Pour reprendre un terme à la mode:"c'est historique"! Partout dans le monde des plans d'une ampleur sans précédent sont faits pour relancer l'activité économique. L'urgence actuelle est une sortie de Crise: c'est l'esprit de ses politiques. En Europe, seul l'Allemagne (Italie mais dans une moindre mesure) dénonce une politique de relance à grande échelle en Europe car selon elle : "le financement de ces politiques se fait avec de la monnaie de singes qui provoquera une Crise encore plus grande dans quelques années".L'Allemagne se cantonne au 12 milliards d'euros sur 2 ans seulement, alors qu'aux États Unis: 700 milliards de dollars pour le 1er plan. En Europe, on recommande 200 milliards d'euros. L'argument fait par l'Allemagne se comprend; les plans de relance basée uniquement sur la consommation n'ont qu'un effet limité sans effet durable. Par contre l'Allemagne a tort sur le fait que le plan des États Unis n'est pas qu'un plan de relance de la consommation, mais bien un plan d'investissement comme des aides directes aux PME, des incitations à l'investissement… La Banque Centrale Américaine; elle aussi a prépare son plan de relance qui est différent du plan Bush : un plan de 700 milliards de dollars: il s'agit là d'un plan directe sur l'économie Américaine avec une aide directe aux PME et aux particuliers… En France, le plan d'aide prévu pour 20 milliards d'euros pour le bâtiment et le secteur automobile; s'apparente a une micro mesure sectorielle et non à une véritable politique de relance. En Angleterre, le plan du 1er ministre est unanimement salué avec une baisse de la TVA de 2,5 pour 100:plans de travaux publiques, aides crédits PME, aide aux ménages…C'est un véritable plan de relance économique alors que la France multiplie les effets d'annonces mais n'agit pas. Le plan Européen devrait être de 130 milliards d'euros, la commission Européenne invitant chaque pays a relancer une politique nationale fiscale. Notons que dès la prise de fonction du nouveau Président Américain, Obama aura un nouveau plan de relance d'environ 500 milliards de dollars. MAIS AVEC CES POLITIQUES DE RELANCES, ON ACCROIT LES DIFFICITS ET ON PEUT SE POSER DE LA SOLVABILITÉ DES ÉTATS: En effet, les investisseurs s'inquiètent de la solvabilité des États, l'exemple de l'Islande est flagrant (faillite) mais aussi inquiétude face à la Hongrie, l'Italie et la Grèce. La conséquence de cette inquiétude est la chute des taux d'intérêts des emprunts d'états dont les taux sont au plus bas car les investisseurs anticipent une récession avec une déflation et donc une baisse des taux des banques centrales. Ainsi les investisseurs placent leur argent auprès de l'état, ce qui peut paraitre paradoxale fut l'accroissement des déficits. Quant aux Banques ; les établissements financiers ne font pas leur travail puisqu'ils n'accordent plus de crédit aux entreprises….; la solution est que l'Etat doit prêter directement aux entreprises et aux ménages:"L'ÉTAT DOIT REDEVENIR BANQUIER". Ainsi en France il s'agirait de recourir à une Banque d'état qui débloque la situation et aiguise la concurrence.