Beauté et séduction  : voilà une affaire qui intéresse les hommes et les femmes depuis toujours. Car plaire est mieux que ne pas plaire, comme dirait M. de la Palice. Il y a néanmoins beauté et beauté, puisque l’on peut être beau par son corps ou par son esprit.

 

A telle enseigne que les plus grands séducteurs ou séductrices ne charment pas forcément leur entourage par des corps platinés ou moulés sur mesure, qui au fitness, qui par des opérations chirurgicales destinées à répondre aux standards en vigueur. A l’inverse, des hommes ou des femmes qui, quoi que beaux, sont des statues, une fois leur corps posé au milieu de la société, ne sont pas ce qui se fait de mieux pour séduire.

 

Pour autant, mieux vaut vivre avec son temps plutôt que contre lui. On portera donc, s’il s’agit, par exemple, de la coupe des cheveux, court quand la mode est aux cheveux courts,  long quand la mode est longue, blond platiné quand la mode s’inspire de Marilyn Monroe (dont la mention prouve d’ailleurs que la mode a besoin de précurseurs pour pouvoir s’épanouir durant un certain temps, avant que d’autres modes ne viennent se substituer aux anciennes grâce à de nouveaux précurseurs).
 
ET ce qui vaut pour la coupe de cheveux vaut également pour  le corps lui-même de l’homme, dont l’entretien et le remodelage, afin de le rendre plus sexy ou plus conforme aux exigences du temps, deviendra une activité très lucrative pour les spécialistes en ces domaines.

 

A part cela, on est belle, si l’on est une femme, par le parfum, les bijoux, le fard sur les lèvres ou les cils, les vêtements très fin, la coupe de cheveux, etc. toutes choses qui ne datent pas d’aujourd’hui puisque la coquetterie remonte aux temps les plus anciens.

 

Ceci dit, il y a coquetterie et coquetterie. Ainsi, si la femme de tel roi mérovingien du Moyen Age était une paysanne, dans son accoutrement kitch, la reine de Saba, ou Sémiramis, ou Cléopâtre  étaient des reines de l’orient si belles et si attirantes, par le pouvoir qu’elles détenaient, qu’elles rendront fous tous les prétendants – rois ou futurs rois eux aussi – à leur main (et à leur couche, cela va sans dire, mais encore mieux en le disant).

 

Et si l’on remonte à des temps encore plus anciens, les femmes égyptiennes, quand elles vivaient à la cour des rois pharaons, étaient aussi attirantes que les trois que je viens de citer. Et notament parce que l’on connaissait déjà, à cette époque, le fard les bijoux et tout le reste, ce fard fabriqué par des médecins chimistes qui, tout en tenant lieu de cosméticiens, lui avaient conféré des propriétés thérapeutiques. (Voir, à cet égard, et sur le reste – maquillage, produits cosmétiques du temps de l’Egypte ancienne -, la teneur du site http://www.egypte-ancienne.fr/les_cosmetiques.htm)