Les Japonais : « futurs cobayes, rats de laboratoire »?

                       ALERTE :

Qu’en sera-t-il dans un an de l’accident nucléaire et des rejets radioactifs massifs

des centrales de Fukushima au Japon ???

Les Japonais de cette région : « futurs cobayes, rats de laboratoire »?

Pourquoi cette question alors que nous sommes encore en plein drame ? La réponse est donnée par la catastrophe qui nous a mobilisés médiatiquement pendant des semaines il y a à peu près un an. Vous rappelez-vous ? C’est récent et pourtant si loin déjà dans notre mémoire (du moins la nôtre ici en France).

Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique.

La plateforme de forage semi-submersible pétrolière, exploitée par la société British Petroleum et propriété de la société suisse Transocean, a explosé le 20 avril 2010, puis coulé par 1 500 mètres de fond. Avec elle, 2,6 millions de litres de pétrole.

Des vies détruites, anéanties encore à ce jour et pour longtemps.

L’explosion de la plate-forme pétrolière BP dans le Golfe du Mexique a déversé au moins 4,9 millions de barils de pétroles (un baril contient environ 159 l)dans le milieu marin. Par ailleurs, la compagnie BP a admis avoir utilisé 1,9 millions de gallons (1 US gal = 3,78 l) de dispersants toxiques, y compris un produit chimique interdit en Grande-Bretagne.

Selon les recherches de chimistes (Analytical Chemical Testing Lab in Mobile, Alabama), les produits utilisés avec le pétrole brut en font un mélange encore plus toxique. Ces chercheurs sont effrayés par ce qu’ils ont trouvé.

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) résultant de ce mélange chimique causent de graves maladies. Ils contiennent des éléments qui sont cancérigènes, mutagènes (ADN, cancers), tératogènes (atteintes fœtus).

Pour ce qui est des personnes ayant travaillé pour des compagnies de nettoyage utilisées par BP, certains sont morts, d’autres souffrent de nausées, vomissements, problèmes de respiration, œdèmes, peau, urinant du sang, etc. (La plupart du temps, ils étaient mal équipés et mal protégés.)

Des personnes s’étant baigné dans les eaux du Golfe ou travaillant dans l’industrie de la pêche ou dans l’entretien du littoral sont atteintes de maux de tête, de problèmes de mémoire et temps de réaction, de saignements internes,etc.

Des tests sanguins ont dévoilé des éléments chimiques à un niveau très élevé utilisés dans les dispersants utilisés par BP. Et l’état des malades se détériore rapidement (paralysie, épilepsie).

Les habitants résidant sur les côtes du Golfe aux USA dénoncent un manque de prise en compte des problèmes par les agences gouvernementales et l’industrie pétrolière. « On veut nous faire croire que tout est réglé et qu’il faut aller de l’avant. Mais c’est faux. Le pétrole brut continue à se déverser sur les côtes, ainsi le risque est toujours là. Il y a des montants énormes de pétrole enfouis dans les marais, dans les plages. » Les produits toxiques ont été trouvés également dans les sédiments côtiers, dans les tissus des crabes, huitres et moules.

Depuis le début de cette année, au moins 67 dauphins morts ont été retrouvés sur les côtes du golfe (en 2010 : 89). L’administration climatique et océanique nationale a parlé d’un « événement tout à fait inhabituel » !

Des réseaux d’activistes et des médecins ont organisé des ateliers d’information, des contrôles sanguins et des aides pour les malades. Ils ont constaté que les malades sont de plus en plus nombreux, et malgré les demandes réitérées les autorités ne réagissent pas . De jeunes enfants sont testés avec des niveaux très élevés de produits chimiques dans le sang risquant d’altérer leur ADN et leur corps à jamais.

Par ailleurs, les dispersants toxiques continuent à être utilisé par BP semble-t-il et le sénateur de Louisiane AG Crowe a écrit au Président Obama pour lui faire part des grandes inquiétudes pour les dommages et l’impact provoqués maintenant et sur le long terme pour les citoyens, l’éco-système, l’économie, l’industrie de la pèche, la faune et la flore et la culture de l’Etat de Louisiane et les côtes du Golfe du Mexique.

« Nous sommes des cobayes, des rats de laboratoire ! » disent les résidents.

Et maintenant à qui le tour ?

 

4 réflexions sur « Les Japonais : « futurs cobayes, rats de laboratoire »? »

  1. On nage dans le bonheur noire ici!

    Je me pose toutefois une question.
    A t-on une évaluation de la pollution entre les années 1850 et 1960 lors de cette grande période industrielle? De celle émise par les deux guerres mondiales?

    Je crois que chaque période a son phénomène de pollution;

    Reste à connaitre avec précision le taux de gravité de chacune d’elles!
    Mais comme on nous ment à longueur d’année, que saurons-nous exactement? et que va t-on essayer encore de nous faire avaler pour « dépolluer » notre planète?

    Des ampoules à économie d’énergie vendues 10 fois le prix que ça vaut pour lesquelles il a fallu construire des sites de retraitement?

    Qui croire et que croire?

  2. Les vagues de l’oubli sont inverses à celles du tsunami. Plus on est loin, plus l’oubli arrive vite et le temps s’empile.

  3. La France refuse les tests de résistance des centrales nucléaires ! il faut largement relayer cette info dans les forums, courriers lecteurs (papier et net) des journaux etc. Nos centrales sont vétustes et à haut risque. Info lue dans « La plume dans l’Kawa »

  4. J’entendais ce matin à la radio que l’Allemagne a depuis quelques temps arrêté certaines de ces centrales nucléaires trop anciennes et achèterais 40 % de son énergie à la France.

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