Les réseaux sociaux pour traquer les criminels

Interpol vient de lancer l’opération « Infra-Red » qui consiste à utiliser les réseaux sociaux tels que Facebook pour retrouver des criminels dangereux.

L’Organisation international a diffusé via Internet les portraits de 26 personnes fichées pour des faits graves.

450 criminels seront à terme poursuivis grâce au Web dans tous les pays.

Pour l’instant, une centaine d’individus ont été retrouvés et arrêtés. Cette méthode est utilisée pour les cas difficiles, quand on n’a aucune piste.

En 2007, un pédophile canadien surnommé Vico a été identifié et arrêté en Thaïlande grâce à la diffusion de sa photo sur le Net. Plus de 300 personnes s’étaient manifestées pour aider la police.

«Il y a plus de chances que quelqu’un reconnaisse l’un de ces fugitifs sur un site de réseau social ou dans un espace de discussion qu’en le croisant dans la rue», explique Martin Cox, coordinateur de l’opération «Infra-Red».

Il semble que l’espace sécurisé dédié à cette opération soit pris d’assaut à tel point qu’il est parfois inaccessible.

Beaucoup de ces délinquants recherchés utilisent souvent Internet. Certains ont été retrouvés parce qu’ils jouaient fréquemment en ligne.

Revers de la médaille, il faut se méfier des internautes qui voudraient jouer les justiciers solitaires. Mais les initiateurs de ce projet sont conscients de ce problème et demandent aux internautes de les contacter dès qu’ils pensent avoir une information et de ne surtout rien entreprendre de leur côté.

Voilà l’occasion de montrer qu’Internet peut être un outil au profit de la police et non pas comme le pensent certains hommes politiques la source de tous les vices.