Les cours du blé ont considérablement augmenté au mois de juillet dernier avec une hausse de 40 % ils ont atteint leur plus haut niveau depuis 2 ans.

Simple spéculation, rééquilibrage des cours qui étaient au plus bas ? Faut-il  déjà s’attendre à une augmentation des produits de base ? Les avis sont partagés.

 

Une des premières causes de cette flambée des cours du blé, c’est la sécheresse due à une canicule exceptionnelle qui sévit depuis plusieurs mois en Russie, (3e exportateur mondial) et qui risque de diminuer de moitié cette année, les exportations de blé de la Russie vers le reste de la planète.

 

Cet événement climatique, n’est pas spécifique à la Russie, l’Inde, le Pakistan, Canada, autres producteurs de blé, ont connu eux aussi des précipitations et des inondations importantes qui mettent en péril les récoltes.

 

Tout cela a généré des tensions des cours du blé sur les marchés internationaux, qui sans craindre de pénurie prévoient cependant des limitations de cette céréale au niveau mondial dans les mois à venir.

De plus des mouvements spéculatifs, attirés par le niveau élevé des cours des matières premières, se font sur la base de la forte flambée des cours actuels du blé.

 

Certains économistes pensent que l’envolée du prix des céréales de base est une bonne chose dans la mesure où il fait prendre conscience qu’il n’y a pas que le défi énergétique qui traverse ce siècle mais aussi le défi alimentaire et que cette situation de hausse des cours ne constitue qu’un rééquilibrage du marché, tombé au plus bas ces deux dernières années.

 

Les répercussions de cette hausse du cours des matières premières agricoles se feront de façon différente selon les situations. Les éleveurs tout d’abord, qui vont payer plus cher l’alimentation animale pour leurs bêtes et puis certains produits transformés à base de blé qui risquent de supporter une augmentation d’ici quelques temps.

 Quant au prix de la baguette de pain, le blé ne représentant que 5 % du prix, elle ne devrait augmenter que de quelques centimes, mais cela restera cependant toujours un argument pour justifier une éventuelle hausse.