Après la libération des 19 otages sud-coréens, le porte-parole des talibans, Qari Yousef Ahmadi, affirme qu'ils continueront les enlèvements des ressortissants des pays alliés des États-Unis, vu les excellents résultats de cette dernière prise d'otages.
Cette annonce, que le porte-parole des talibans a faite à l'agence Associated Press, confirme les craintes qui avaient suivi la décision du gouvernement sud-coréen de négocier directement avec les ravisseurs la libération de leurs nationaux. Si ces négociations ont heureusement donné d'excellents résultats, les Sud-Coréens ont, en contrepartie, garanti qu'ils quitteraient l'Afghanistan avant la fin de l'année. Et c'est là le problème, car si les Sud-Coréens ont obtenu ce qu'il voulait, les talibans aussi… Ce qui justifie leur désir de renouveler l'expérience.
Que faut-il faire en cas de prise d'otages, faut-il négocier comme le fait toujours la France, ou faut-il au contraire refuser toute négociation comme le font les Américains ? Hélas, vu le nombre d'otages retenus de par le monde, cette question reste cruellement d'actualité.
Il faut négocier coûte que coûte : on n’a pas le droit, même pour raison d’état, de risquer la vie d’une ou de plusieurs personne(s)!
Mais, tout d’abord, ne faudrait-il pas éradiquer la grande misère, le chômage, la corruption, le travail des enfants ? : ces mesures permettraient de lutter efficacement contre les Islamistes, qui, comme les Communistes, se mettent en avant en se prétendant « défenseurs de tous les miséreux » !
Beaucoup de pays, en particulier l’Afghanistan d’Amid Karzaï devraient se mettre à l’ouvrage pour prendre à bras le corps ces problèmes !