Les immigrants ont dû franchir et surmonter des épreuves afin de venir s’installer sur le territoire canadien. Les Canadiens et les Canadiennes forment un peuple fier et privilégié qui partage des valeurs et des idéaux propres à la citoyenneté canadienne. Chaque année, environ 160 000 immigrants deviennent des citoyens canadiens. Pour devenir citoyen, la personne doit résider au moins trois ans permanents au Canada, ne pas avoir de casier judiciaire et savoir communiquer en français ou en anglais.
Le Canada profite des talents et de l’expérience des immigrants. Cela stimule la croissance économique et enrichies la vie sociale du Canada. Venir au Canada en tant qu’immigrant est un énorme défi.
Depuis 1869, les programmes d’immigration du Canada ont aidé à bâtir une collectivité de citoyens respectés partout dans le monde. Immigration Canada, créé en 1994, regroupe les services d’immigration et de citoyenneté dans le but de promouvoir des idéaux particuliers.
Le Ministère admet des immigrants, des étudiants étrangers, des visiteurs et des travailleurs temporaires. Il réinstalle les réfugiés, les protèges et aide les nouveaux arrivants à s’adapter à la société canadienne et à acquérir la citoyenneté.
Le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces, les territoires et les principaux intervenants, établit le nombre d’immigrants qui seront admis au pays chaque année. Au cours des dix dernières années, le Canada a accueilli en moyenne 220 778 immigrants et réfugiés par an.
L’immigration est un facteur important de la croissance de la population active au Canada. Elle favorise aussi la prospérité et la diversité culturelle du Canada. L’immigration permet de regrouper des familles et d’offrir une protection aux réfugiés. Le personnel de l’immigration à l’étranger et au Canada examine les demandes d’immigration et veille à ce que chaque nouveau demandeur répond aux divers critères d’admission et font l’objet, notamment, des vérifications sur le plan de la santé, de la criminalité et de la sécurité.
En général, les immigrants gagnent moins à leur arrivée, mais leur revenu augmente rapidement au cours des premières années. Après dix à quatorze ans, ils rejoignent ou dépassent les revenus d’emploi moyens des Canadiens. Ces immigrants sont sélectionnés pour leurs compétences, leur niveau de scolarité supérieur et sur une bonne connaissance des langues officielles.
Au XXe siècle, c’est notre population immigrante qui a comblé nos besoins de main-d’œuvre, en apparence insatiables, tout en contribuant à bâtir notre économie naissante. En fait, durant la première décennie du siècle, les immigrants représentaient près des deux tiers de toutes les personnes entrant sur le marché du travail. Durant les années 1950, un afflux semblable de nouveaux venus a aidé le Canada à répondre à sa demande de main-d’œuvre d’après guerre.
La proportion des immigrants récents occupant une profession hautement spécialisée a progressé au fil du temps. Ils ont fait d’énormes gains dans les professions liées aux technologies de l’information et composaient les deux cinquièmes de la croissance de la population active dans ce domaine. Toutefois, la plus part occupent un emploi dans des domaines peu spécialisés.
L’immigration au Québec concerne différentes catégories de personnes. La loi sur l’immigration prévoit toute une série de procédures communes à tous les immigrants, des conditions spécifiques à chaque type d’immigrant.
En 2006, au Québec, la notion d’accommodement raisonnable a pris de l’ampleur pour diverses raisons : croissance économique, croissance démographique, intégration des handicapés et des minorités à l’intérieur des institutions. Selon certains, elles remettent en question ce qui est appelé le modèle québécois, notamment quant à la politique d’immigration.
Bien que nous acceptions les immigrants dans notre pays, il n’en demeure pas moins que les immigrants gardent leur liberté d’exprimer leur religion. Quelques exemples bien connus ont défrayé les manchettes :
– En 2002 , le port du kirpan à l’école.
– En 2001 , La mise en place d’un érouv à Outremont.
– En 2007 , Le port du niqab au moment de s’identifier au bureau de scrutin.
– En 2007 , le port du hijab au soccer à Laval.
– En 2007 , régime alimentaire dans les cabanes à sucre.
Les médias ainsi que les opinions publique témoignent que certaines demandes de la part d’individus provenant de groupes ethniques ou religieux seraient jugés excessives, dérangeantes, voire contraires aux valeurs des Québécois.
L’immigration clandestine se fait illégalement. Les clandestins prennent des risques importants pouvant même mettre leur vie en péril pour s’établir dans les pays plus riches côté condition de vie.
Entre 1896 et 1907, 1,3 million d’immigrants européens et américains sont admis au Canada dont moins de 900 noirs. En fait, la population noire du Canada qui était de 50 000 en 1860, à passé à 17 000 en 1911.
Bref, en tant que québécois et québécoises, nous sommes libres d’avoir notre opinion sur ce sujet. Par contre, je crois que nous devons tout de même tous nous unir et nous entendre sur certains points puisque nous sommes une grande famille qu’il faut protéger ainsi que respecter notre environnement. Sommes-nous trop permissif envers eux ou l’on manque de bon jugement à leur égard? Une controverse existe sur le sens à donner au mot immigration : S’agit-il de changer de lieu ou bien de changer d’histoire….???
Pourquoi pas mon avis comme supplément ? :
D’un côté je suis pour que nous accueillions les immigrants. Certaines personnes se retrouvent dans des pays ou leur situation sont en péril à cause des guerres, des problèmes socio-économiques ou plein d’autres raisons telles quelles soient. De plus, les immigrants peuvent décider de changer de pays pour pouvoir découvrir d’autres coutumes et ceci n’est pas mauvais puisque même nous avons le sens de l’aventure. Pour nous, ça nous permet de ne pas avoir une perception unilatérale de la société québécoise. Ça nous permet aussi de découvrir d’autre culture ce qui inconsciemment, nous empêche de nous faire une idée fausse et trop souvent mal fondé au sujet des communautés ethniques. De plus, n’oublions pas qu’en raison du déclin démographique du peuple québécois, nous sommes dans l’obligation d’accepter la venue d’immigrants pour accentuer le nombre de personne au Québec car la société se fait vieillissante, et aussi parce que nous avons besoin de mains d’œuvres pour combler les postes vacants dans à peu près tout les domaines. J’accepte davantage ceux qui viennent dans notre pays et qui accepte notre culture, nos choix de vie, nos religions, nos normes… Certains d’entre eux vont venir pour étudier et par la suite travailler, donc je ne vois pas pourquoi on leurs empêcheraient. Par contre, lorsqu’ils viennent dans notre pays pour inculquer leur culture et instaurer leur religions, là, il y à un STOP. Dernièrement, tout le monde à dû entendre parler des accommodements raisonnables, pour ce fait, nous devons avoir une certaine tolérance jusqu’au moment où la liberté de l’autre soi brimé. Mais trop souvent les religions s’entremêlent pour en arriver à des conflits d’intérêts sociaux et de valeurs. Selon moi, les communautés ethniques abusent de la bonne volonté et de la souplesse du système québécois en termes d’intégration des communautés immigrantes. À ce sujet, les opinions sont plutôt partagées car cette situation est très dure à gérer. Rester ouvert mais juste assez, car le but est de ne pas être égoïste puis de partager.
Sources:
www.immigrant-quebec.gouv.qc.ca
www.cic.gc.ca/FRANÇAIS/ministère/brochure/service.html
www.loiclemeur.com/france/2005/11/le_canada_un_mo.html
www.chrc-ccdp.ca/fr/getBriefed/1900/immigrants.asp
www.statcan.ca/02/02e_008g_f.html
www.santepub-mtl.qc.ca/Portrait/nouvelle/14042003.html
Mélanie Gervais
Un enrichissement ?Quel enrichissement ? L’immigration actuelle provoque une érosion culturelle et un délittement et une atomisation de la société
[b]Selon le ministre du travail du Bahreïn, « Dans certaines régions du Golfe, vous ne savez plus si vous êtes dans un pays arabo-musulman ou dans une région asiatique. On ne peut pas parler ici de « diversité ». Aucune nation sur la planète ne peut accepter une érosion de sa culture sur son propre territoire. »
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Selon le chroniqueur Al Meena, le ministre du travail du Bahreïn a annoncé que son pays proposerait l’introduction d’un plafond de 6 ans aux permis de travail délivrés aux étrangers travaillant dans les monarchies du Golfe. Cette proposition sera présentée au sommet du Conseil de coopération du Golfe (le « CCG », comprenant le Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Oman, le Qatar et le Koweït) qui se tiendra à Doha en décembre. Le ministre du travail s’est dit confiant qu’elle sera acceptée.
Le Bahreïn soumet cette proposition dans le contexte d’une grande préoccupation face à l’érosion graduelle des mœurs sociales et de la culture locales. Selon le ministre du travail du royaume, « la majorité des travailleurs étrangers proviennent de milieux culturels et sociaux qui ne peuvent pas s’assimiler ou s’adapter aux cultures locales ».
Le Bahreïn estime aussi que les travailleurs migrants s’accaparent les emplois dont la main-d’œuvre locale aurait grandement besoin. Avec plus de 14 millions de travailleurs migrants dans la région, le ministre du travail des Émirats arabes unis, Ali Bin Abdullah Al Ka’aBi, a indiqué que cette question figure en tête de l’ordre du jour du sommet du CCG. Les Émirats, dit-il, partagent les préoccupations du Bahreïn.
Selon Arab News, ce projet pourrait se traduire par l’expulsion de millions de personnes. Malgré que l’économie des riches monarchies du Golfe soit largement tributaire des travailleurs migrants, qu’il s’agisse de travailleurs manuels ou de cadres supérieurs, il y a une préoccupation grandissante face au chômage des citoyens des pays du CCG. Une étude de l’Université Sharjah publiée l’année dernière révèle que 32,6% des hommes et 47,7% des femmes des pays du Golfe sont en recherche d’emploi.
Selon les statistiques de l’AFP, environ 35 millions de personnes résident dans les 6 monarchies du Golfe et 40% d’entre elles sont des étrangers. Le chroniqueur de Arab News commente que « vu l’ampleur du chômage et compte tenu de l’explosion démographique dans la région, les pays du Golfe peuvent être excusés de mettre en place des mesures drastiques visant les migrants ».
Outre l’expulsion des étrangers, d’autres mesures sont envisagées. On réduirait les prestations sociales aux chômeurs qui refuseront les mesures d’aide au retour à l’emploi, de manière à les motiver à travailler plus fort et plus longtemps. On réviserait aussi les programmes d’enseignement en vue de donner aux travailleurs locaux la formation leur permettant d’occuper les emplois laissés vacants par les migrants.
Le chroniqueur Al Meena conclut ainsi : « La proposition du Bahreïn, si elle devait être acceptée, enverrait aux 14 millions de migrants qui vivent présentement dans les pays du CCG un message clair qu’il est maintenant temps pour eux d’envisager d’autres options. Pour certains d’entre eux, ce scénario sera douloureux puisqu’ils ont amené leur famille dans un pays du Golfe et qu’ils en ont fait leur foyer d’adoption ».
Par Annie Lessard
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Chacun a ses points de vue et de toute façon, tu n’es pas obligé de venir écrire ton texte en bas du miens… Cette espace est pour écrire un commentaire, pas pour écrire un texte compétiteur… Une petite phrase comme celle-ci aurait été mieux prise à mon égard: « je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi mais ton texte n’est pas mauvais par contre! » Outre, nous avons surement pas non plus fait le même genre de recherche. Tes points sont bons aussi mais mes points sont différents et aussi bons que les tiens… Voilà un bon exemple de la diversité… Merci et sans rancune 😛