Tennisman, un dangereux métier à TOC.

 Peut-être êtes-vous de ces privilégiés qui suivent les matchs de tennis du Grand Chelem. Sur la chaîne publique pour R. Garros, Canal+ pour Wimbledon. Compte-tenu de la longueur des matchs, nous avons tout le temps d’observer les participants, et en particulier, les joueurs. Dès lors, on ne peut que constater les risques ce métier. S’ils étaient obligés de travailler jusqu’à la retraite, il est certain qu’ils devraient bénéficier du CPA, de la retraite anticipée en raison d’un pourcentage de handicap élevé. Ils s’arrêtent fort heureusement assez jeunes pour échapper à des TOC définitifs.  Les exemples sont nombreux et variés. Mais tous ne sont pas atteints également des risques divers.  Les années passent, et le jeune N°1 mondial n’a jamais eu le temps de soigner sa furonculose fessière. Presque tous les joueurs sont contraints de porter un maillot mal cousu. Il n’est pas une minute où ils ne remettent en place la couture d’épaule. Soit les équipementiers sont des bourreaux et leurs stylistes des incapables, soit le TOC est une rendue obligatoire pour que le public voit à chaque service la marque du joueur. Il en  est de même pour les serviettes qui suivent le joueur, au plus grand bonheur des ramasseurs de balles. En effet, qu’il fasse chaud, qu’il fasse frais, d’un geste de la main, sans un mot, le joueur signifie le besoin de s’essuyer le visage. Dès la première minute, il ruisselle. N’est-ce pas un métier déshydratant ? Surtout que la serviette ne suffit pas, il faut lui y adjoindre un épongeage du front avec son poignet de tennis. Il importe aussi de signaler les dégâts de ce sport sur la chevelure. La tête est souvent sertie d’un bandeau. Lequel, de faible qualité, oblige le joueur à remettre ses cheveux derrière les oreilles à tout bout de set. La raquette aussi pose des problèmes. Les joueurs n’arrêtent pas de s’abimer les ongles pour ajuster les cordes. Usant à la longue.   Tous les 9 jeux, les balles sont changées. Les amateurs en suivant ce rythme auraient beaucoup à dépenser pour pratiquer leur sport préféré. Mais ce n’est pas tout, le joueur professionnel se doit d’examiner chaque balle avant de choisir les 2 meilleures, qu’il fait rebondir une dizaine de fois avant de servir. Certes, le métier de tennisman est bien payé pour les risques encourus.