L’annonce du président « Nicolas Sarkozy » sur la réouverture des hauts fourneaux de Florange en Moselle, relance sa campagne vers un nouveau mandat présidentiel mais cette annonce pourrait  avoir un effet  boomerang destructeur, si l’avenir nous montre une réalité différente. Les Français attendent du concret et des efforts réels du gouvernement et de la communauté industrielle pour relancer l’emploi qui vient encore d’afficher une nouvelle baisse importante ce mois. Le bassin de Florange est un des plus « sinistré industriellement » de France

 Les jours prochains, les dirigeants d’Arcelor-Mittal devraient confirmer un investissement global de 17.000.000 d’euros sur le site des hauts fourneaux de Florange. Cet investissement devrait permettre une modernisation du site et le redémarrage des hauts fourneaux qui emploient plus de 2000 personnes et autant de sous traitants et d’intérimaires.

Le travail pourrait donc reprendre dans le deuxième semestre de cette année, du moins pour les employés aujourd’hui au chômage technique, mais l’avenir reste incertain pour les 400 intérimaires licenciés et pour une sous-traitance qui aura bien du mal à se relever de tous ces mois d’inactivité. Que peut-ont attendre des dirigeants d’Arcelor-Mittal qui viennent de fermer leur site en Belgique, signe d’un désengagement de cette entreprise dans cette partie de l’Europe ? Reste à savoir maintenant, ou en sont les annonces de « Nicolas Sarkozy » qui se disait prêt à investir 150 millions d’euros dans un projet européen « Ulcos » qui envisage la modification de l’usine de Florange pour devenir la première industrie productrice d’acier propre d’Europe. Ce projet écologique vise à réduire de 50 % les émissions de CO2 lors de la fabrication de l’acier et son concept innovant et unique en Europe, pourrait relancer pour des décennies l’activité industrielle de cette région de France. 

des engagements concrets et officiels dans ce sens, auraient sans doute des répercutions, sur l’emploi et bien entendu sur les intentions de vote des lorrains qui pourraient revoir leur position et appuyer la candidature de "Nicolas Sarkozy" aux prochaines présidentielles.