La présence active des médias et l’attaque persuasive de la publicité guident et influencent grandement notre mode de consommation. Souvent nos choix ne répondront pas à notre besoin primaire, mais touchent davantage un besoin superflu et immédiat.  À partir du moment où le besoin n’est pas comblé, mais plutôt créé on peut parler de surconsommation. Dans notre société, est – ce que tout est trop à la portée de la main ou sommes-nous juste trop dépendants du luxe?  

Le surendettement et l’accès facile au crédit sont maintenant chose courante pour les Québécois. « En l’espace de 20 ans, le taux d’endettement à la consommation, ce que l’on appelle les dépenses courantes, est passé de 4,5 % à 38 %, un bond de plus de 700 %. »(Tiré d’un article dans Le Devoir.com par Camil Bouchard) La recherche du bonheur que l’on essaie de trouver dans les biens matériels, n’est quand fait l’exploitation des ressources. Il ne faut pas oublier que derrière la fabrication de ces produits, les conditions de travail ne sont pas toujours les meilleures, donc nous encourageons ces méthodes par nos achats massifs. De plus, la vitesse à laquelle nous surexploitons nos ressources naturelles engendre un cycle non recouvrable. Une étude menée par l’organisation écologiste américaine Redefining Progress démontre que la Terre aurait besoin de 14 mois pour reconstituer la consommation que les humains font pendant 12 mois.  

Si nous continuons de fermer les yeux envers ce mode de vie d’achat compulsif, nous laisserons à nos générations futures une philosophie où le besoin en excédant est important. On se doit d’arrêter une seconde, de penser et de réaliser, oui la chance que nous avons d’habiter dans un pays prospère, mais aussi réaliser si la décision de nos achats est raisonnable et essentielle. Il faut comprendre le sens exact du mot surconsommation pour faire des choix équitables. Finalement, tout devrait commercer par la sensibilisation des jeunes faces à l’origine de ce qu’ils consomment. 

 

La solution à ce débat se retrouve-t-elle dans la simplicité volontaire?