On peut en douter depuis que ce fameux passage à l’euro a pratiquement transformé nos francs anciens en « presque euros » dans certaines villes ou régions. C’est un peu exagéré pensez-vous ? Peut être pas pour tous les produits consommés en salle ou en terrasse ou à certaines heures de la journée . Pour ne parler que du sujet en question, c’est à dire les restos. Pas la peine de se cacher, la fréquentation devient une préoccupation pour un grand nombre de restaurateurs. La constatation est sans appel. Il faut dire que la conjoncture désormais aléatoire ne manque pas d’assombrir un peu plus le ciel du consommateur qui a du mal à y trouver son compte quand il négocie le « petit noir du matin » à 2€60 ou le plat du jour de midi à 18. Alors que ledit consommateur ne peut espérer aucune amélioration notable pour ses propres finances en 2009.

Restos tous responsables et coupables alors ? Non, bien entendu, mais les restaurateurs ont plutôt intérêt à mieux soigner leur cuisine. Des plats mieux garnis, des produits de meilleure qualité, un effort de présentation et d’accueil, plus de professionnalisme en somme car trop de capitaux ont investi la restauration pour gagner très vite de l'argent sans connaître les principes du métier.

On verra si la diminution de la TVA – qui se fait attendre – et présentée comme la panacée influera durablement sur les prix . Comme tous, les restos sont également victimes de la spirale infernale des prix que personne n’a encore identifiée précisément. S’appelle-t-elle : inflation ? Les chiffres disent que non. Cela s’apparente plutôt à une espèce de réaction en chaîne incontrôlable. Toutefois tout le monde subit cette spirale et constate qu’elle fait augmenter les prix en permanence sans que personne ne puisse savoir l’enrayer ni discerner à qui précisément profite le crime.