Les sacs de plastique

De nos jours, presque tous nos gestes ont des répercutions sur l’environnement. Que se soit le réchauffement de la planète, la fonte de la calotte glaciaire ou l’acidification des océans, tous nous préoccupent et nous menacent. C’est pourquoi je tente de sensibiliser les gens autour de moi à faire de petits gestes pour l’environnement. Dans le texte suivant, il sera question des sacs de plastique et de leurs conséquences. Enfin, vous retrouverez quelques suggestions d’actions pour faire votre part et aider notre planète à mieux respirer.

Statistiques

Chaque année, un québécois utilise en moyenne 350 sacs de plastique. C’est donc,

seulement pour notre province, environ deux milliards de sacs qui se retrouvent dans l’environnement annuellement. Pour l’ensemble de la planète, ce chiffre s’élève à mille milliards. Enfin, pour une utilisation de 20 minutes, ceux-ci prennent approximativement 400 ans à se dégrader.

 

Leur fabrication

Revenons un peu en arrière car, avant d’utiliser un sac pour transporter quelques babioles, celui-ci doit passer par un processus de fabrication. Si le sac de plastique est si populaire, la raison est simple; son coût de production est très abordable. En effet, contrairement au sac biodégradable qui coûte 8¢ à 10¢ à produire, le bon vieux sac de plastique en coute 5¢. Par contre, il n’y a pas que des avantages à le produire. Comme nous le savons, le plastique est une matière composée de gaz naturel et surtout de pétrole, une ressource qui risque de complètement s’épuiser dans les prochaines années. Si en lisant ces lignes vous décidez de vous tourner vers le sac de papier, je vous arrête tout de suite. En effet, celui-ci à besoin de plusieurs arbres pour voir le jour. Enfin, que se soit le sac de plastique, le sac biodégradable ou le sac brun, tous rejettent une grande quantité de gaz à effet de serre dans l’environnement lors de leur fabrication.

Conséquences

Lorsqu’ils se retrouvent dans nos parcs, nos rues et nos endroits publics, les sacs de plastique polluent le paysage. De plus, il arrive qu’ils bouchent les égouts. Au Bangladesh, les sacs de plastique ont été bannis en raison des nombreux problèmes qu’ils causaient dans les égouts des centres urbains. Ensuite, une fois au dépotoir, ceux-ci peuvent contaminer les sols et avec le temps, être une menace pour la nappe phréatique. Finalement, ceux qui souffrent le plus des sacs de plastique sont certainement les espèces aquatiques. Chaque année, des milliers d’oiseaux marins, de mammifères marins et de poissons mangent les sacs qu’ils prennent pour de la nourriture.

Petits trucs pour réduire notre consommation de sacs de plastique

Un sac est un outil pour transporter plusieurs choses à la fois. Ainsi il nous facilite la tâche. Je me demande donc quelle est l’utilité d’un sac lorsque l’on nous met une efface ou un minuscule paquet d’aiguilles dans un sac pour après mettre le tout dans notre bourse. Il est inconcevable qu’à l’heure actuelle, dans la majorité des commerces, on ne pense pas à nous demander si on veut un sac. Tout comme moi, vous avez certainement observé que le premier réflexe qu’ont les caissières est de mettre nos articles dans un sac. Ce qui arrive souvent avec cette façon de faire, c’est que les gens qui désirent mettre leurs articles dans leur sacoche n’ont pas le temps de dire qu’ils refusent de prendre un sac. Il est donc plus simple et moins gênant de le prendre au lieu de demander que l’on vide le sac. Si les commerces attendaient un court instant et en profitaient pour faire payer le client avant d’emballer les objets, les gens auraient le temps de mentionner qu’ils ne désirent pas prendre de sacs. C’est si simple de prendre l’habitude de demander aux clients « Voulez-vous un sac? » et la majorité des gens, en leur faisant penser qu’il n’est pas obligatoire d’en prendre un refuse tout simplement.

Les sacs réutilisables

Depuis quelques temps, nous avons constaté un changement radical dans nos épiceries. En effet, plusieurs personnes apportent leurs propres sacs réutilisables ou leurs paniers. C’est donc une preuve que les gens se soucient de l’environnement. Par contre, cela m’amène à vous poser une question : « Pourquoi ne pas continuer dans cette bonne voix et faire la même chose lorsque vous allez faire des courses au centre d’achat? » C’est une bonne habitude à prendre de trainer dans notre bourse ou notre poche un sac de coton à votre goût ou un sac de plastique déjà utilisé auparavant. Vous économiserez donc plusieurs sacs pollueurs.

Un peu plus loin de nous

  • Au États-Unis, San Francisco a été la première ville à interdire la production et la distribution de sacs de plastique;
  • Au Manitoba, dans la ville de Leaf Rapids, les sacs ont également été bannis;
  • En Irlande, ceux qui désirent utiliser un sac de plastique doivent payer 25¢ pour chacun;
  • Dans plusieurs pays d’Europe, les sacs ne sont pas à la portée des gens et on doit demander pour en avoir.

Pour conclure, nous avons un travail immense à faire soit de réduire voire même de complètement arrêter d’utiliser des sacs de plastique. Pour le bien de notre planète, il est important que chacun fasse ça part. Prioriser les sacs biodégradables, utiliser des paniers pour l’épicerie et faire nos commissions avec un sac en tissus sont toutes des petites actions qui permettront d’économiser des vies aquatiques, améliorer le paysage et éviter la pollution. Des petits gestes auront certainement de grandes répercutions si tout le monde y met du sien!

Bibliographie Sites internet

http://www.mddep.gouv.qc.ca/jeunesse/sais_tu_que/2005/0505-sacs-plastiques.htm

http://www.eausecours.org/grand%20public/Dossiers/Pollution/a007.htm

http://www.cyberpresse.ca/article/20070430/CPMONDE/70430011/6108/CPENVIRONNEMENT

http://science.howstuffworks.com/great-pacific-garbage-patch.htm

Par Mireille Thériault

Alma