Dans mes précédents messages sur la cité de Morro do Chapéu (Bahia, Brésil), j’ai omis de citer le partenariat que les autorités de la cité ont récemment contracté avec des producteurs français venus de la région de Champagne.
Au termes de ce partenariat, les producteurs de la Champagne française, tous viticulteurs, ont installé de la vigne sur une importante surface située juste à l’extérieur de Morro, afin de tester la qualité du raisin qui sera récolté dans ce qui sert présentement de station d’essai.
Et si cette qualité est satisfaisante, le projet sera développé par l’adjonction de nouvelles surfaces appelées à recevoir les pinot noir, cabernet sauvignon, syrah, et autres types de raisin susceptibles de produire du champagne.
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Ce n’est là, à mes yeux, que le début d’une aventure qui pourrait se poursuivre grâce à de nouveaux partenariats avec des maisons étrangères spécialisées, non seulement dans la production des vins ou des champagnes, mais également dans celle de boissons alcoolisées à base de fruits, ces fruits qui poussent comme des petits pains ou comme des champignons (excusez l’expression) dans cette région de Morro qui, vu son climat tropical de montagne, est l’endroit idéal, à condition d’arroser régulièrement la terre, pour planter des arbres fruitiers de toutes sortes et fabriquer de l’alcool dans des distilleries aménagées à cet effet.
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Certes, la cachaca, tirée de la canne à sucre, est pour l’heure la boisson forte la plus appréciée des Brésiliens, mais rien n’empêche les entreprises étrangères venues s’installer dans la région, de développer la production d’autres types de boissons fortes.
Et si celles-ci ne seront pas vendues sur le marché brésilien, elles le seront certainement, vu la modicité des coûts de production, et grâce à des moyens de transport appropriés, dans d’autres régions du monde.
Avis aux amateurs