En France, le secteur de l'édition est contrôlé par quelques grands groupes de presse. Ces grands groupes de presse sont les seuls à publier les "grands auteurs", mais aussi les seuls à bénéficier de l'ensemble des modes de distribution possible.
Pourtant, malgré ceci, le éditeurs indépendants doivent eux aussi pouvoir exister. Et ce pour plusieurs raisons. cependant, cela s'apparente souvent à un véritable chemin de croix.
Tout d'abord, les petites maison d'édition jouent un rôle très important dans le secteur. En effet, sans elles seuls les auteurs connus et surtout reconnus, capable de vendre des milliers d'exemplaires de chacun de leurs ouvrages, pourraient prétendre à être publié. Car dans les grands groupes d'édition, les nouveaux auteurs sont pour ainsi dire inexistants. Seuls des noms connus peuvent prétendre voir leurs ouvrages publiés sous de grandes marques.
De fait, les petits éditeurs, bien souvent indépendants, sot ceux qui réellement lancent de nouveaux auteurs, et ce quelque soit leur niveau de reconnaissance par le publique. Ce sont ces petits éditeurs qui prennent aussi le plus de risques lorsqu'ils publient des ouvrages. Car un grand groupe se remettra toujours d'un ouvrage qui se vendrait mal, ce qui n'est pas le cas des plus petites maisons d'édition.
Autre fait, les grands groupes de l'édition peuvent bénéficier de l'ensemble des moyens de distribution existant, en particulier des librairies.
Car ces grands groupes sont en mesure d'imposer leurs ouvrages aux libraires, qui ne peuvent pas vraiment refuser de présenter les grandes marques éditoriales. Mais qu'en est-il pour les petits éditeurs?
Et bien ceux-ci connaissent beaucoup ps de difficultés. En effet, pour eux le "circuit" de distribution de la librairie leur est quasiment impossible. Premièrement parce que les libraires sont assez réticents à prendre en "boutique" des ouvrages d'auteurs sans renommée qui plus est lorsqu'ils sont publiés chez de petits éditeurs, mais aussi sur un plan financier. Car lorsque des libraires acceptent de prendre en magasin des ouvrages de petits éditeurs, cela se fait en dépôt.
Il faut alors comprendre que le libraire ne paye pas pas les ouvrages à l'éditeur au moment de leur mise "en rayon". Le libraire ne reversera à l'éditeur qu'une partie du prix de vente une fois que l'ouvrage aura été vendu.
Il est indiqué "une partie du prix de vente", car sur le prix payé par l'acheteur, le libraire prendra une commission souvent comprise entre 30 et 40% du prix de vente. Un montant qui n'est pas tenable pour des petits éditeurs qui ont des frais fixes (impression, …) qui s'élèvent déjà à 50% du prix de vente.
Aussi, pour "contourner" ces difficultés, les petits éditeurs se doivent de trouver eux-même des solutions moins couteuses, telles que la vente par internet, ou encore la mise en place de partenariats avec d'autres structures leur permettant de se faire connaitre à moindre coûts, mais aussi avec des résultats moins importants.
Pourtant, les auteurs publiés dans les petites maisons d'édition n'ont bien souvent rien a envier à ceux qui le sont par de grands groupes. Ils fournissent le même travail, en subissent les mêmes contraintes, et pourtant ils ne vivront jamais de leur passion. Et cela uniquement parce que quelques personnes ont estimé un jour, en lisant leurs manuscrits, qu'ils ne rapporteraient pas assez d'argent pour être publié par une "grande" maison d'édition.
Voir la "page partenaire " Come4News des Editions Veevre, une petite (et jeune) maison d'édition indépendante, directement concernée par les difficultés de diffusion ennoncées dans cet article, et qui publient le dernier ouvrage de Dominique Dutilloy (reporter sur ce site) intitulé "Divorce sans consentement mutuel".
[b]C’est bien connu… En France, rien n’est fait pour aider les gens qui débutent… Les maisons d’édition sont logées à la même enseigne !
Alors, je pense qu’il faudrait s’en ouvrir au Gouvernement, à nos parlementaires, pour qu’ils légifèrent pour que les maisons d’édition ne soient plus étranglées par ces « gros » de la distribution, ces « gros » de la librairie… Il faudrait également que toutes les « petites » maisons d’édition fassent une lettre ouverte au Président Nicolas Sarkozy, au Premier Ministre, au Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, laquelle lettre ouverte pourrait être signée par tous les auteurs ! Cette lettre ouverte pourrait être, lors d’une conférence de presse, lue et transmise à tous ces « gros » de la distribution et de la librairie, en exigeant, de leur part, une réponse précise et des suggestions précises !
Il est scandaleux que tous ces auteurs ne soient pas connus… Je ne veux pas parler de moi en particulier… Mais, je veux parler également de mes consœurs et de mes confrères…
Il est temps que tout ceci cesse et que, Éditeurs, Auteurs… soient respectés, ce, définitivement, en fonction de leurs talents respectifs ![/b]
Bonjour,
L’une des solutions serait peut-être de se soutenir mutuellement, chaque auteur, faisant sur son site la promotion des autres : une centaine de sites ou de blogs d’auteurs, pour une dizaine d’auteurs = 1000 titres soutenus. Il n’y a que le nombre et la détermination de chacun qui puissent donner des résultats.
[b]Michel ZORDAN[/b], bonjour…
Je pense, [i]et votre idée est excellente à creuser[/i], qu’il faudrait que les « jeunes » maisons d’édition, dont font partie les [b]Éditions Veevr[/b]e, se fédèrent en créant, sur le [b]journal en ligne[/b] [b]come4news[/b], un compte « auteur », qui, visible par toutes, par tous, permettrait de faire la promotion des ouvrages, mais également des nouvelles maisons d’éditions, au travers d’articles, d’interviewes (d’auteurs et d’éditeurs), de critiques d’ouvrages…
[b][u]De toutes les manières, pour faire plier les « gros » de la distribution et les « gros » de la librairie, il faut, qu’auteurs et éditeurs se fassent entendre, ce, de manière à ce que leurs revendications d’être reconnus, donc vendus, soit satisfaites[/u] :[/b] [i]tout le monde a le droit de vivre de sa plume, tout le monde a le droit de vivre de son édition d’ouvrages… Il est temps que ce quasi monopole cesse ! Aussi il convient de le faire savoir ! Alors, pour ce faire, il faudrait qu’éditeurs et auteurs fassent une lettre ouverte adressée au Président de la République, au Premier Ministre, ainsi qu’aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, mais aussi aux « gros » de la librairie et aux « gros » de la distribution ![/i]
Cordialement,
[b]Dominique Dutilloy[/b]
@ Dominique et Michel Zordan,
Bonjour,
Effectivement, les idées que vous avez avancé, à savoir que (« petits »)auteurs et petits éditeurs se fédèrent pour faire entendre leur voix pourrait être une solution à ces problèmes.
Dominique, vous avez également énoncé l’idée de la création d’un « compte auteur » sur C4N. C’est une idée tout à fait valable, mais qui ne doit être qu’un début. Il faudrait beaucoup plus pour que le choses puissent avancer.
Pour ce qui est de la lettre ouverte, c’est là encore une bonne idée, qui pourrait permettre de faire prendre conscience à certains (ou au moins de leur rappeler) les difficultés que peuvent rencontrer les petits éditeurs face au « système ».
D’autres choses pourraient aussi être mises en place, comme par exemple la création d’un label, qui permettrait d’augmenter la visibilité des petits éditeurs face aux lecteurs mais aussi face aux « grands » du secteur.
Quoi qu’il en soit, ces idées sont a creuser, afin de permettre à tous ces auteurs méconnus du grand publique ainsi qu’à leurs éditeurs de pouvoir prendre la place qui pourrait être le leur.
Jcd51
Désigner tel ou tel responsable, ne changera rien et ne fera sûrement pas avancer les choses. Je ne crois pas qu’essayer de faire plier soit une solution, nous devons seulement convaincre. Les « gros » éditeurs, et tous les autres, les diffuseurs, les journaux, les libraires, sont soumis à des règles commerciales très exigeantes. A nous de les persuader, que nos bouquins ont de l’intérêt. A nous d’être le plus professionnel possible.
A l’instar du commerce équitable, pourquoi pas un rayon pour les « petits » éditeurs et les autoéditions, chez les libraires autour d’un label comme le suggère Jcd51.
Aujourd’hui, un très grand nombre d’auteurs, autoéditent leurs ouvrages et travaillent seul ou presque. Pour la plupart, leur ambition se limite à vouloir vendre quelques centaines d’exemplaires (c’est mon cas), juste de quoi éditer un autre ouvrage. Avec Internet, il y a des solutions, à nous de les trouver. En créant par exemple des forums dédiés aux ouvrages autoédités ou édités par des « petits » éditeurs. En essayant de convaincre les auteurs, ou leurs éditeurs de proposer des chapitres gratuits… ou l’ouvrage complet, en incitant les participants des forums à se transformer en critiques… Et si chaque auteur disposant de son site, faisait la promotion pour quelques autres auteurs (c’est mon cas) … Avec la détermination de chacun, tout reste possible…
[b]Michel Zordan[/b], bonjour…
En lisant votre commentaire, je sens, chez vous, un certain dépit bien compréhensible…
[b][u]Comme vous le savez, les [i] »gros »[/i] de la distribution, les [i] »gros »[/i] de la librairie, qui ont des règles très strictes au sens commercial du terme, [i]ces règles étant fort injustes pour les[/i] « petits » [b]éditeurs[/b] [i]et leurs auteurs, ne voient pas d’un bon œil l’intrusion d’Internet[/i][/u] :[/b] [i]en effet, grâce à cette formidable invention les auteurs peuvent faire publier leurs livres beaucoup plus facilement que chez un éditeur « classique », ce, même si la qualité du travail est,[/i] et c’est un bien[i], exigée par les comités de lecture ![/i]
Si Internet n’avait pas existé, aucun de mes ouvrages n’aurait été publié, alors que bon nombre de mes articles ont été publiés, ce bien avant l’arrivée d’Internet dans notre vie quotidienne !
Si [b]C4N [/b]n’avait pas existé, mon ouvrage politique : [b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b]([u][b]*[/b][/u]), n’aurait sans doute jamais été publié([b][u]**[/u][/b]) ! C’est dire si de nombreux éditeurs ont retourné mon manuscrit avec une lettre type exprimant des [b][i]« regrets sincères, malgré l’intérêt suscité par le thème abordé »[/i][/b]. On m’a conseillé de me faire éditer à [b] »compte d’auteur »[/b], de m’auto-éditer ! J’ai toujours refusé cette solution !
Quoiqu’il en soit, puisque vous êtes auteur vous-même, vous devriez, [u][i]de ma part[/i][/u], vous adresser aux [b]Éditions Veevre[/b], en leur adressant votre manuscrit (ou vos manuscrits) via leurs adresses e-mail : [b][email protected][/b] , [b][email protected][/b]
Tout comme les grandes maisons d’éditions classiques, les [b]Éditions Veevre[/b] publient exclusivement à [b] »compte d’éditeur »[/b], ont une librairie en ligne [ [url]http://www.vosromans.fr[/url] ], ainsi que leur site principal [ [url]http://www.veevre.fr[/url] ].
Bien entendu, mon ouvrage politique bénéficie de la promotion « presse », ainsi que de la promotion « commerciale », qui est assumée par mon éditeur.
Cependant, [i]mon ambition étant d’aider mon éditeur, tout en essayant de le faire connaître mon éditeur[/i]il m’arrive très souvent de signaler mon livre à des médias, ce, pour aider mon éditeur ! Des articles ont déjà été publiés sur mon ouvrage ; j’ai eu une interview aussi et je dois répondre à une autre interview…
Si tous les auteurs faisaient comme moi, les [b][i] »petits »[/i][/b] [b]éditeurs [/b]pourraient mieux s’en sortir…
Cordialement,
[b]Dominique Dutilloy[/b]
[i][b]**********************************************************[/b][/i]
([u][b]*[/b][/u]) – Puisque jcd51 en parle dans son article, je signale que mon ouvrage politique est disponible :
est disponible
– [u]sur le lien [b] »partenaires come4news »[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/partenaires/partC4N.html[/url]
– [u]sur le lien des [b]Éditions Veevre[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/romans/divorce.html[/url]
([u][b]**[/b][/u]) – N’arrivant pas à faire publier mon [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i], je l’ai fait paraitre, sous forme de feuilleton, sur [b]C4N[/b]. Bien m’en a pris : de nombreuses personnes sont venues commenter. Parmi elles, il y en eut qui me conseillèrent de me faire éditer [b] »à compte d’auteur »[/b] ou de m’auto-éditer ! Je leur ai expliqué le pourquoi de mon refus catégorique. Là, un commentateur est venu en me disant qu’il était éditeur et qu’il publiait [b] »à compte d’éditeur »[/b]… J’avais trouvé mon éditeur. Puis, tout s’est enchainé, car, grâce à lui, mais également grâce à [b]Fabien Bardoux[/b], [i]Président de [b]come4news[/b][/i], grâce à son équipe, que je remercie encore chaleureusement, mon livre est maintenant publié !
[b]Michel Zordan[/b], bonjour…
En lisant votre commentaire, je sens, chez vous, un certain dépit bien compréhensible…
[b][u]Comme vous le savez, les « gros » de la distribution, les « gros » de la librairie, qui ont des règles très strictes au sens commercial du terme, [i]ces règles étant fort injustes pour les « petits » éditeurs et leurs auteurs[/i], ne voient pas d’un bon œil l’intrusion d’Internet[/u] :[/b] [i]en effet, grâce à cette formidable invention les auteurs peuvent faire publier leurs livres beaucoup plus facilement que chez un [b]éditeur[/b] [b] »classique »[/b], ce, même si la qualité du travail est exigée par les comités de lecture, ce qui est un bien ![/i]
Si Internet n’avait pas existé, aucun de mes ouvrages n’aurait été publié, alors que bon nombre de mes articles ont été publiés, ce bien avant l’arrivée d’Internet dans notre vie quotidienne !
Si [b]C4N[/b] n’avait pas existé, si je n’y rédigeais aucun article, mon ouvrage politique : [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i]([b][u]*[/u][/b]), n’aurait sans doute jamais été publié([b][u]**[/u][/b]) ! C’est dire si de nombreux éditeurs ont retourné mon manuscrit avec une lettre type exprimant des [i][b]« regrets sincères, malgré l’intérêt suscité par le thème abordé »[/b][/i]. On m’a conseillé de me faire éditer [b] »à compte d’auteur »[/b], de m’auto-éditer ! [b][u]J’ai toujours refusé cette solution[/u][/b] [b]![/b]
Quoiqu’il en soit, [u][i]puisque vous êtes auteur vous-même[/i][/u], vous devriez vous adresser, [i][u]de ma part[/u][/i], aux [b]Éditions Veevre[/b], en leur adressant votre manuscrit (ou vos manuscrits) via leurs adresses e-mail : [b][email protected][/b] , [b][email protected][/b]
Tout comme les grandes maisons d’éditions classiques, les [b]Éditions Veevre[/b] publient exclusivement [b] »à compte d’éditeur »[/b], ont une [b]librairie en ligne[/b] [ [url]http://www.vosromans.fr[/url] ], ainsi que leur site principal [ [url]http://www.veevre.fr[/url] ].
Bien entendu, mon ouvrage politique bénéficie de la [b]promotion « presse »[/b], ainsi que de la [b]promotion « commerciale »[/b], qui est entièrement assumée par mon éditeur.
Cependant, il m’arrive très souvent de signaler mon livre à des médias, ce, pour aider mon éditeur ! Des articles ont déjà été publiés sur mon ouvrage ; j’ai eu une interview aussi et je dois répondre à une autre interview…
Si tous les auteurs faisaient comme moi, les [b] »petits » éditeurs[/b] pourraient mieux s’en sortir, et, surtout, pourraient mieux se défendre face aux [b] »gros » de la distribution[/b] et face aux [b] »gros » de la librairie[/b]…
Cordialement,
[b]Dominique Dutilloy[/b]
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([u][b]*[/b][/u]) – Puisque [b]jcd51[/b] en parle dans son article, je signale que mon ouvrage politique est disponible :
– [u]sur le lien [b] »partenaires come4news »[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/partenaires/partC4N.html[/url]
– [u]sur le lien des [b]Éditions Veevre[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/romans/divorce.html[/url]
([u][b]**[/b][/u]) – N’arrivant pas à faire publier mon [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b], je l’ai fait paraitre, sous forme de feuilleton, sur [b]C4N[/b]. [b][u]Bien m’en a pris[/u][/b] : [i]de nombreuses personnes sont venues commenter. Parmi elles, il y en eut qui me conseillèrent de me faire éditer « à compte d’auteur » ou de m’auto-éditer ! Je leur ai expliqué le pourquoi de mon refus catégorique.[/i] [b][u]Là, un commentateur est venu en me disant qu’il était éditeur et qu’il publiait « à compte d’éditeur »[/u][/b] : [i]J’avais enfin trouvé mon éditeur ![/i] Puis, tout s’est enchainé, car, grâce à lui, mais également grâce à [b]Fabien Bardoux[/b], [i]Président de [b]come4news[/b][/i], grâce à son équipe, que je remercie encore chaleureusement, mon livre est maintenant publié !