Cela fait déjà un moment qu’on en parle et cela sera paraît-il opérationnel d’ici quelques années ; on pourra se servir de notre téléphone comme porte-monnaie. Mais attention cela n’est pas sans risque, si l’on en croit les dernières révélations faîtes par l’élite internationale des pirates informatiques qui mettent en évidence la vulnérabilité de ces nouveaux moyens de paiement.
La révolution technologique en marche propose régulièrement de nouveaux appareils toujours plus performants qui offrent de multiples applications qui facilitent notre vie quotidienne. Ainsi, grâce à son téléphone, il sera bientôt possible de payer toutes nos dépenses courantes, il suffira d’approcher son appareil d’une borne de paiement dans un lieu de ventes et de prestations diverses, pour payer en un laps de temps très court.
Cette nouvelle technologie est basée sur l’utilisation de puces appelées NFC (near field communication), qui par des ondes radio transmettent des données chiffrées à un terminal de paiement. De nombreux opérateurs veulent être les premiers à proposer ce type de service à leur clientèle, mais la vulnérabilité de cette nouvelle technologie pose problème, face aux pirates qui peuvent être capables de récupérer toutes les données du téléphone et en l’occurrence les codes de paiement. Pour eux le processus de piratage est le même que ce soit sur un téléphone ou sur un ordinateur, il paraît donc nécessaire de travailler davantage pour sécuriser au maximum cette nouvelle technologie, si l’on veut que ces nouveaux services soient adoptés par une large clientèle.
Et en matière de protection contre le piratage, la France est loin d’être au plus haut niveau, si l’on tient compte des piratages industriels dont font les frais certaines entreprises françaises En 2010, selon des études spécialisées, près de 70 % d’entre elles ont été victimes d’attaques informatiques.
Même s’il paraît impossible de contrer toutes les parades que ce soit au niveau des nouveaux moyens de paiement comme des paiements actuels, par chèque ou par carte bancaire, il est tout de même essentiel d’augmenter le niveau de ces nouvelles applications financières, si l’on veut qu’elles soient utilisées par tous en sécurité.