Les tests cliniques : A essayer ou pas ?

 C4N nous offre l’opportunité de nous exprimer sur tous les sujets, de pouvoir échanger nos expériences personnelles et professionnelles afin de pouvoir nous enrichir et élargir notre vision du monde. L’objet de cet article est de vous faire part de ma modeste expérience concernant les tests cliniques. Concrètement, afin de pouvoir améliorer mon triste pouvoir d’achat, j’ai été tenté d’expérimenter le rôle de cobaye médical sur deux études. Voici mon témoignage.

Une chose est sûre, pour tout ceux qui sont tenté par ce moyen pour tenter de mettre un peu de beurre dans les épinards, une phase de réflexion doit être préalable.

Est-ce que de l’argent justifie le fait de mettre sa vie en danger ? J’ai pensé naïvement que l’expérience méritait d’être tenté et je me suis donc lancé en quête d’un teste clinique.

Quelques entreprises proposent à des volontaires ce genre de tests. Les grands laboratoires émettent des demandes de tests sur certains produits déjà commercialisés ou en cours de l’être. Les sujets peuvent être très vastes : hypertension, dépression, allergies…

Sur Internet, il suffit de taper « test cobaye » pour accéder à toutes ces offres. Il existe plusieurs conditions essentielles pour pouvoir postuler :

Tout d’abord être en bonne santé. La plupart des tests est adressé à des volontaires en bonnes santé. Bien sûr, certains médicaments sont à tester sur certains personnels présentant des particularités pathologiques (diabète, allergie, …).

Un autre critère très restrictif est la disponibilité attendue des volontaires. Certains tests demandent de nombreux passages en clinique et notamment des phases plus ou moins longues à l’hôpital.   

Pour l’avoir testé, je peux vous garantir qu’il s’agit d’une épreuve difficile, mettant à rude épreuve la patience et la force mentale.

La rémunération associée est-elle à la hauteur ? Crise oblige, les compensations financières sont de moins en moins attractives et la somme allouée n’est pas toujours proportionnelle à l’investissement personnel qui a été consenti.

Si ce genre d’expérience est à conseiller aux personnes sans emploi et bénéficiant d’un emploi du temps parfaitement adaptable, les tests cliniques demeurent pour les volontaires actifs un véritable casse-tête en terme d’organisation qui n’est pas toujours rémunéré à sa juste valeur, sans compter les effets secondaires éventuels.