Au début du mois de juin, le ministre des télécommunications iranien, Reza Tagipur, avait annoncé que la république islamique d’Iran allait lancer deux satellites de communication dans le courant de cette année, ce qu’il vient de confirmer lors d’une interview accordée à l’agence de presse russe Ria Novosti.

Ainsi, un premier satellite d’observation, le Rassad 1 (Observateur 1) devrait être lancé la dernière semaine d’août.

D’autre part, Reza Tagipur a expliqué que si le premier vol spatial habité iranien était prévu pour 2024, le gouvernement de son pays avait pris la décision de réduire les délais, fixant l’envoi des premiers astronautes iraniens à 2019.

Selon Téhéran, le programme spatial a été accéléré pour répondre aux nouvelles résolutions prises contre le pays par les « ennemis de la Nation ».

Vu le secret couvrant ce genre d’activités en Iran et étant donné le peu de liberté qui y est accordé à la presse d’investigation, il nous est difficile de confirmer ou de démentir semblable information. L’Iran serait-il capable d’envoyer dans moins de dix ans un homme dans l’espace, beaucoup en doute, mais il est certain que l’accélération du programme spatial iranien ne pourra qu’envenimer les relations de ce pays avec les États-Unis… qui ne manqueront pas de faire remarquer que si l’Iran est capable d’envoyer des satellites dans l’espace, ils sont également à même de les doter de missiles emportant des armes de destruction massive qui pourraient alors frapper n’importe quel point de la planète.

Une seule chose certaine, peu à peu les Occidentaux devront apprendre à partager les avancées technologiques, et devront cesser de faire semblant de croire que la Terre et l’espace sont leur chasse gardée.