C’est le dimanche 25 septembre 2011 que vont avoir lieu en France, les prochaines élections sénatoriales quelque peu modifiées, pour pourvoir 170 sièges dans les 44 circonscriptions françaises concernées.

Jusqu’en 2008, le Sénat qui est la deuxième chambre du Parlement était renouvelé par tiers tous les trois ans. A partir des prochaines élections de septembre 2011, il va être renouvelé par moitié tous les trois ans, pour tenir compte de la réduction du mandat sénatorial qui passe de 9 à six ans.

La particularité du Sénat par rapport à l’Assemblée nationale est que ses membres sont élus au suffrage universel indirect par un collège électoral qui comprend l’ensemble des conseillers généraux, des conseillers régionaux, des députés de la circonscription, ainsi que des conseillers municipaux et de leurs délégués.

Ce ne sont pas les électeurs inscrits sur les listes électorales qui participent directement au vote comme c’est le cas pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

Cette particularité  fait que le rôle du Sénat est moins prépondérant que celui de l’Assemblée nationale dans nos Institutions françaises et qu’ont la qualifie de deuxième chambre.

Si le  rôle du Sénat est de représenter les collectivités territoriales et de voter les lois au même titre que les députés, le Sénat ne peut pas renverser le gouvernement par le vote d’une motion de censure et en cas de désaccord entre les deux assemblées, c’est toujours l’Assemblée nationale qui prédomine.

Actuellement le Sénat compte 343 sénateurs au total, sachant que le nombre de sénateurs par circonscription est  fonction de la densité de population ;

Pours les prochaines élections du 25 septembre, 5 sénateurs supplémentaires seront élus, pour tenir compte des changements démographiques et territoriaux. et cela dans les départements de l’Isère, du Maine et Loire, de l’Oise, de la Réunion et de la Nouvelle Calédonie.

Ce qui préoccupe le plus actuellement, certains responsables politiques pour ces prochaines élections, c’est que l’assemblée sénatoriale pourrait bien avoir une majorité de gauche ; si c’était le cas, cela serait une grande première en France, car depuis 1958 le Sénat a toujours été dominé par la droite.

La gauche étant majoritaire dans les collectivités territoriales, cela paraîtrait logique, mais compte tenu du fait que 40 % des grands électeurs n’ont aucune appartenance partisane, cela risque quelque peu de fausser le jeu et de provoquer un scrutin très serré.