Ces derniers jours, nous avons affaire au « buzz » de Le Pen au second tour selon les sondages.

En effet selon l’institut Harris Interactive, 24% des intentions de vote iraient envers Marine Le Pen. Dans tous les cas de figure, Madame Le Pen se hisserait au second tour. Sarkozy se ferait éliminer si Dominique Strauss-Kahn représentait les socialistes selon le sondage. Dans tous les cas de figure avec Martine Aubry ou François Hollande au premier tour. Ces derniers se feraient dépasser par la présidente du Front National.

Dimanche dernier, Marine Le Pen a réagi face à ces résultat en expliquant qu’elle « ne part pas pour faire de la figuration ».

Un nouveaux 21 avril arriverait donc dans tous les cas de figure si les élections avaient lieu demain.

Pour le moment, il n’y a pas eu de sondages de second tour sur un hypothéthique « Le Pen – DSK » ou « Le pen – Sarkozy ». Cela ne devrait pas tarder compte du contexte. A croire qu’on à affaire à l’Anthéchrist !

La classe politique s’enflamme (tous partis réunis) et chacun se renvoient la faute mutuellement (faute de mieux). En effet la politique française a toujours consisté à pointer du doigt le parti opposé donnant ainsi un sentiment de « liberté politique » aux votants mais la résultante demeure depuis plusieurs décennies toujours pareille.

Donc la porte-parole du Parti Socialiste renvoie sans grande surprise la faute sur la politique du président comme d’habitude.

Le président du MoDem, François Bayrou, discret ces derniers temps explique « un effondrement des deux forces dominantes : UMP et PS ».

Les principaux partis justifient ces sondages comme un argument de taille en faveur d’un nombre de candidats réunis afin de réduire les différents petits bateaux qui plombent les ailes de la gauche depuis des décennies dans les différentes élections.

 

Lorsque les sondages donnent un de leur leaders premiers en intentions de vote, cela ne semble point les déranger. Et pourtant, pour certains, un DSK au second tour effraie bien plus qu’une Le Pen au second tour (par rapport à certaines affaires lorsq’il était ministre sous le gouvernement Jospin).

Bizzarement, dans la presse, cela est devenu un combat de critiquer ces sondages mais à ce qu’on sache personne n’a été là pour critiquer un sempiternel droite-gauche au second tour. Ce n’est pas parce que leurs partis n’est pas accompagné d’un « extrème » qu’ils sont moins dangereux pour la république (c’est comme les cigarettes et veuillez m’excuser cette amalgame douteuse).

 

En soi, nous avons affaire une fois de plus à l’hypocrisie pure et simple de la politique française.

Prochain round au prochain sondage si Le Pen est en tête de fil des sondages.

Si c’est Sarkozy ou DSK, dormez tranquille, il n’y aura rien à dire et à voir pour se plaindre…