Alors que Paris condamnait la répression sanglante des manifestations en Iran, une jeune étudiante française se retrouve accusée d'espionnage pour le compte l'occident…

La diplomatie française aura fort à faire dans les jours à venir pour faire libérer la jeune étudiante française, Clotilde Reiss, âgée de 23 ans.

La jeune femme s'est vue refuser l'accès à l'avion mercredi à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle prenait le chemin du retour. Elle est détenue en ce moment à la prison d'Evin de Téhéran.

Nicolas Sarkozy a demander sa libération 'à très bref délai' selon ses termes et a déclaré que les accusations dont la jeune femme fait l'objet de 'hautement fantaisistes'.

Le président français a ajouté 'Qu'on kidnappe et qu'on retienne les ressortissants français au prétexte d'espionnage, ça, personne ne peut l'accepter'

C'est hier soir que Bernard Kouchner a parlé de cette détention et c'est Eric Chevallier, porte parole du Ministère des Affaires Etrangères, qui a convoqué l'ambassadeur de l'Iran.

Cet otage politique vient s'ajouter aux employés de l'ambassade britannique à Téhéran, détenus eux aussi par le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad pour avoir 'joué un rôle important dans les récentes émeutes'. Ce qu'a formellement démentit Londres.

Le malaise entre Téhéran et les capitales européennes se creuse un peu plus et la menace d'une action commune des pays de l'Union européenne contre l'Iran se profile selon la déclaration de Nicolas Sarkozy

Il devient évident que les événements enfoncent chaque jour un peu plus Téhéran vers le point de non retour. Le régime démontre son impuissance face à la révolte de pans entiers de sa population.

Seul le conseil des sages peut encore intervenir. Mais le fera t'il ?