Les secrets du low cost

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Le low cost envahit tout, il y a même des coiffeurs, des salles de sport, mais comment font-ils ?
Voici le secret…

Économie, économie, rien n’est trop beau pour faire des économies, et pour cela il y a un mot magique : le low cost. Après les supermarchés, les magasins de meubles ou d’électroménager, il y a aujourd’hui des salles de sport ou des salons de coiffure low cost, alors comment font-ils pour baisser les prix, pourquoi chez un coiffeur low cost le tarif du shampoing, coupe brush est à 20 euros au lieu de 35 euros ?

 

Pour pouvoir faire du low cost, le concept est simple: enlever ce qui est superflu!! Dans les magasins il y a moins de salariés, les produits sont présentés aux clients sur des palettes, dans les cartons, pas de fioriture dans les étiquettes ou la présentation. Pour les salles de sport c’est pareil, les douches sont payantes, pas de serviettes à disposition, les appareils de musculation sont basiques, mais performants et il faut oublier le coach perso.

Dans les salons de coiffure, pas de fleurs, ni de café offert, ni de massage du cuir chevelu, le rendez-vous est optimisé et dure le moins longtemps possible. La prestation est faite par des professionnelles là aussi sans fioriture, oubliez sérum et autres masques nourrissants pour les cheveux, c’est le basique du basique, mais n’est-ce pas ce que l’on demande !

 

En fait, nous nous rendons compte que si les prix ont explosé c’est qu’un maximum de services annexes s’est greffé sur des prestations de base, des chichis que certaines adorent, mais d’autres s’en passent très bien et préfèrent payer moins cher pour se faire plaisir.
Heureusement certains ont enfin compris cela et c’est pour cela que les enseignes low cost arrivent sur le marché et bien sûr connaissent un réel succès. Profitez sans crainte du low cost, le rapport qualité/prix sera parfait, avec une entière satisfaction du service payé.

 

4 réflexions sur « Les secrets du low cost »

  1. C’est du « markétinge » de base. Avant, dans l’ancien temps, celui que les moins de vingt ans…, on achetait un produit pour ces caractéristiques fonctionnelles et esthétiques. Aujourd’hui, on ne vend plus des « produits », mais des « étiquettes ». On n’achète plus une « chose » mais un « prix » ! Peu importe ce que l’on achète du moment que c’est une « bonne affaire ».

    La question économique fondamentale du con-sommateur des temps modernes est devenue :
    « A partir de quel prix, la merde est elle une bonne affaire ? »

  2. Tout ça à cause des communistes qui ont infiltré les administrations. Hein kiliedi ?

    Pour en revenir au sujet, il est vrai que l’idée de supprimer le superflu est un bon concept. Mais… ce n’est pas celui de la plupart des enseignes low-cost.
    En particulier, ce n’est pas le cas des supermarchés : les « discount » ont un budget publicité conséquent, moins d’employés, certes, un prix un peu plus bas, mais surtout une qualité beaucoup plus basse sur un grand nombre de produits, en particulier les produits alimentaires.

    Les réductions de personnel et la baisse de la qualité entraîne bien une économie. Mais en général pour l’entreprise, pas pour les clients.

    Vous pouvez vérifier sans attendre ce que j’avance : prenez un produit dans un supermarché normal et dans un discount. Le produit étant naturellement identique en tous points (même marque).
    Les prix seront les mêmes.
    Alors que, quand bien même le produit soit de marque (donc cher), il devrait être moins cher dans le discount, puisque les frais de présentation dans le magasin (compris dans le prix) sont moindres.

  3. En tout cas, je vois le prix du bagage grimper sur Wizzair, par ex., et quelques trucs pour faire grimper la note (enregistrement en ligne : aucun intérêt si on a un bagage à faire enregistrer à l’aéroport, ce qui alourdit encore la note).
    Au fait (pour l’auteure, les autres n’y verront rien) : ce n’est pas mieux présenté comme cela ?

  4. Pour être honnête, je dirais que le « low cost » est quasiment voué à disparaitre, alors que le secteur du luxe, du produit cher, ne s’est jamais aussi bien porté.

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