A l’heure où les mouvements de contestation naissent aux 4 coins du globe, il est normal de se poser la question d’une éventuelle application en France.
Actuellement aux Etats-Unis les américains se révoltent, dans toutes les grandes villes de la cote Est, le peuple s’exprime. La crise générée par la politique des systèmes bancaires en 2008 et que chaque citoyen a payé pour limiter les dégâts repart de plus belle et pourquoi? Pour la simple raison que les gouvernements n’ont rien fait pour changer ça. Faire payer le quidam pour réparer, facile, faire en sorte que cela ne se produise plus… cela risque de leur enlever l’appui de toutes les classes supérieures.
En France actuellement, une minorité d’élite gagne mensuellement 100 fois le SMIC, des gens qui n’ont absolument rien prouvé deviennent ministre et tout se passe dans un sentiment d’indifférence générale ou plutôt d’impuissance générale.
La vie devient de plus en plus chère, les taxes, les matières premières, tout augmente, sauf nos salaires. Et là aussi l’impuissance joue, les salariés se démotivent en masse face à leur travail car il n’est pas rémunéré à juste titre, les entreprises et leur patron se font des bénéfices colossaux sur le travail des employés qui peinent à finir leurs mois, qui consultent de plus en plus régulièrement leur banque en ligne pour s’assurer de l’état de leurs finances. De ce fait la France n’avance plus, la France décline, la France attend.
Peut-être est-ce la perspective des présidentielles et d’un éventuel changement prochain qui permet aux français d’attendre plutôt que de réagir, de se manifester et de montrer au gouvernement que non, nous ne comptons pas travailler toute notre vie pour finir pauvres et nous serrer la ceinture à la retraite pendant que d’autre jouissent de privilèges permanents. Mais cette attente peut être irréversible, le vent de révolte ne ressoufflera peut être pas de sitôt…
[b]Si les indignés français ne s’étaient pas laissés phagocytés par des ultras de gauche et avaient conservé leur apolitisme ils seraient au firmament ![/b]
Haaaaaaaaaaaa ZELECTRON
Justement ma tête et moi on se demande depuis un certain temps : Mais où sont donc passés les indignés en France ?!
Je m’étais laissé dire qu’ils étaient systématiquement délogés par les CRS et autres équipes de bras cassés. Mais…ce ne sont pas à proprement parler des ultra de gauche ces artistes de la matraque ?
Rassurez-moi…
Avant de rejoindre le continent vers le 20 octobre dernier, j’avais ouï que la France serait secouée de manifestations et grèves animées par les syndicats fin octobre 2011.
In [i]Francia[/i] je n’ai non seulement rien vu de la sorte, mais surtout rien entendu, sauf quelques annulations de vols AIR FRANCE fin de mois. Serais-je devenue sourde ou aveugle mon bon ZELECTRON ?
Ni l’un, ni l’autre Nadinissime, c’est curieux à Wallstreet, à La City, à Madrid, à Berlin pour ce que j’en connais, les manifestants « indignés » laissent leurs appartenances politiques à la porte et leur nombre augmente chaque jour, en France c’est le contraire!
Les indignés en France? Ne cherchez pas trop loin…ils sont tout le temps indignés,les français!
@Mozarine,
Ils sont surtout indignés au comptoir du bistrot 😉
Au fait, les Espagnols sont assez fiers d’avoir animé un courant qui fait le tour de la planète.
Il n’empêche qu’ils observent aussi l’absence de solidarité française sur ce coup là.
Serions-nous anesthésiés à ce point là … même si on a toujours aimé refaire la guerre des Gaules au zinc du coin ? Super Dupont, ça nous connait.
[quote]…
Ils sont surtout indignés au comptoir du bistrot [/quote]
Donc,ils sont « indignés » toute la journée!
Rhôôôô comme elle est indignée MOZARINE ! 😉
« Depuis le 4 novembre, les Indignés français ont lancé l’opération « Occupons La Défense ! », inspirée de sa cousine américaine « Occupy Wall Street ». quelques dizaines de tentes aussitôt délogées par les forces de l’ordre sur l’immense parvis du quartier d’affaires parisien. Le 15 octobre, date d’une mobilisation mondiale, ils n’étaient que 500 à défiler dans les rues de Paris contre 500 000 à Madrid et plusieurs dizaines de milliers à Rome. Paradoxalement, dans le pays de Stéphane Hessel, le mouvement des Indignés ne prend pas. Pourquoi ?
La perspective de la présidentielle. A six mois du scrutin majeur en France, les citoyens semblent toujours croire à un changement par le vote plutôt que par la rue. D’autant que l’échiquier politique offre encore de possibles débouchés à l’indignation. Pour le sociologue proche du Parti socialiste Michel Wieviorka, des forces populistes (et, s’il s’agit de l’extrême droite, nationalistes) semblent capables de canaliser vers le vote une partie de l’exaspération et des craintes populaires ». Surtout, la gauche française n’est pas totalement décrédibilisée. Après dix ans d’absence du pouvoir, les chances du PS de gagner la présidentielle alimentent toujours un espoir de changement contrairement à d’autres pays aux forts mouvements d’Indignés, comme en Espagne ou en Grèce, où les gouvernements de gauche au pouvoir se sont coupés du peuple.
L’exception française. A l’étranger, même si chaque contestation s’appuie sur des mots d’ordre particuliers (la spéculation aux Etats-Unis, l’emploi en Espagne, la crise en Grèce, le logement en Israël…), toutes se rejoignent dans un rejet du système droite-gauche, accusé de complicité avec les marchés financiers. En France, l’histoire politique s’accommode mal d’un tel raccourci, au risque d’être accusé de reprendre le discours « Tous pourris » des extrêmes, notamment du Front national. Les Indignés hexagonaux peinent ainsi à dégager des revendications mobilisatrices, comme cela avait pu être le cas par exemple chez les jeunes en 2006 contre le contrat première embauche (CPE).
La différence économique. Même si l’austérité touche la France, la situation globale n’a rien à voir avec les voisins espagnols ou grecs. Ici, pas de baisse ou de gel des salaires ou des pensions, des « amortisseurs de crise » (RSA, minima sociaux, smic) encore relativement efficaces et un chômage des jeunes diplômés certes préoccupant mais inférieur à celui des pays du Sud (46 % des jeunes Espagnols sans emploi). Pourtant, la situation de la jeunesse ne cesse de se dégrader. Selon le rapport annuel 2010 du Secours catholique, rendu public le 8 novembre, 30 % des 18-25 ans sont sans ressource et 40 % au chômage.
source[url]http://www.lemonde.fr/m/article/2011/11/18/les-indignes-francais-peinent-a-decoller_1605173_1575563.html[/url]
[b]En France chaque fois qu’un mouvement surgit « ex nihilo », aussitôt les escouades de gauche accourent pour faire les yeux doux aux nouveaux manifestants pour s’approprier leur victoire et rajouter à leur longue liste de récriminations celles du nouveau mouvement en les déformant bien entendu et surtout en en profitant pour faire prendre une carte du parti au principaux leaders. Il faut dire que l’extrême droite depuis peu en fait tout autant et cela dégénère en une lutte d’influence « à couteaux tirés », ce qui dégoûte bon nombre des gens sincères qui avait adhéré aux nouvelles idées dudit mouvement, le dernier en date étant celui des « indignés »[/b]
Très juste Zelectron ! Ayant quelques fois manifesté, lorsque j’étais étudiante (comme beaucoup je suppose), nous étions régulièrement abordées par les partis extrêmes.
Je sais pas quel age vous avez tous mais vous avez tous entre 12 & 100 balais chacun et aucun ne se bouge le cul.
Je suis au camp de londres, place St Pauls depuis 2 semaines et je peut vous assurez qu’ici ses « TOUT LE MONDE » qui se le bouge, « LE CUL ».
@Stan SDFDELUXE,
lisez les commentaires précédents, vous serez édifié.