Les tops de la coupe du monde

Après les flops, voici les tops de la coupe du monde !

 

 

 

 

Une bonne organisation

 

Beaucoup craignaient que cette première coupe du monde sur le sol africain organisée dans un des pays les plus violents au monde (50 assassinats quotidiens) soit une catastrophe humaine. Le bilan leur donne tort : un seul blessé par balle parmi les 300 000 touristes qui ont parcouru le pays pendant ce mois de compétition. A part cette bousculade avant la coupe du monde lors d’un match amical du Nigéria, la sécurité des spectateurs a été parfaite et la mission des 40 000 officiers de l’ordre supplémentaires employés pour l’occasion est réussie. Une preuve qu’un pays africain sait organiser une événement d’une telle ampleur. Un événement qui on l’espère sera un tremplin économique pour un pays qui souffre d’énormes inégalités sociales.

 

La surprise uruguayenne

 

Présentée comme l’équipe la plus faible du groupe de la France, elle est parvenue à se hisser en première position et ainsi éviter l’Argentine. En affrontant la Corée du Sud, le tableau était d’un seul coup plus ouvert. Souvent critiqués pour leur rugosité, les Uruguayens ont montré qu’ils savaient aussi jouer au ballon. Dotés d’une excellente assise défensive, ils possèdent en Forlan l’un des prétendants au ballon d’or. Rajoutez à cela un collectif bien huilé, un Suarez qui n’hésite pas à se sacrifier pour sauver son équipe en quart de finale avec cette main ainsi que le monégasque Perez toujours dur sur l’homme mais ô combien précieux dans la récupération du ballon et vous obtenez le 4ème de cette coupe du monde.

 

Le succès des antistars

 

On avait prédit que ce serait la coupe du monde de Kaka, de Rooney, de Messi ou de Ronaldo. Tous ont échoué, de manière plus ou moins ridicule. Ce sont d’autres joueurs, des joueurs de l’ombre, mais au moins aussi efficaces qui ont crevé l’écran. On pense biensûr avant tout à Iniesta, auteur du but de la victoire en finale, mais on peut aussi parler de Forlan, élu meilleur joueur de la compétition, ou encore à Sneijder qui vivait là sa deuxième finale après celle remportée avec l’Inter Milan en Ligue des Champions. Des joueurs qui ne font pas beaucoup  parler d’eux mais qui sont des joueurs hors normes.

 

La jeune équipe allemande

 

Certes, l’Allemagne ne finit que troisième. Mais dans la qualité du jeu proposé, nul doute que cette équipe méritait mieux. Si elle n’avait pas été privée de Müller en demi-finale contre l’Espagne, la physionomie du match n’aurait peit-être pas été la même. Cette équipe allemande a été impressionnante, surtout dans l’élaboration de son jeu collectif et sa faculté à bousculer une défense en contre grâce à la vitesse et à la percussion. La moyenne d’âge de cette formation est de 25 ans, autant dire qu’on reverra les Ozil, Müller et autres lors de l’Euro 2012.