A trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se brûler. Et forcément, il en est toujours pour vous le rappeler.
La querelle des dangers inconnus de Facebook refait surface épisodiquement. Oui, c'est un scandale, les réseaux sociaux utiliseraient nos données personnelles. Ils veulent les commercialiser, développer la publicité ciblée… Et bien entendu, cela favorise la cybercriminalité, l'usurpation d'identité et autres horreurs qui alimentent les chroniques judiciaires. […/…]
Mais heureusement, quelques chevaliers partent à l'assaut des forteresses des réseaux sociaux afin de protéger le bon consommateur qui ignore que l'on traite ses données.
Tout ceci relève du franc idéalisme. Dès leurs débuts, les réseaux sociaux portaient en eux les germes du ciblage comportemental, les risques d'une surveillance accrue à la Big Brother, d'une cession massive de données à des tiers. Dès leurs débuts, les réseaux sociaux annonçaient un individualisme voyeur qui prend le temps de se montrer aux autres, de fabriquer son image, de s'inventer un grand nombre d'amis, de se faire connaître dans tous les aspects de son existence. S'il est intéressant que je publie mon CV, ne le serait-ce pas tout autant que je parle de moi ?
Car finalement, ne suis-je pas quelqu'un de passionnant ?
Alors, on peut difficilement vouloir s'exhiber devant tout le monde et dans le même temps refuser que l'on utilise les données que l'on montre au monde. La loi du 6 janvier 1978 sur les données personnelles, l'article 9 du code civil protègent les droits de la personnalité mais uniquement de la personne non consentante.
Un monde en dehors de Google et Microsoft
Pour ceux qui veulent profiter des intérêts des réseaux sociaux sur un mode plus sécurisé et dans un environnement type libre au sens Open source, je leur conseille de tester Xelid (http://www.xelid.com), nouveau réseau social développé avec une technologie indépendante, MLstate.