font psichtt, mais pas tout à fait !
Il y a des cafteurs partout qui n’hésitent pas à dévoiler des propos qui sont émis à huit clos lors d’une réunion footballistique du 8 novembre 2010 sur la composition de l’équipe de France, propos tenus par de hauts responsables François Blaquart directeur technique national en chef qui aurait proposé des critères de discrimination de joueurs de 12 ans aux pôles de formation nationaux, et le sélectionneur Laurent Blanc mêlé à cette réunion en tant qu’invité qui se serait fait piégé ? L’information à Médiaparte viendrait d’Andrée Mérelle ancien joueur et entraineur au centre de formation du foot Français de Clairefontaine de 2004 à septembre 2010. Andrée Mérelle, n’aurait jamais entendu parler de quotas, mais licencié de la FFF il a pu s’exprimer, et ses propos, «on me reprochait déjà à mon époque de prendre autant de blacks que de beurs, des binationaux en quelque sorte que l’on forme, que l’on paye et qui vont jouer à l’étranger».
Dévoilée à Médiaparte cette information a fait le tour de France voire du Monde, d’autant plus lorsqu’il s’agit du foot sport national, sujet délicat par ce que vitrine de la France qui ne regarde pas à montrer notre équipe nationale avec un nombre de blacks sinon égal ou supérieur aux blancs. Choquant pour beaucoup d’autant que d’autres Nations prestigieuses au palmarès éloquent n’ont pas dans leur équipe des joueurs de couleur de peau différente. Cela voudrait-il dire qu’ils sont racistes par ce qu’ils écarteraient de leurs centres de formation des joueurs d’une couleur différente de la couleur de leurs nationaux ? Ou tout simplement par ce qu’ils auraient de meilleurs joueurs nationaux ou bien que d’autres joueurs de couleur de peau différente n’auraient pas la nationalité du pays dans lequel ils vivent ? Tout est envisageable, seulement nous nous avons des territoires d’Outre-mer ou leurs habitants de couleur de peau différente sont des Français, alors n’est-il pas normal qu’ils soient dans notre équipe nationale d’autant plus s’ils ont les qualités footballistiques que nous avons besoin. On se trouve là dans de la politique sous le lobbying du Front national, c’est dans l’air du moment, il faut rejeter l’immigré. Il y en aurait trop confondant au passage ceux qui sont Français de peau noire et ceux qui auraient les deux nationalités et ceux ne sont pas Français. Il n’est pas marqué sur leur front «je suis Français d’Outre-mer», «je suis binational», il est donc difficile de les distinguer, l’amalgame est vite fait. Mais dans notre équipe, ils sont Français et n’est-ce pas cela qui compte.
Le fond du problème des binationaux que l’on forme et vont finalement jouer ailleurs s’est-on demandé pourquoi ? Quel est le malaise qu’ils ressentent, l’attrait du pays de leur origine, les avantages offerts ? Le climat politique et le racisme sous-jacent ? Ou tout simplement comme les cadres de nos grandes écoles qui eux sont Français avec un diplôme prestigieux en poche, ne vont-ils pas travailler dans des pays ou ils sont mieux rémunérés et considérés ?
On aimerait bien qu’il y ait plus de blancs, non pas par racisme mais tout simplement par ce que nous sommes majoritairement plus nombreux, et c’est là que le problème se pose. Pourquoi, probablement que nos jeunes métropolitains n’aiment le foot qu’à la télévision, ou que tout simplement comme la majorité de ceux qui font du sport dans leur adolescence et qui abandonnent leur engagement sportif vers 12-14 ans, et pas qu’au foot, cela se voit dans tous les sports. Il faut reconnaître que les Français sont peu sportifs et peut être moins encore que les populations des pays d’Europe ou des joueurs dans les équipes nationales sont encore de même couleur. C’est une constatation qui est vraie pour beaucoup de pays, les meilleurs footballeurs sont bien souvent issus de pays en voie de développement, regardons les Brésiliens et d’une façon générale les pays latin. Dès leur enfance les enfants jouent au ballon dans les rues, en France c’était le cas il y a quelques décennies, mais ce n’est plus vrai. Il ne faut donc pas s’étonner que des blancs n’arrivent pas au niveau national, et la mise en place de quotas ne résout rien s’il n’y a pas de postulants.
Il faut aussi considérer les qualités sportives et physiques des joueurs, les petits sont moins recherchés que les grands, le jeu de tête est primordial, les frêles aux costaux, le sens du placement en pénétration à la finesse de style, la vitesse de pénétration au jeu de passes autant de qualités qui sont utiles au sein d’une équipe. Le sélectionneur et l’équipe technique doivent prendre en compte ces paramètres et comme les joueurs binationaux qui sont d’origine Africaine ont plus que les autres ces qualités, il est évident que ce pose pour eux le problème de la couleur de peau, une équipe nationale composée que de black poserait des problèmes même s’ils sont tous Français !
En fait le rapport de la commission d’enquête de la FFF sur l’instauration de critères de discrimination au sein de la DTN et publié le 10 mai, mis en ligne sur le site Médiaparte, indique bien «absence d’éléments matériels d’une mise en place de quotas», cela viendrait de l’ambiguïté de la phrase du Directeur technique national, «il va falloir baliser en non-dit sur une espèce de quota mais, il ne faut pas que ce soit dit».
Page 4, le rapport spécifie, «la présente enquête peut établir, au vu des éléments précédemment cités, que même si une inégalité de traitement a pu être envisagée, aucun critère discriminatoire fondé sur l’origine ou l’apparence physique n’a été appliqué», en d’autres termes circulez à rien à voir.
«Mais les joueurs binationaux qui souvent sont d’origine Africaine, ont en outre des caractéristiques physiques qui ne correspondent plus au nouveau projet de jeu du football Français, la solution est donc de réduire leur nombre». Comme l’admet l’un des participants, «tout est lié» dans ce sport ou sont associés à la fois les capacités footballistiques, la couleur de peau et la binationalité .
Tout ceci résulterait d’une réflexion sur le profil des joueurs de demain comme suite au fiasco de la coupe du monde à Knysna à la suite d’un séminaire à Ouistreham lors d’un échange verbal stigmatisant des joueurs en fonction de leur couleur de peau ou de leur religion aurait eu lieu, selon Monsieur Mohamed Belkacemi conseillé technique national pour le football dans les quartiers défavorisés, entre lui et d’autres membres de la DTN, en particulier Monsieur Luc Rabat, DTN adjoint, lorsqu’il a fallu analyser, pas seulement sur un plan technique ou tactique, l’échec des Bleus en Afrique du Sud. Cette altercation verbale le conduisit, quatre mois plus tard, à enregistrer, à leur insu, une réunion de la DTN «pour se protéger», selon lui, s’il venait à être pris à partie.
La position de Monsieur Belkacem en contact avec auprès des quartiers défavorisés, a fait qu’il aurait témoigné auprès des dirigeants du foot des dérapages qui pouvaient avoir lieu lors des réunions de la DTN. De plus, il aurait mal digéré la suppression de son bureau à Clairefontaine sans en avoir été avisé, marquant envers lui un manque de considération de la FFF. Messieurs Prévosto Directeur général adjoint de la FFF et Blaquart auraient entendu les inquiétudes de Monsieur Belcacem, et Blaquart lui aurait dit, «tu as raison, on a dérapé, je suis prêt à rencontrer les gens dont tu parles», à savoir des spécialistes des questions sociales et religieuses. Pour des problèmes d’agenda, aucune rencontre de ce type n’a eu lieu à ce jour.
En fait l’enquête de Médiaparte si elle a permit de soulever une dérive discriminatoire «les dirigeants du foot Français veulent moins de noirs et d’arabes», ce n’est pas vrai en termes d’application mais seulement en termes de réflexion. De plus cette enquête confirme également qu’aucun membre élu de le FFF n’a cautionné une politique raciste et la mise en place de critères de discrimination au sein de la DTN. La position de Laurent Blanc interpelé par l’enquête de Médiaparte «Laurent Blanc est-il raciste ?» A placé Monsieur Laurent Blanc dans une réflexion le conduisant à déclarer «être en colère contre lui même» contre les propos qu’il aurait tenus et ne pas concevoir qu’il ait pu les tenir, et s’être laissé déborder par l’absence de formalisme de la discussion, dans un débat qui, de plus, ne concernant pas sa fonction de sélectionneur.
Pour la ministre des sports Madame Chantal Jouanno, elle aurait estimé, mardi 10 mai, qu’il n’y avait pas «d’éléments ou de faisceau d’indices qui permettrait de dire qu’il y a atteinte à la loi de 2001 sur les discriminations» dans l’affaire des quotas qui secoue le football Français. «Il n’y a pas lieu de saisir la justice», a-t-elle déclaré lors de la présentation à la presse des conclusions de la mission d’inspection menée par des inspecteurs du ministère des sports. Reconnaissant tout de même que le sujet a été débattu mais de façon maladroite avec des sous entendus de dérive raciste, ce qui paraît exagéré. Il n’y a pas de preuves matérielles, et que tout ceci est confus voire ambiguë pour constituer une accusation de discrimination.
Pour elle rien ne montre que Laurent Blanc et le Directeur technique national aient soutenu un projet discriminatoire. En fait Laurent Blanc serait innocent et aurait découvert complètement le sujet et les propositions de solution envisagées. La ministre lave ainsi Laurent Blanc «rien ne montre que le sélectionneur cautionne des projets discriminatoires». Au contraire, «il s’efforce de remettre les valeurs au cœur du jeu», a-t-elle rappelé, tiré du Monde.fr. Quand à Mohamed Belkacemi, c’est aussi du blanchiment, il n’avait pas l’intention de déstabiliser la FFF n’ayant pas remis son enregistrement à la presse. Par contre, il est blâmé d’avoir enregistré une réunion privée à l’insu des participants, oubliant que c’est en partie grâce à lui que les dirigeants ont été alertés. Il pourrait être mis sur la touche mais elle souhaite son maintien au sein de la FFF.
Aux dernières infos, la FFF engagerait des mesures disciplinaires à l’encontre du DTN François Blaquart et du DGA André Prévosto dans le cadre de l’affaire des quotas selon l’AFP qui cite des «sources concordantes». Quand à Laurent Blanc la confiance lui aurait été renouvelée. Évidemment, Laurent blanc qui ne peut être considéré comme raciste est bien plus difficile à remplacer que les autres protagonistes de l’affaire de ces quotas, il doit donc être ménagé, mais rien ne prouve qu’il ne les approuvait pas. N’a-t-il pas envisagé de démissionner, il tient à s’excuser pour ses propos, c’est très violent je ne souhaite cela à personne aurait déclaré Laurent Blanc dans un entretien séparé à l’AFP.
«Parce qu’à un moment donné vous sentez que tout s’emballe, qu’il y a des amalgames qui sont faits et qui prennent une dimension au-delà du sportif. Vous êtes dans un engrenage et vous vous dites que vous n’avez pas choisi ce poste pour connaître ça et que si la solution est de partir, vous devez partir», Le Monde.fr .
Il n’est pas nécessaire d’être raciste pour que plus de blanc arrivent à égaler les joueurs de couleur et qu’un effort devrait être fait dans les clubs, mais cela demande la mise en place d’une politique sportive dont notre pays souffre depuis toujours. Nous ne voyons que le haut niveau, mais c’est à partir de la base qu’il se constitue, là est le problème.