LES TONTONS FRAUDEURS… de la politique

En exclusivité pour C4N, voici ce que l’on pouvait entendre, dans la petite église Saint-Germain de Charogne, au fond du passage de Corinthe, rue des caves dans le XXe de Paname :   – BALLADUR : « Quelqu’un peut me dire ce que je fais là ? » – PASQUA : « Je vais me faire un malin plaisir de … Continuer la lecture de « LES TONTONS FRAUDEURS… de la politique »

En exclusivité pour C4N, voici ce que l’on pouvait entendre, dans la petite église Saint-Germain de Charogne, au fond du passage de Corinthe, rue des caves dans le XXe de Paname :

 

– BALLADUR : « Quelqu’un peut me dire ce que je fais là ? »

– PASQUA : « Je vais me faire un malin plaisir de te rafraîchir la bouteille ! »

– BALLADUR : « Mais enfin… »

– JUPPE : « Au nom du père, du fils… »

– PASQUA : « …de la rue Jacob ! Dans un appartement de 189 mètres carrés à coup de millions de travaux aux frais des contribuables ! Ah elle est belle la crucifixion du fils ! »

– JUPPE : « Pourquoi être seulement désagréable lorsqu’on peut être parfaitement odieux ! Vous êtes vraiment à l’image de vos pires critiques ! Priez donc pour votre propre salut vieil oncle enrhumé !»

– PASQUA : « Et le saint cierge c’est un emploi fictif ? »

– JUPPE : « Mais je vois que le cave se rebiffe ! Je pense avoir porté ma croix durant assez longtemps non ?! Toujours aussi vindicatif le Don Vito Corleone de Grasse !? »

– BALLADUR : « Quelqu’un peut me dire ce que je fais parmi vous ? »

– CHIRAC : « On se calme messieurs ! On est dans une église tout de même ! On vous regarde ! Vous savez être discret quand vous le voulez ! »

– PASQUA : « Du calme vous allez en avoir Jacques, croyez-moi ! Il n’y a pas qu’entre les murs froids d’une paroisse que l’on peut en trouver ! »

– DE VILLEPIN: « Elle ne vous a pas encore quitté Bernadette depuis le temps que vous traînez ces boulets, maître Jacques ? »

– CHIRAC : « Elle ne peut pas me quitter ! Je ne suis jamais là ! »

– BALLADUR : « Mais heu… »

– PASQUA : « En tout cas, il faudra plus que des pièces jaunes pour vous libérer du cachot ! »

– CHIRAC : Ce n’est parce que vous avez décidé de jouer le donneur, qu’il faut vous sentir obliger de donner une leçon de moralité ! »

– JUPPE : « Et pan ! Dans l’Angola du Pasqua ! »

– PASQUA : « Oh c’est fin ça ! Ça joue la proximité du peuple ! Ça sert des mains à tout va, sourire aux lèvres, mais ça n’oublie pas de prendre la montre et les bagues avec ! »

– BALLADUR : « Qui a parlé de Julien Dray ? »

– DE VILLEPIN : « Quand on joue avec la poudre, faut pas s’étonner de se brûler les doigts ! »

– PASQUA : « Mais de quoi elle me parle la girafe de Clearstream ? »

– DE VILLEPIN : « Je dis que les dessous de table semblent cousus de fils d’or fin ornés de diamants chez vous ! »

– PASQUA : « Dites donc ! Quand on veut la tête d’un homme, on n’oublie pas la pelle et la pioche près de la fosse ! »

– BALLADUR : « Bon, qui peut me dire…. »

– UN CROYANT : « Chuuuuuuuut ! »

– PASQUA : « Oh nom du père ! »

– CHIRAC : « Du fisc ! »

– PASQUA : « En pleine douche froide, je n’aime pas en plus me faire tarauder la péteuse quand on me passe un savon ! »

– CHIRAC : « Vous savez Charles, je vis depuis des siècles avec le Chodron de Courcel ! »

– JUPPE : « Vous avez largement payer votre BernaDETTE ! Si j’ose m’exprimer ainsi ! »

– CHIRAC : « Je peux vous demander quelque chose Alain ? »

– JUPPE : « Oui ? »

– CHIRAC : « N’osez plus ! »

– BALLADUR : « Bon, une fois de plus, je vous demande… »

– PASQUA : « Quand je pense que vous êtes tous là à cracher sur le nabot, et que maintenant que le sens du vent a changé, vous êtes tous devenus aussi pâles qu’une merde de laitier ! »

– DE VILLEPIN : « Écoutez ! Je suis ici par la volonté d’un homme. Je suis ici par l’acharnement d’un homme ! »

– PASQUA : « Oui ! Vous ! »

– DE VILLEPIN : « Mais enfin ! Je n’ai rien contre ce… minable pygmée polak ! »

– CHIRAC : « Tu veux un mouchoir ? »

– DE VILLEPIN : « Pourquoi ? »

– CHIRAC : «  T’as la gueule dans la bavure… »

– BALLADUR : « Quelqu’un peut au moins me dire si elle est bien ma cravate ? »

– DE VILLEPIN : « Écoutez ! Moi en tout cas, j’ai peut-être la gueule d’un taureau sacrifié dans une arène, mais je ne joue pas la balance ! »

– PASQUA : « Et il vise qui le héron ? Là ? »

– CHIRAC : « Allez ! On se calme ! »

– DE VILLEPIN : « Je suis d’accord ! Il faut faire pénitence de tous vos péchés ! » 

– JUPPE : « Écoutez-la la tour de Pise ! Elle n’arrête pas de sonner les cloches et elle va bientôt nous dire qu’elle penche à gauche ! »

– DE VILLEPIN : « Attendez ! Je ne suis pas encore un homme fini !…… moi !  »

– CHIRAC : « Mais moi je suis de gauche ! Je mange de la choucroute et je bois de la bière ! »

– PASQUA : « …et tu as les mains sales ! »

– CHIRAC : « …et je m’en lave les mains ! »

– PASQUA : « Oh ! Cela te va bien d’affranchir le bon mot ! De passer pour le bon samaritain, et finalement du gentil président, aussi mou que son fromage ! Je t’accuse Jacques de n’avoir pas assumé tes responsabilités. Il en est de même pour toi Dominique ! C’est bien beau de jouer le Dark Maul de l’empereur mais vous avez tous deux manqué à votre devoir ! J’affirme haut et fort, et devant le père Céleste, que pour l’Angolagate vous étiez informés ! Vous sans oublier votre ami Charles Million ! Et j’ai la note de la DGSE pour preuve qui stipule que vos camarades du gouvernement angolais ont reçu de grandes quantités de matériel militaire par l’entremise d’un intermédiaire français officiellement non autorisé ! Vous voulez aussi que je vous fasse un dessin ?! Hein ? »

– CHIRAC : « Charles ! Le chien aboie mais la caravane roule dessus pour le calmer ! Tenez ! Mangez donc une pomme ! »

– PASQUA : « Je ne mange pas à la gamelle populaire ! Quand le gratin du milieu s’est mis à brasser de l’argent et à gagner de l’or, les auréoles avaient tendance à disparaître ! Me faites pas passer pour un cador ou un penzizi ! Le Balladur, avec sa fiole de vieux goéland, a vite fait de perdre la mémoire aussi ! »

– BALLADUR : « Je vous demande de vous arrêter ! Je vous demande de vous arrêter ! »

– PASQUA : « Arcadi Gaydamak n’est pas un personnage d’Hergé il me semble !»

– JUPPE : « A ce propos, comment vont vos amis des RG ? Car vous aviez l’honneur d’être dans les carnets intimes d’Yves Bertrand non ? Vous avez eu chaud aux fesses avec l’affaire Elf ! »

– CHIRAC : « Hé ! Hé ! Dans cette affaire, les avions ne reniflaient pas que du pétrole… »

– PASQUA : « Oh ? Y a un pilote dans l’avion ? Les 900 000 francs pour libérer les pilotes tombés en Bosnie, je les ai sorti du chapeau de Garcimore ? »

– DE VILLEPIN : « Y en a un, qui doit se sentir à l’étroit dans sa tombe ! »

– JUPPE : « Hey ! On évite de parler de viande froide dans une église ! »

– CHIRAC : « Oui ! Un peu de respect pour nos chers disparus ! Évitons de parler du parti socialiste ! »

– BALLADUR : « Je viens de comprendre… »

– JUPPE : « Et Falcone dit « la banane », il a agit tout seul peut-être ? La Sofrémi dépendait de vous non ? Mais vous n’étiez pas au courant là !»

– CHIRAC : « Flambée la banane ! »

– BALLADUR : «…votre blague sur les avions renifleurs ! »

– DE VILLEPIN : « Pour ma part et au nom du peuple français, j’en sortirai libre et blanchi ! »

– PASQUA : « Aussi blanc qu’un mineur noyé dans sa merde ! »

– DE VILLEPIN : « Bon écoutez ! Je suis là pour prier et non pour écouter vos vieilles branches tomber ! »

– JUPPE : « Je ne voudrais pas rajouter une couche d’humus mais un premier ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche ! On est peut-être des vieux chênes… mais cessez de ne nous prendre pour des glands !» 

– PASQUA : « Année de glands ! Année d’argent ! »

– CHIRAC : « Abracadabrantesque ! »

– BALLADUR : « Bon ! Je vous demande… »

– PASQUA : « J’espère que vous vous êtes mis au Sudoku monsieur le président ?! Car vous allez en côtoyer des grilles ! Et bien plus épaisses ! »

– CHIRAC : « Figure toi que j’ai arrêté depuis que j’ai la justice au cul ! »

– PASQUA : « Vous avez trahi ma confiance Jacques ! »

– CHIRAC : « On ne trahit pas ce qui n’existe plus ! »

– PASQUA : « Je vous promets que je tomberai pas seul ! »

– CHIRAC : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ! »

– BALLADUR : « Je pisse au cul de la Sainte Vierge ! »

– CHIRAC, PASQUA, DE VILLEPIN, JUPPE : « Comment Edouard ????!!! »

– BALLADUR : « Heu… Je disais que je n’ai rien à faire là !…heu… avec vous ! »

– PASQUA : «  Edouard ! Votre goitre est aussi grand que votre hypocrisie !  Vous avez raccourci les retraites des français ! Mais je m’en vais vous prolonger la vôtre ! »

– BALLADUR : « Oh vous le prieuré du Fion ça suffit ! Levez votre fichu secret défense mais fermez là une fois pour toute ! »

 

Les dialogues sont d’SB LE SNIPER, mais avec l’aimable participation de JACQUES CHIRAC, CHARLES PASQUA, ALAIN JUPPE, EDOUARD BALLADUR et DOMINIQUE DE VILLEPIN !

Un film, un fake, une parodie d’©SB LE SNIPER

 

16 réflexions sur « LES TONTONS FRAUDEURS… de la politique »

  1. [b]Sniper….
    Je n’ai encore jamais rien lu d’aussi drôle, sur C4N !
    Pour un sourire du week-end, vous avez gagné le Pompon….
    Surréaliste, ces dialogues ?
    Bien sûr que non,
    Là je suis bluffée, a en rester sans voix, même si je vous donne la mienne, en allant voter une première fois, mais …
    Je reviendrai….
    Je vous en mettrai bien 10 d’un coup si je le pouvais!!
    QUEL TALENT!!!
    SOPHY
    [/b]

  2. [b]Sniper[/b],

    Excellent ! Comme tous les autres montages que vous avez réalisés… 😉
    [b]
    Amitiés,

    Benjamin[/b]

  3. [b]SNIPER… Là, vous vous dépassez amplement… Il y en a beaucoup qui vont se sentir visés… Ah, les mains sales de la République, ah, toutes ces magouilles… Il y a de quoi en dire !

    Mille bravos pour ce texte, mais également pour cette photo/montage !

    Vous avez un réel talent, SNIPER !

    Bien à vous,

    Dominique[/b]

  4. [b]@ DOMINIQUE :[/b] Bien aimable Dominique !

    [i] »Quand le lion est mort, les chacals se disputent l’empire ! On ne peux pas leur en demander plus qu’au fils de Charlemagne ! »
    LES TONTONS FLINGUEURS / Audiard, Lautner.[/i] 😉

  5. [b]SNIPER, je ne suis pas aimable… Je ne fais que constater votre immense talent…

    J’espère que vous viendrez me lire…

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  6. 1789-EST-UNE REFERENCE-GALVAUDE-la democratie a tel toujour un sens…il manque un dans la panoplie,de l’horeure,le,-denomme-FOCART-le fosoyeur du continent-afrique,et de l’outre-mer…

  7. [b][u]Effectivement, boniface zebo correspt de press ! Cependant, SNIPER ne pouvait pas installer Jacques Foccart dans son photo-montage, ni même le faire participer à ce dialogue entre Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Edouard Balladur et Charles Pasqua, personnages bel et bien parmi nous[/u] :[/b] [b][i]en effet, Jacques Foccart est mort depuis bien longtemps ![/i][/b]

  8. [b]@BONIFACE ZEBO :[/b] Les caves dans les sous-sols de la politique, sont légions ! Mais les places étaient limitées.
    Et comme l’a dit si bien Dominique, faire parler des morts auraient auraient été beaucoup moins crédible ! Mais quelques disparus dans mon texte en prennent aussi pour leurs grades !

  9. Que dire !!! bluffée je suis bluffée !!! tout est parfait texte, montage, et en plus l’humour au rendez-vous !!! Dominique a vu juste, vous avez un REEL TALENT !!
    amicalement
    Lilounina

  10. [b]Lilounina ……me rappelle quelqu’un, les mots les expressions attribuées à Dominique, …
    Bof, l’important n’est pas dans l’originalité du texte du commentaire, mais dans l’appréciation de cet article
    mais je suis troublée tout de même[/b]

  11. SOPHY : quelle est la raison de votre trouble ???? soyez plus claire SVP !!
    les mots que j’ai employés ne sont pas attribués à Dominique comme vous le dites mais j’ai cité Dominique en exemple car je suis de son avis, le SNIPER à un vrai talent !!!tout comme vous d’ailleurs (vous parlez de talent) j’aurais pu vous citer car vous le dites aussi (j’ai pas cité tous les coms)

    Laury aussi vous cite !!! alors moi aussi je suis troublée !!

    cordialement

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