/b]
[u][b]Ce n’est pas le sujet[/b][/u]
[b](reprenant ce que trop de Français, du haut de leur orgueil, vous nous qualifiez trop souvent et de manière trop dédaigneuse et tellement ignorante de notre culture et de notre savoir faire mais certes pas empreints de quelque tonitruance ! )
[/b]
La encore vous vous permettez de juger sans savoir, connaitre, chose que moi petit Français, je n’aurais jamais fait.
Vous confondez opinion et personne, [u][b]et de plus vous devriez me remercier d’avoir fait cet article si vous aviez réfléchit un peu plus.
[/b][/u]
Bien à vous,
Anido
[b]BaudouinLabrique[/b],
[b]Tout autant le titre : « un président de droite mais effacé. »
[/b]
Si vous aviez suivi cette tractation, vous sauriez que ces mots sont [u][b]d’Angela Merkel[/b][/u].
Et vous prétendez que c’est moi qui ne connait pas les choses qui se sont déroulées !
Anido
[b]Personnellement, je ne suis pas satisfait ; j’ai désapprouvé la ratification du Traité de Lisbonne par la voie parlementaire en Congrès à Versailles,
[i]- considérant que le Président Nicolas Sarkozy était dans son droit institutionnel, constitutionnel, d’agir ainsi en vertu de l’article 11 de la Constitution de la Vè République,
– considérant, à contrario, que le Président Nicolas Sarkozy, n’était pas dans son droit politique d’agir ainsi, puisqu’il n’a pas respecté le « Non » prononcé par les Français lors du Référendum du 29 mai 2005[/i]
Alors, je ne me sens pas Citoyen de cette Europe-là, qui accepte les délocalisations, les dures lois du marchés, qui permettent la mise au chômage de milliers de personnes et la ruine de régions françaises, de départements français, de communes françaises…
[u]Pire encor[/u]e : Herman Van Rompuy, [i]Président de l’Union Européenne[/i] et Catherine Asthon, [i]Ministre des Affaires Étrangères de l’Union Européenne[/i], n’ont, à mon sens, aucune légitimité puisqu’ils n’ont pas été élus par l’ensemble des Citoyens des Pays Membres de l’Union Européenne…
[u]Mais, la Loi Constitutionnelle est là, qui a été votée[/u] : [i]donc, respectant les Lois de la République, je ne remettrai en cause cette question [u]que par la voie démocratique[/u], sachant que le Traité de Lisbonne a prévu, dans un ses articles, le fait qu’un État Membre de l’Union Européenne peut quitter l’Europe des 27 ![/i]
[u][i]******************[/i][/u]
Anido,
[u]merci pour ton article[/u] : [i]il nous donne un éclairage nouveau sur cette mascarade de démocratie européenne ![/i]
Avec toute mon amitié,
Dominique
[/b]
NIDOLGA BONJOUR !
tu n’as pas réagis à mon commentaire ci dessus.
C’est pourquoi j’aimerai te demander si tu es surpris
par cette information tout a fait officielle
qui ne releve pas de la « conspiration internet » /
[b] » »Van Rompuy se dévoile devant le groupe de Bilderberg 14/11/2009 15:26
Selon la presse économique, le Premier ministre Herman Van Rompuy aurait présenté jeudi soir à Val-Duchesse sa vision sur l’Europe au groupe de Bilderberg, réunissant des personnalités de l’élite mondiale de la politique et des affaires.
Il a notamment expliqué, « avec toutes les nuances possibles », devant ce club très « select », que les esprits mûrissaient parmi les dirigeants européens en faveur d’un impôt « vert » propre à l’Union européenne, afin de réduire les contributions financières des Etats-membres. La reprise économique ne suffira pas à réduire les déficits budgétaires « gigantesques » de nombreux pays de l’UE, a ajouté M. Van Rompuy. Les discrètes conférences Bilderberg réunissent des décideurs et leaders d’opinion occidentaux pour une sorte de Forum de Davos secret et interdit à la presse. La première a eu lieu en 1954 aux Pays-Bas, dans l’hôtel Bilderberg de Oosterbeek (centre des Pays-Bas), dont elle a gardé le nom. (NLE) »[/b]
si tu pouvais mettre la video en charge, NIDOLGA . MERCI au nom des passants !
[url]http://www.dailymotion.com/video/xb7gek_herman-van-rompuy-un-bilderberg_news[/url]
[url]http://levif.rnews.be/belga/po…rberg.html[/url]
[b]Veritas[/b] bonjour,
Ah, c’est un Bilderberg, mais cela je ne le savais pas.
Dans ces conditions, il n’a aucun problème faisant parti de ce groupe mondial, notre Europe sera mondiale, ce qui confirme la mondialisation de notre économie.
Bien à vous,
Anido
[b]Veritas[/b],
Voila c’est fait.
{dailymotion}xb7gek{/dailymotion}
La reprise économique ne suffira pas à réduire les déficits budgétaires « gigantesques » de nombreux pays de l’UE, a ajouté M. Van Rompuy.
Il a raison, il n’y a que Sarkozy pour nous raconter des Histoires.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b] bonjour,
J’ai été pris d’assaut par les Belges, qui n’ont pas compris le fond de ma pensée, merci de ton soutien.
Comme toi, je n’ai pas soutenu et tu le sais cette envolée à 27 et le non référendum, comme je ne soutiens pas cette nomination administrative.
Ce sera un président sans portefeuille.
Il subira donc tous les excès des présidents élus n’ayant qu’une légitimité donnée et non acquise.
Bien à toi,
Anido
[b]Anido[/b],
bonjour…
Je pense que nos [b]Amis Belges[/b], qui t’ont pris d’assaut, seraient bien avisés de lire mon article : [i][b]« Le vote des Françaises et des Français doit être respecté »[/b][/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=7572[/url] ]…
Ils comprendraient pourquoi, j’ai fait répondu : [b][i]« Non »[/i][/b] à cette simple et claire question : [i][b]« Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? »[/b][/i], qui m’a été posée lors du Référendum du 29 mai 2005 !
De plus, je suis de plus en plus persuadé, et je l’ai écrit, que [b]Herman Van Rompuy[/b], [i]Président de l’Union Européenne[/i] et [b]Catherine Asthon[/b], [i]Ministre des Affaires Étrangères de l’Union Européenne[/i], n’ont aucune légitimité politique, puisqu’ils n’ont pas été élus par les Citoyens des 27 États Membres de l’Union Européenne !
[b][u]Ta comparaison avec le Président René Coty est tout à fait exacte… Herman Van Rompuy et Catherine Asthon ne seront là que pour inaugurer les chrysanthèmes, ne pouvant prendre aucune décision majeure, ne pouvant guère éviter les mauvaises politiques inspirées par nos commissaires européens[/u] :[/b] [i]pour moi, ce n’est qu’une simple mascarade, qui ne sert qu’à cacher bien des problèmes majeurs, mais qui ne permet aucune réforme profonde ![/i]
Bien à toi,
[b]Dominique[/b]
@Dominique Dutilloy merci d’avoir mis en ligne le fond de mes convictions aux quelle je souscris a 100%
Et merci a anidom d’avoir rétablie les « Vues Belges »
Moi non plus je ne savais pas que les Bilderbergs ont mis en place
« Leurs » président ?
Mais cela explique au moins en partie pourquoi il n’a été tenue compte du vote des peuples d’Europe que l’ont peu a présent appeler « l’usine pour nous détruire »
Bien sur un merci a Véritas pour sa contribution !!!
Amitiés Laury
je desire avant tout etre utile à tous, Laury !
Les elites sont anti-democratiques et finalement la dictature du prolétariat est peut etre moins mauvaise !!!!!!!!
IL FAUT SERIEUSEMENT Y REFLECHIR !
[b]Laury[/b],
Il est bon d’exprimer sa pensée Laury, ce qui montre la diversité de notre culture, de plus, il faut avoir le courage de ses opinions.
Toutes les opinions ont droit de citer ce qu’il faut c’est qu’elles s’expriment dans le respect de l’autre sans le cataloguer de ceci ou de cela.
Il est vrai que ce super président est sans pouvoir même si sa compétence est indéniable, elle n’est pas en doute dans mon article, comme d’ailleurs celle de la baronne Catherine Margaret Asthon.
Bien à vous,
Anido
[b]Dominique[/b] ,
Il faut être aveugle pour ne pas voir que sans mandat électoral dans l’UE on n’est rien autre qu’un employé au service du patron. Et l’on est en droit de se demander pourquoi Herman Van Rompuy a finalement accepté ce poste.
Bien à toi,
Anido
[b]Veritas,[/b]
Tu pousses le bouchon un peu loin. j’admets que les élites sont, [u][b]pas toutes,[/b][/u] anti démocratiques pour préserver leur poste, mais delà à écrire que la dictature du prolétariat serait moins mauvaise, il y a un monde.
Il n’y a rien de plus mauvais que la dictature du peuple.
Anido
Petite étudiante que je suis je me permet cette question: la constitustion dans son article 6 indique bien que le peuple français est souverain et que cette souveraineté s’exprime par l’élections de réprésentants …
N’y a t-il donc pas distortion entre cet aspect fondamental français et une réalité celle d’un parlement et d’un gouvernemant agissant hors d’une volonté générale clairement exprimée en 2005 ?
Ne sommes nous pas laisés et totalement abusés par la désignation de ce président certe « sans réel pouvoir » mais surtout sans réelle légitimité! D’autant que le désinterêt croissant des peuples européens face à une Europe de plus en plus en contradiction avec les nécessité de chaque pays se manifeste chaque jour un peu plus.
Je m’avance peut être un peu trop mais ne tendons nous pas peu à peu vers un état fédéral, ou pire à ce que les pays ne deviennent que de simples régions de l’europe ?
Margaux.
NIDOLGA : de 2 maux, il faut choisir le moindre, dans ce monde matériel
regi par la thermodynamique (selon ton optique matérialiste).
a-t-on réellement expérimenté la dictature du prolétariat ?
On pourrait alors choisir entre les 2 types de modèles
selon les résultats pour nous contenter de l’optique matérialiste.
à moins qu’il y ait une troisième voie …le mutualisme intégral ,
pour ne pas le nommer !
[b]zukwoska[/b] bonsoir,
Votre question est pertinente, il y a en effet une perte de légitimité de nos représentants élus au profit de l’UE.
Nous élisons des députés à l’assemblée nationale qui peuvent ensuite devenir ministres voire président de la république sur un programme Français ou tout au moins sur des orientations purement Françaises qui peuvent être parfois en opposition aux décisions de la commission. Il y a donc tromperie pour les Français comme pour les autres peuples des nations de l’Union.
En réalité, nous subissons le piège de nos voix puisque une fois élu nos représentants peuvent faire ce qu’ils veulent sans que nous puissions intervenir.
Nous élisons aussi des députés Européens qui n’ont aucun pouvoir de décision, seulement de suggestion, les décisions sont celles du Conseil, c’est à dire celles des présidents ou des premiers ministres.
En d’autres termes, notre président peut au sein de ce Conseil faire ce qu’il veut dans la mesure ou l’accord des autres membres répond au conditions de la majorité c’est à dire à la majorité qualifiée du traité.
On sent bien au travers de tout cela que le pouvoir nous échappe puisque en définitive nous n’avons plus de responsables vers qui nous retourner, les décisions de Bruxelles prises à la majorité qualifiée sont sans appel.
Nous allons évidemment vers un fédéralisme, voir dans une perspective lointaine vers une mondialisation puisque nous ne pouvons plus être seul dans ce monde qui se construit, toute décision à des répercutions sur les autres pays qu’on le veuille ou non.
J’espère avoir répondu à votre interrogation.
Bien à vous,
Anido
[b]Veritas[/b] bonsoir,
[b] »a-t-on réellement expérimenté la dictature du prolétariat ? »
[/b]
Je pense que oui au début du communisme, le peuple dirigé par le peuple.
C’est la pire des choses par ce que le peuple est incapable de s’entendre, les jalousies prennent le pas sur la raison.
Je l’ai moi-même expérimenté dans mon travail ou j’ai voulu que les décisions soient prises par le personnel qui était sous ma responsabilité lors de la réduction des heures de travail.
De plus, le nombre de syndicats ouvriers nous montre bien que le peuple ne peut s’entendre.
Le seul régime qui est possible est celui que nous avons, même s’il présente de nombreux défauts.
Bien à toi,
Anido
anidom nidolga,
[b]La dictature du prolétariat, telle qu’elle a été testée a foiré[/b] (« telle qu’elle a été testée », car c’était très loin de la dictature du prolétariat inventé par Marx. Je dirais même que le seul rapport est le nom).
Mais je vous ferais remarquer que… [b]le capitalisme libéral aussi ![/b]
Le système sous lequel nous vivons a montré ses limites, dans beaucoup de domaines.
[u]
Premier problème :[/u] la libre concurrence, crédo phare du libéralisme, a bien eu des effets positifs par le passé (chacun devait innover pour battre le concurrent, d’où un progrès plus rapide).
Mais aujourd’hui, elle ne fait que créer des conflits d’intérêts néfastes à tous.
[u]Un exemple :[/u] les entreprises ont parfois intérêt à transporter des marchandises par la route, même parfois faire faire des allers-retours à ses marchandises, choix qui paraît illogique. Mais ça, c’est parce qu’elles ne prennent pas en compte le coût environnemental et le coût de l’entretient des routes. Et elles ne prennent pas tout ça en compte parce qu’elles ne le paient pas directement.
Ces exemples qui montrent que chacun raisonne dans son coin se comptent par milliers.
Personne ne prend des décisions avec une vue d’ensemble.
Cet inconvénient existe depuis les débuts du capitalisme moderne, mais, jusqu’à il y a peu, ils n’étaient pas trop importants.
Mais l’apparition de la menace climatique change la donne.
Si le capitalisme libéral a permis hier un progrès industriel et technologique, il sera incapable de résoudre le problème écologique, qui est le problème du 21e siècle.
L’ère féodale a commencé au 8e siècle, la monarchie « centrale » a suivi au 16e, la monarchie absolue lui a succédé au 17e, puis, le capitalisme libéral au 19e.
Aujourd’hui, le capitalisme libéral est à bout de souffle, autre chose va naturellement suivre.
Un système me paraît prometteur : celui qui a commencé à se mettre en place sous De Gaulle, avec les grandes entreprises d’état, et les grands programmes de recherche.
Pendant un certain temps, l’état a su garder une influence très forte, et prendre de grandes décisions dans un intérêt général.
Puis, on est retombé dans le capitalisme libéral.
Peut-être que le successeur du capitalisme libéral ressemble à ça.
Vous savez, ce système sous lequel nous vivons n’a pas de leçons à donner à la dictature du prolétariat. Trois choses me font dire cela :
1/ À l’école, on nous parlait des années 30, avec les goulags en URSS, mais pas ou très peu des émeutes de la faim aux états-unis, avec les répressions sanglantes de la garde nationale.
2/ Les anciens de l’Allemagne de l’est regrettent aujourd’hui l’époque communiste. Oui, je suis d’accord avec ce que vous allez me dire : « ils ont la mémoire courte ». Certes, c’est mieux aujourd’hui côté liberté d’expression. D’ailleurs, sur ce point, ils sont contents du changement. En revanche, pour les liens sociaux, la solidarité, c’était mieux avant, disent-ils.
3/ « Le peuple français souverain », nous dit-on. Au moins 90% des français trouvent que le salaire des élus, et en particulier du président de la république est abusif, et ce depuis au moins 20 ans. Rien ne bouge à ce niveau-là, pire encore : les salaires des élus triplent tous les cinq ans. [b]Si le peuple était vraiment souverain, ne devrait-il pas avoir le pouvoir de contrôler le salaire des élus ?[/b]
La dictature du prolétariat, c’est « ferme ta gueule », le capitalisme libéral, c’est « cause toujours, tu m’intéresses »
Prendre le système soviétique comme modèle, ce serait oublier beaucoup de choses, mais dire « d’un côté, c’est pas parfait, de l’autre, c’est la cata », ce n’est pas bon non plus.
C’est nul des deux côtés.
[b]poissonrouge[/b] bonjour,
Vous avez parfaitement raison, le système que Marx à mis en œuvre n’est pas une dictature de prolétariat comme peut être vous l’entendez, seulement, il faut bien reconnaître que quelque soient les systèmes de gouvernance, rien n’est parfait, et je dis encore plus s’il est dérivé d’une dictature du peuple, nous en avons eu la preuve à la Révolution Française de 1789 ou les pires crimes ont été commis.
Nous voyons bien, qu’il est impossible qu’une gouvernance vienne de je ne sais quel gouvernement régit par le peuple qui serait le prolétariat en référence aux prolétaires, qui d’ailleurs n’existent plus ou presque.
Nos divisions politiques actuelles en sont le témoignage.
On ne peut empêcher la jalousie et l’égoïsme et je vous assure que j’en ai eu dès mon jeune âge pendant l’exode de 1940 la triste preuve.
Ce qu’il faut c’est améliorer ce que nous avons en le rendant plus juste et équitable, et pour cela nous en avons la possibilité par notre vote, mais il ne faut pas demander l’impossible, espérer qu’une gouvernance de gauche apportera le bien être est une illusion.
Elle ne peut que mettre des pansements à condition qu’elle soit soutenue.
Regardez ce qui s’est passé pour les 35 heures qui étaient une forme de socialisme par la distribution de travail, et bien ceux pour qui elle a été développée lui ont craché dessus, si cela ne vous convint pas je ne peux rien vous dire de plus.
Bien à vous,
Anido
adidom nidolga,
Ce n’est pas la dictature du prolétariat telle que je l’entends.
Je me suis contenté de lire Marx, de comprendre ce qu’il entendait par là, et de constater qu’aucun système testé à ce jour ne correspond de près ou de loin à ça.
« Dictature du prolétariat » signifie que le peuple ne vote plus pour ses dirigeants mais il leur dicte sa volonté.
On met en place les gens les plus compétents, et le peuple prend lui-même ces décisions. Le terme moderne serait « démocratie participative » (pas version Royal, ça va se soi).
Ça, ça n’a jamais été fait.
Même dans les démocraties les plus justes et les plus modernes, le peuple ne fait qu’élire des représentants, qui, ensuite, n’en font qu’à leur tête. Dans le domaine de la démocratie participative, c’est la Suisse qui est la plus avancée.
Trouvez-vous normal que l’État finance depuis 8 ans une guerre en Afghanistan (soit un coût total de près de 20 milliards d’euros) sans qu’à aucun moment, le peuple n’aie été consulté de quelque manière que ce soit ?
Je suis contre cette guerre, vous avez le droit d’être pour, mais, quoi qu’il en soit, on ne balance pas 20 milliards sans se demander ce qu’en pense le peuple.
Je pense que la terreur est un mauvais contre-exemple : dans une période aussi trouble, aucun système ne gouvernement ne pouvait rester en place sans couper des têtes…
Quand à 1940, j’ai lu des tas de bouquins, mais je n’y étais pas. Disons que les circonstances étaient particulières. Si vous voulez dire que l’homme est égoïste et jaloux par nature, je suis d’accord.
Il n’empêche que si vous arrivez à convaincre chacun qu’il est dans son intérêt de défendre les intérêts d’un système, ça change la donne, puisque ça permet de contourner le problème.
Un exemple : la sécurité sociale. Formidable invention. Pour la première fois, [b]l’individu a été capable de payer, non pas pour son intérêt direct, mais pour avoir le droit aux soins en cas de besoin[/b]. On se soigne en soignant les autres.
[u]Les 35h : une erreur historique.[/u]
[b]Telles qu’elles ont été mises en place[/b], c’est-à-dire de manière catastrophique (on ne dira pas qui a fait ce travail de cochon), les 35h, c’est un échec total.
Peut-être était-il trop tôt, peut-être fallait-il aller plus lentement (ce qui n’aurait pas été bon au niveau électoral, bien sûr).
[b]Cet échec a préparé on ne peut mieux le terrain[/b] du [i] »travailler plus pour gagner plus »[/i]. Parfois, je me demande si ce n’était pas calculé.
[b]Sarkozy n’avait plus qu’à attribuer les problèmes aux 35h elles-mêmes[/b], et non à leur mise en place, si tant est qu’il ait compris que le problème venait de la mise en place (en tout cas, les Français ne l’ont pas compris).
Au final les Français se sont mis dans la tête que ce n’était pas possible de ne travailler que 35h, et le tour était joué.
[b]poissonrouge[/b],
[b] »Dictature du prolétariat signifie que le peuple ne vote plus pour ses dirigeants mais il leur dicte sa volonté.
On met en place les gens les plus compétents, et le peuple prend lui-même ces décisions ».
[/b]
Mais que se passe-t-il maintenant ? Pourquoi, que le peuple, comme vous l’exprimez ne dicte pas sa volonté à ses dirigeants, rien ne l’empêche, seulement le peuple est divisé multi-divisé de sorte qu’aucune décision dument consentie ne peut émerger et être acceptée par tous !
Regardez ce qui se passe à gauche, pire on ne trouve pas. La gauche est morcelée et elle s’obstine à l’être. Elle préfère perdre les élections plutôt que d’abandonner ses dogmes qui à notre époque ne servent à rien sinon à diviser les Français.
Il y a trop d’illuminés qui croient encore au Père Noël, notre monde est capitaliste, et dictature prolétarienne ou pas, il est capitaliste, vous n’y changerez rien.
Pourquoi, par ce que l’égoïsme aidant chacun voudra avoir plus que l’autre c’est dans la nature humaine.
Pourquoi y a-t-il des personnes immensément riches et d’autres immensément pauvres, par pur égoïsme, les uns exploitant les autres et vous ne pourrez pas l’empêcher quelque soit le régime, il faut avoir conscience des réalités humaines.
C’est pour cela que le communisme a perdu de même que la révolution Chinoise qui a fait des dizaines de millions de morts.
Ces pays n’ont pu mettre en œuvre leur politique que par la force armée, et après des années d’échec se tournent petit à petit vers le capitalisme seule gouvernance qui sied à la mentalité humaine.
Ben entendu, elle n’est pas parfaite mais elle est la moins mauvaise.
Anido
[b]poissonrouge,
[/b]
Les 35 heures sont une avancée sociale extraordinaire qui ont été détruites pas ceux là même qui en étaient les bénéficiaires.
Vous ne maîtrisez pas la politique nationale. Pour mettre en œuvre une telle réforme, il faut du temps, or la gauche n’a jamais le temps de finir ce qu’elle entreprend, elle est renversée avant.
C’est tout le problème associé à l’égoïsme Français, et vous avez le résultat que vous connaissez.
En outre, la gauche de l’époque avait le patronat contre elle et aucun soutien ouvrier, de plus le Sénat était à droite ainsi que le président Chirac. Alors, vous permettez que je rigole quand on accuse les socialistes de l’époque d’avoir mal fait leur travail.
Regardez ce qui se passe aux États-Unis, le pays est au bord de la ruine, et il y un président qui fait ce qu’il peut avec un héritage catastrophique, et bien, il est vilipendé et il perd des élections, il est même abandonné par son propre camp.
Invraisemblable me direz-vous et pourtant c’est vrai.
Alors quand vous évoquez la dictature du prolétariat vous me faites rire.
Bien à vous,
Anido
anidom nidolga,
Vous dîtes que le peuple est divisé. Sur certains points, d’accord.
Mais sur des sujets comme les salaires des dirigeants et des grands patrons, tout le monde s’accorde à dire qu’il y a de l’abus.
Et pourtant, la volonté d’une majorité écrasante de la population n’est pas satisfaite.
Pourquoi ?
Parce que le seul acte démocratique que nous pouvons faire, c’est de voter.
Encore faut-il qu’il y ait des candidats prêts à satisfaire notre volonté.
Lorsque cet oiseau rare se présente, plus généralement, lorsqu’un candidat à un discours qui dérange, il est écarté de manière plus ou moins légale d’ailleurs (cf Coluche et Nicolas Hulot)
NIDOLGA Bonsoir !
le capitalisme a fait faillite :
« La faim, révélateur des inégalités croissantes aux Etats-Unis
Dans le pays où l’opulence triomphe, près d’une personne sur six a du mal à manger à sa faim, un paradoxe qui illustre les disparités sociales croissantes caractérisant les Etats-Unis. »
[u][b]Le seul système viable à long terme est le mutualisme [/b][/u]: il faut pour cela que les coeurs soient transformés et que « la connaissance de l’Eternel remplisse la terre ».
Les 35h :
Je ne dis pas que l’idée même de réduire le temps de travail était nécessairement mauvaise.
Je dis qu’on a fait passer la loi avant d’avoir les moyens de la faire appliquer (sans perturber l’économie, j’entends).
L’échec était inévitable, et il a bien servi Sarkozy.
La gauche a voulu aller trop vite dans un but purement électoral, elle l’a payé. Que devait-elle faire alors ? Un calendrier de passage aux 35h sur plusieurs années (peu importe si il se terminait avant 2002), en 2002, ils disent [i] »si on passe, on poursuivra comme prévu, sinon, la droite prendra ses responsabilités »[/i]. De toute manière, tout ne peut pas se faire en 5 ans.
Je veux bien croire que la gauche n’avait pas les mains totalement libres.
Mais dans ce cas, il fallait aller sur le plateau du 20h et dire : [i] »voilà, la droite nous bloque à tel et tel niveau, et elle peut le faire parce qu’elle contrôle telle et telle institution. Nous serons donc obligé de procéder de telle manière, avec telle et telle conséquence regrettable »[/i]
Au moins, le peuple aurait été informé, et la droite mise face à ses responsabilités.
C’est trop facile de dire, après coup [i] »oui, nous avons échouer mais, comprenez, nous n’avions pas les mains libres »[/i]
Jospin l’a fait, ça n’a pas marché.
Sarkozy l’a fait pour faire passer sa prestation calamiteuse en temps que ministre, ça a marché.
[b]Veritas [/b]bonsoir,
Il faut tout simplement que le Christ revienne sur terre Veritas.
Anido
[b]poissonrouge[/b] bonsoir,
Alors là je suis de votre avis, la gauche de l’époque n’a pas eu la franchise de clamer ses difficultés, elle est restée amorphe et elle en a pris plein la figure, en fait ce n’est pas elle mais les ouvriers, il ne faut pas inverser les victimes.
Si les salariés ne veulent pas les hommes politiques de gauche n’y peuvent rien.
Si les salariés ne comprennent pas ou est leur intérêt, les hommes politiques de gauche n’y peuvent rien.
Conclusion, les salariés ne voulaient pas des 35 heures.
Anido
oui NIDOLGA !
regarde si tu en as le temps ces videos exhaustives sur le sujet
de la part de 2 sources indépendantes !
[url]http://openvideo.dailymotion.com/video/xavm7h_2le-retour-glorieux-de-jesus-christ_webcam[/url]
[url]http://www.dailymotion.com/video/x9s8mk_lavenement-du-seigneur_news[/url]
bonjour NIDOLGA !
voila une video sur les combines du nouvel ordre mondial :
[url]http://www.youtube.com/watch?v=3zf4YHHiLVc&feature=player_embedded[/url]
Véritas bonjour,
{youtube}3zf4YHHiLVc{/youtube}