"Parce qu’ils appartiennent à ces sociétés qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance,on croit tout savoir d’eux.
L’histoire des Tsiganes est celle d’un peuple qui présente une solide construction culturelle sans être soudé par les caractères habituels d’une nation: langue,religion ou territoire.
Un peuple qui fut à la fois pourchassé et toléré comme une sorte de calamité naturelle récurrente et familière"
Henriette Asséo :Les Tsiganes ,Une destinée européenne(Edition Découverte Gallimard)
Je suis collaboratrice de mon conjoint qui exerce une profession libérale.
Je l’assiste dans le secrétariat,il n’est pas un mauvais patron,bien au contraire et je ne me considère pas comme son employée,et si d’aventure il s’avise à me traiter comme telle je "l’envoie aux pelotes ".
Et si, moi d’aventure je lui cherche des poux,la réaction de sa part ne se fait pas attendre..
Hier matin je conversais avec une amie au téléphone,elle m’expliquait tout le travail que lui donnait la succession de son frère défunt,vieux garçon.
Quand soudain je vis deux silhouettes entrer avec détermination,une femme âgée d’une quarantaine d’années et une fillette qui semblait avoir dans les huit ans.
-"Madame,je ne vous veux pas de mal,tout le monde a besoin de vivre,regardez j’ai une enfant à nourrir,pour la petite s’il vous plaît ,acheter moi des torchons "
Agacée par cette interpellation qui me distrait je bafouille au téléphone avec mon amie,la litanie de la femme continue..Sylvie entend à l’autre bout et compatissante me signifie qu’elle me rappellera.
Aussitôt le combiné raccroché une jeune fille attends derrière les deux intruses pour vérifier l’heure de son rendez vous avec mon époux.
-"Excusez moi Madame ,mais des torchons j’en ai plein mes armoires !
-S’il vous plaît pour la petite !
-Non merci ,allez donc voir les mamies ..
-Elles m’ont dit d’aller chez les jeunes ! "
Oui bien sur pensais je en moi même les mamies sont rodées et deviennent de plus en plus futées …
La jeune fille qui attend derrière commence à manifester des signes d’impatience.
Et je ne sais comment me défaire de cette "glue" qui commence à m’oppresser .
"-Ecoutez je vous achète vos savonnettes pour cinq euros "j’ai repéré la boîte de six savonnettes rose bonbon au look des plus "discounts ".
-"Comment ! elles valent le double ! je les ai déjà achetées …. pas le temps de finir sa phrase que mon mari sort comme un diable de sa boîte,il vocifère :
"-Prenez vos affaires et partez sur le champ,là vous nous perturber dans notre travail !allez hop !"
Quand mon Chéri se met à crier de colère et je peux vous témoigner que c’est très rare ,on baisse instinctivement la tête comme si l’on craignait voir s’abattre sur nous un de ces éclairs mortels ..
La jeune fille qui s’impatientait est beaucoup moins impressionnée que moi .
"-Et bien !heureusement qu ‘il est arrivé !"
Je suis mal,mal pour cette gamine,mal pour cette gitane,car on peut les repérer d’assez loin les gens du voyage..
Je ne voulais pas de cela ,mais cette manouche l’a cherché,je suis perturbée.
Comment faire une rencontre sereine ?
Je connais une Tsigane qui s’est sédentarisée depuis peu avec ses enfants,car elle n’en pouvait plus du regard de l’autre,c’était trop lourd à porter,elle ne pouvait plus supporter la précarité .
Avec son témoignage mon regard a changé.
Se mettre à la place de l’autre,telle est ma devise et j’essaye de m’y tenir,difficile de l’être vingt quatre heure sur vingt quatre heure.
Ils ont choisi la liberté,la liberté de se déplacer et d’accepter l’imprévu.
Dès qu’ils posent leur caravane,notre méfiance est de suite en éveil …
Et cependant ils ont tellement de choses à nous faire partager.
« Au 19 ème siècle ,les Tsiganes se sont coulés dans la vie rurale en adoptant toutes sortes
de métiers.
Sédentarisés ou demeurés itinérants,ils font l’objet d’un contrôle policier de plus en plus pressant.
L’hostilité populaire se conjugue avec les interrogations suscitées par les origines controversées de ces populations »Henriette Asséo
et pourquoi ne devrait ils pas si ntegrer comme la population d immigres ca derange pas le gouvernement, du moment quils ne sont pas musulmans
INTEGRER DES TZIGANES, COMME HITLER ?????
pour les faire passer dans les fiches perforées d’HERMANN HOLLERITH ?
MOI, je n’y pense pas !
javais oublie que l integration ne concernait que les immigres . encore merci
question les tsiganes sontils au meme rang que les immigres
ce sont des apatrides …et ils ont bien raison !
beaucoup sont, ou on été en route pour la patrie céleste !
Bonjour moi a dit,
En occident ,il y a fort longtemps que les peuples européens sont sédentarisés,nous avons établis des territoires,des frontières,nous achetons la terre.
Pour les tsiganes la terre n’appartient à personne,c’est peut-être pour cette raison qu’ils n’éprouvent pas le besoin de s’intégrer.
Bonjour Véritas,
Je suis d’accord avec vous pour cet épisode tragique de l’histoire concernant les Tsiganes ..c’est abominable…
enfin d’accord !
[url]http://www.clement-le-cossec.org/[/url]
moi a dit,
Les Tsiganes font partie intégrante de la société comme tous les immigrés et je pense qu’ils ont beaucoup à nous apporter.
Pour les tsiganes la terre n’appartient à personne,c’est peut-être pour cette raison qu’ils n’éprouvent pas le besoin de s’intégrer .et pourtant en france y a des lois comme la propriete privee
Et oui Véritas ! nous avons parfois des différents mais nous pouvons tout de même nous tolérer dans la joie et la bonne humeur ,même si parfois ce n’est pas le cas ! 🙂
Pour les tsiganes la terre n’appartient à personne,c’est peut-être pour cette raison qu’ils n’éprouvent pas le besoin de s’intégrer en somme une republique bananiere
même si vous vous cachez derrière vos moustaches !!!!
Oui ,en France et partout en Occident ,l’homme s’est approprié la terre ,il délimite des frontière,il l’achète,il la vend ,il crée des lois pour repousser les nomades qu’ils ont été eux même jadis,ils se sont sédentarisés pour la sécurité et la nourriture quotidienne dans leur assiète.
Les Tsiganes préfèrent la liberté et n’ont pas peur de l’imprévu mais ils se confrontent à une ségrégation de plus en plus violente.
Véritas,
Elles sont pas belles mes moustaches ? 😀
elles sont comme celles d’Hercule Poirot ou de Sir Edward ELGAR !
un compliment, en qq. sorte !!!
Un extrait du livre de H.Asséo en référence à ce qu’a dit beaucoup plus haut Véritas sur l’internement en camp de concentration des Tsiganes:
« Les nazis avaient condamné les Tsiganes comme « associaux » mais aussi comme une population
hybride soumise à l’expertise de la biologie raciale.
Les Tsiganes furent déportés dans toutes les sortes de camp allemands.
Ils ont par ailleurs été internés dans des camps en France »
exact Mecarryce mais ont en parle pas aussi souvent que les juifs ?c’est normal ?pour moi non.
Bonsoir Lucien,
Sans doutes pas assez ! J’ai lu des témoignages de ces déportations qui n’ont rien à envier
aux Juifs !
« Les directives du Gouvernement Français face aux peuples nomades .
A la suite du rapport du préfet Delamare,le secrétaire d’état à l’intégration,Hubert Presvot,présentait en 1991 une série de mesures qui n’ont eu en fait que des effets pervers.
Tsiganes,Gitans,Manouches,Bohémiens,forains,nomades,gens du voyage,peu importe le terme,ils sont en France 250000,dont 45% de moins de seiez ans,70000 environ sont itinérants,70000 semi-sédentaires,110000 sédentarisés »H.Asseo
« Disposition importante,le titre de circulation,maintenu parce qu’à la différence de la carte d’identité et du passeport,il mentionne l’activité professionnelle,sera réformé et simplifié;la durée de validité est portée de cinq à dix ans,et la validité du visa de trois à six mois. »H.Asseo
« Disposition importante,le titre de circulation,maintenu parce qu’à la différence de la carte d’identité et du passeport,il mentionne l’activité professionnelle,sera réformé et simplifié;la durée de validité est portée de cinq à dix ans,et la validité du visa de trois à six mois. »H.Asseo
Ca me fait mal, de voir qu’on les oblige à se sédentariser! J’ai vu aux infos les « nouvelles maisons » pour remplacer les caravanes…mais je me souviens d’un temps où on était en extase devant leurs roulottes, elles étaient belles, tirées par les chevaux et se baladant sur les routes d’Europe!
Mon mari qui ne les a pas cotoyés comme moi les traîte lui-même de voeleurs de poules, ne sachant faire la différence entre un gitan et un autre nomade!
Le vrai gitan a une identité propre, qu’il perd en se sédentarisant, il n’est plus une personne du voyage ! Les instituteurs voyageaient avec eux, les enfants étaient en harmonie avec la nature, je n’avais jamais été importunée par la main tendue d’une de ces personnes avant ces 10 dernières années!
Oui, j’ai connu de « ces gens », j’avais une amie vivant dans une roulotte…sédentaire, sa mère m’a appris à comprendre les cartes, pour les tirer, je n’avais pas 10 ans, et je tire toujours es cartes à sa manière, elle gagnait sa vie comme ça, elle n’allait pas importuner les gens, ce sont eux qui venaient à elle !
Merci Sybillel pour ton précieux témoignage ! j ‘ai également des versions similaires aux tiennes !
Comme me l’a dit cette amie manouche « il y a aussi des gens bien chez nous ! »
Dans son livre H.Asséo dénonce l’ambivalence de l’état par rapport aux gens du voyage,problème social et politique,alors que l’on met la pression sur cette population,de plus en plus de Français achètent des campings cars pour partir à l’aventure …
attention, tout va être suivi par GPS !!!!!
Véritas,
Nous ne sommes pas obligés de mettre des GPS dans nos véhicules !
OUI Mecarryce, MAIS LA PRESSION POUR LES METTRE VA DEVENIR FORTE , IBM S’EN OCCUPE !!!!
GLOBAL SECURITY SYSTEM by IBM :
« Le problème de l’utilisation des données informatiques pour ficher la population reste étonament d’actualité, peut-être aussi parce que l’utilisation qu’en fit le IIIe Reich n’a pas été détéctée assez tôt. Quand on parle de point goodwiin pour minimiser les ressemblances du passé avec certaines « dérives », il faut prendre en compte la nécéssité de mémoire que nous imposent de tels évènements. Au Rwanda, le recensement de la population servi pour le génocide, qui est l’un des plus meurtriers qui fûrent. En France, le fichier base-élève se proposait de garder en mémoire la caracteristique ethnique de chaque famille, suscitant un tollé important.
Entre nouvel ordre mondial et IVe Reich le coeur d’IBM balance. Selon ce que l’opinion sera prête à accepter en échange de l’illusion de paix. C’est une belle représentation de la pseudo-neutralité de la technique. Avec le « multimedia », on a réussi à faire oublier que les ordinateurs servent avant tout à gérer efficacement le recensement et à dispatcher les gens la où la machine à besoin d’un rouage supplémentaire. C’est avant tout un outil de contrôle, qui réussi l’exploit de nous faire placer nous même une caméra de surveillance à domicile reliée au réseau.
En témoigne la mise en place de la puce Verichip, application humaine des techniques de contrôle RFID, qui consiste à placé sur la main un code d’identification reconaissable à distance. [b]Celà correspond très probablement à ce qu’IBM entend par global security system[/b]. »
Ne vous en faites pas Véritas ! pour la pupuce et tout le reste ..car ces andouilles même
s’ils arrivent à faire des performances ne prévoient pas tout et que d’autres tout aussi intelligents savent comment leur faire barrage parce qu’ils n’aiment pas qu’on les regarde
dans les trou de nez …
Attention à ne pas perdre la boule , Mecarryce !
GPS [b]Global Positioning System[/b]
« Outre l’incertitude associée à l’horloge du récepteur, la relativité restreinte
et la relativité générale interviennent de façon fondamentale.
La première implique que le temps ne s’écoule pas de la même façon dans le référentiel
du satellite, parce que celui-ci possède une grande vitesse par rapport au référentiel
du récepteur.
La seconde explique que la plus faible gravité au niveau des satellites engendre un écoulement du temps plus rapide que celui du récepteur. Le système tient compte de
ces deux effets relativistes dans la synchronisation des horloges. Par exemple les
fréquences émises sont légèrement décalées (4,5 ppm) pour être reçues au sol avec
leur valeur réelle. »
GPS , GSS ..SS…SS…SS…….
Véritas,
J’ai une requête à vous faire,incrivez vous comme rédacteur et faites nous part sous vos articles de toutes vos apréhensions ,vos espoirs,vos coups de gueule ,de toute manière maintenant tout le monde vous connaît,vous n’êtes pas obligé de donner des détails perso,contrairement à ce que vous pourriez penser on ne va pas censurer systématiquement,la preuve est que vous êtes là depuis un certain temps .Et enfin il y a
des modérateurs pour tout le monde et souvent dans tous les forums,c’est normal et heureusement ,parce qu’ils n’ont pas envie de passer leur temps dans les tribunaux,vous avez plein de choses certainement interréssantes à dire,je constate que vous êtes souvent hors sujet comme sous cet article par exemple ,à mon avis parce que vous n’avez pas votre propre espace de rédaction .
Certains de vos articles seront refusés,d’autres pas comme pour tous les copains,ainsi vous ferez le tri..là par exemple vous auriez pu faire et encore avec les « doigts dans le nez » un article sur l’intrusion de ces nouvelles technologies dans nos vies privées,en plus de cela vous pouvez participer à un cause humanitaire
Donc là pour être hors sujet dans vos deux derniers commentaires je vous mets à l’amende !
Je ne suis pas hors sujet,
car les tziganes qui resteront ne devront pas échapper au Global Security System .
Oui vous avez raison,vous devriez verifier si IBM ne vous a pas introduit une puce sous la peau quelque part..
Dailleurs je vais me rendre chez mon médecin pour me rassurer …
Quand cela vous sera demandé , vous aurez le choix d’accepter ou de refuser, Mecarryce !
vous devrez accepter ou refuser d’être une ZOMBYE .
[img]http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/9/2/5/media_l_3729785.jpg?20100610092549[/img]
La commune d’Amay n’accueillera plus les gens du voyage sur son territoire, peut-on lire dans L’Avenir.Jean-Michel Javaux l’a annoncé mercredi. Amay, commune pilote dans l’accueil des gitans, met un terme à ce projet suite aux nombreuses plaintes du voisinage.
Pendant plus d’un mois, les gens du voyage avaient élu domicile sur un terrain d’Amay. « Des petits groupes sont venus se greffer au groupe de 40 caravanes qui était présent sur le site depuis le 7 mai. Parmi ces petits groupes, il y a toujours des brebis galeuses qui mettent à l’eau les efforts de ceux qui veulent que tout se passe bien », a expliqué Jean-Michel Javaux, bourgmestre d’Amay.
Amay n’accueillera donc plus les gens du voyage et renonce également au projet d’acquérir un terrain pour ceux-ci. (vt)
10/06/10 09h35
Qui n’a pas été ému par le drame de ces femmes, assises par terre dans nos rues, implorant le passant pour recevoir quelques euros pour nourrir leurs enfants?
BRUXELLES « [u]Ce n’est pas son enfant : elle le loue à la journée[/u] ».
Cette révélation est faite par l’un des intervenants du grand dossier consacré, cette semaine, par l’hebdomadaire Paris Match, au drame des mineurs étrangers acheminés en Belgique par des filières inhumaines qui, après leur avoir fait miroiter une vie en or, sont contraints de vivre l’enfer de la mendicité organisée, de la criminalité itinérante, du trafic de drogue et de la prostitution.
Ils sont 2 000, chaque année, à débarquer ainsi clandestinement en Belgique, en droite ligne des pauvres montagnes du Rif Marocain, ou bien d’Europe de l’Est (beaucoup sont Roumains). [u]L’ampleur du phénomène est énorme.
[/u]
L’enquête entraîne notamment le lecteur dans le monde des dealeurs, particulièrement bien organisé.
Ce jour-là, dans le parc royal Reine Astrid, en plein cœur de Charleroi, la marchandise est dissimulée dans un sachet de chips glissé à l’intérieur d’une poubelle qui jouxte un banc. Le deal bat son plein à l’abri des frondaisons.
A intervalles réguliers, un client vient faire « tourner le commerce ».
La transaction s’effectue entre deux poignées de main. Ensuite, l’acheteur repart… en longeant le Palais de justice.
Paris Match a ainsi enquêté plusieurs mois en Belgique, avec le soutien du Fonds pour le journalisme en Communauté française. Le constat est terrible, édifiant, perturbant : chaque jour, nous sommes en danger et bernés… La suite la semaine prochaine, avec des témoignages terribles sur l’enfer de la prostitution et la réalité de nombreux vols organisés dans les habitations de Belges qui se croient en sécurité…
© La Dernière Heure 2010
Bonjour Libertinus,
En effet il y a des brebis galeuses qui sabotent les efforts employés ,mon amie manouche
m’a témoigné de violences ,alcoolisme et autres ,racisme enver les « Gadjos « comme ils nous
apellent.
Alors que d’autres cherchent sincèrement à nous rencontrer,à dialoguer .
Et aussi tout le commerce des mafieux qui emploient des Tsiganes de l’est.
Franchement je n’envie pas ces populations qui pour survivre sont près à aller loin.
Et pourtant:
Le Temps des Privilèges
« En france comme dans l’ensemble des pays européens,rien ne prédisposait les Tsiganes à la
marginilisation sociale quand les premiers chroniqueurs s’étonnèrent au 15 ème siècle de la
venue de ces merveilles venues d’étrangers du pays d’Egypte «
Meccaryce, je dirais au contraire que tout oppose les sédentaires et les nomades….
Le conflit au Darfour oppose des sédentaires et des nomades…..conflit dont on parle moins aujourd’hui mais qui fait plus de victimes que le conflit israélo-palestinien …..
Selon un document confidentiel de l’ONU, diffusé lundi 7 juin, les combats au Darfour ont fait près de [u]six cents morts en mai[/u], mois le plus meurtrier depuis le déploiement en 2008 de la mission de paix hybride dans cette région de l’ouest du Soudan…..
600 morts !!!!
La crise du Darfour[u] a fait l’objet de 22 résolutions de l’ONU, et de 3 résolutions du Parlement européen.[/u]
Le 4 mars 2009, la Cour pénale internationale délivre un mandat d’arrêt international contre le président Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité[1].
Tiens , il est toujours au pouvoir, à quand une flottille de la paix ?
>:(
Merci Libertinus pour vos informations,je ne suis pas toute l’actualité,il est clair que
le système actuel dans lequel nous vivons ne laisse guère de place aux nomades ,il fut un temps où ils pouvaient trouver tout ce qu’il fallait dans la nature pour s’alimenter,ils faisaient du troc ,et ensuite est venue le temps des malentendus ..
« A présent,la promotion nationale s’accompagne d’un refus global de l’existence tsigane qui va bien au delà de la dénonciation du vagabondage structurel.
Il s’agit d’un refus physique global.
Entre partage etnique et expulsion physique ,l’éradication totale d’une présence détestée est ouvertement exigée par les ultranationalistes dans toute l’Europe »H.Asseo
{dailymotion}xcyl2h{/dailymotion}
Comme tu le sais Mecarryce, j’avais fais un tite pause, mais je reviens en force.
J’ai trouvé ton article intéressant mais j’ai deux trois choses à ajouter si tu veux bien.
Les Roms et leur histoire m’ont toujours passionnés.
Alors pour avoir fais plusieurs recherches, je ne suis pas d’accord avec
[quote]L’histoire des Tsiganes est celle d’un peuple qui présente une solide construction culturelle sans être soudé par les caractères habituels d’une nation: langue,religion ou territoire. [/quote]
Ce n’est pas tout à fait juste.
En effet, langue, religion et territoire sont au contraire un solide base commune.
Voici quelques extraits de mes travaux de recherches, qui je l’espère viendront enrichir positivement ton article.
(…)Effectivement, depuis leur départ de l’Inde aux environs de l’an 1000, les Roms ont voyagé dans de nombreux pays, ce qui largement influencé leur langue mise en contact avec celles des pays où ils résidaient.
Depuis une vingtaine d’années, les représentants de cette communauté s’attache à vouloir standardisé ce langage qui s’est transformé en différents dialectes et variantes.
Ce besoin de reconnaissance est lié au fait que ce peuple a une histoire assez particulière, ils ont souvent été victimes du rejet des autres populations en particulier à cause de leur mode de vie nomade.
On retrouve souvent le terme de « tsigane », mais selon plusieurs auteurs cet emploi est obsolète, car peu de Roms se reconnaissent comme tel. Derrière ce mot en effet se cache une histoire lourde de sens, d’une part car « Tsigane » vient du mot grec « astinganos », qui était une secte en Grèce au XI ème siècle, et les Roms de par leur mode de vie s’y sont fais assimilés, et d’autre part, car durant la seconde Guerre Mondiale, les nazis leur tatouaient un « Z » sur le bras (au même titre que l’étoile pour la population juive).
Ce « Z » venait du terme « zigeuner », autrement dit « tzigane ».
Au fil des siècles, de nombreux stéréotypes se sont greffés à leur image, comme ceux de voleurs de poule, de bohémiens, de diseur de bonne aventure, de fils du vent,…
Mais toutes ces fabulations sont dues à la méconnaissance de leur histoire, de leur évolution, et de leur « rejet » de ceux qui n’appartiennent pas à cette « grande famille ».
La standardisation du romani représente alors un enjeu en terme de reconnaissance et de tolérance de la part des autres nations.
De plus, on rencontre des situations de bilinguisme, voir de trilinguisme, de diglossie.
Le territoire de ce peuple n’a pas de frontières, ils sont présents dans de nombreux pays du monde, et même si ces voyages, cette diaspora, a éclaté le peuple Rom en plusieurs communautés, ils ont tous cette histoire commune.
Il est donc intéressant de s’interroger sur l’impact que représente la standardisation du romani comme vecteur d’une identité culturelle et sociale.
En première partie, il s’agira de démontrer que la recherche linguistique a permis de clarifier l’histoire de ce peuple en établissant une origine commune, et de dégager les évolutions que le romani a connu et sa situation actuelle en France.
Deuxièmement, il sera question de concevoir les aspects de la standardisation du romani, et le paradoxe que cette standardisation représente.
Enfin, le cas de la scolarisation des enfants Roms en France et la littérature, permettront de faire ressortir quelques aspects culturels, car ce sujet reste très vaste.
La dispersion et la différenciation des Roms depuis leur arrivée en Europe ont provoqué un morcellement de la langue en groupes distincts.
Ce tableau représente assez bien la grande diversité du romani ou langue tsigane.
A noter qu’il semble oublié certains sous-groupes, comme par exemple les Roms Tchurara, les Xoraxane Roma, qui sont des Roms musulmans venus entre autres de Macédoine. (Asséo 2001)
Il est possible de constater que les voyages au sein de différents pays, de différentes régions, ont influencé la langue, et créé des sous groupes dans le groupe originel, en plus des variantes.
Cependant, il faut noter que ces dialectes ou variantes ont conservé un fond commun de vocabulaire.
Il est en outre intéressant de noter que c’est cette origine commune qui induit que toutes les branches de ce peuple se considèrent comme une grande famille (origine culturelle qui regroupe essentiellement le mode de vie, la place de la famille dans le groupe et surtout le rapport avec le monde des « gadjé », c’est-à-dire ceux qui ne sont pas Roms, ceux qui ne sont pas Tsiganes) même si parfois il y des clivages entre les différents groupe qui la constitue.
Mais du kalo au sinti, en passant par les multiples variations balkaniques, le romani s’est en quelque sorte dilué, ce qui fait que l’intercompréhension peut être difficile entre certains groupes éloignés géographiquement.
(…)La famille ainsi que l’école jouent un rôle primordial à l’intégration des Roms dans la société française.
Elevé dès son plus jeune âge par l’ensemble de la famille, l’enfant rom grandit parmi plusieurs générations.
L’éducation n’est jamais collective mais le jugement de ses parents et de la communauté lui sert de repère. A l’âge de la puberté, les garçons sont intégrés aux activités professionnelles des adultes et ils considèrent qu’aider la famille est une priorité.
Dans la culture rom l’enfant dispose d’une liberté importante et apprend d’une manière implicite en observant les autres et en participant à leurs activités. Rapidement il apprend à développer l’autonomie et l’initiative en imitant les adultes (les garçons leur père et les filles leur mère).Si l’éducation familiale ne semble pas poser de problème, il n’en est pas de même pour la scolarité.
Aux difficultés spécifiques liées au voyage s’ajoutent souvent l’inadaptation du système scolaire aux traditions roms et la manque de formation spécialisée des enseignants. Les familles et les enfants roms ne sont pas généralement opposés à une scolarisation, celle-ci permettant d’acquérir des connaissances de base, notamment savoir lire et écrire. Même si la majorité des adultes demeurent analphabètes ou illettrés, l’écriture étant peu présente ou valorisée, ils sont conscients de la nécessité pour les jeunes d’apprendre à lire et à écrire, d’être scolarisés afin d’acquérir certaines apprentissages indispensables.
Les causes de cet analphabétisme sont à rechercher à la fois dans l’image négative des Roms dans la société, dans leur marginalisation et dans la non-reconnaissance de leur culture au sein des écoles, dans la sensibilité insuffisante des organismes publics aux problèmes roms, dans la méfiance des familles.
La standardisation du romani reste donc un enjeu majeur dans l’histoire du peuple Rom.
Vouloir être reconnu, tout en voulant resté caché, resté en marge de la société des gadjé implique donc la naissance de plusieurs paradoxes.
Finalement cette standardisation doit se faire dans l’adhésion de chacune des parties, c’est-à-dire qu’elle doit permettre aux Roms d’être reconnu et donc de ne plus être sujet à des stéréotypes négatifs, mais elle doit également permettre aux Roms de conserver cette façon qui leur est propre de « vivre la vie » .
Le but doit être l’intégration, et non l’assimilation, et si certaines communautés ou individus ont peur de cette standardisation c’est sans doute qu’ils pensent que générations après générations cette tradition se perdra, du fait qu’elle ne sera pas enseignée de la même manière.
De plus, cette reconnaissance ne doit pas s’arrêter au « statut »linguistique et à l’intervention de l’URI, mais elle doit être soutenu par les acteurs internationaux, nationaux et locaux, c’est-à-dire aux gouvernements, aux villes, aux écoles.
Par exemple, les écoles doivent former leurs professeurs à mieux connaître la culture et la langue romani, afin de pouvoir comprendre que l’éducation ne doit pas se normalisée, au risque de connaître des taux d’échecs élevés avec les enfants Roms.
Merci Cinquième Vitesse pour ta généreuse contribution,je relirai attentivement tes données
car en principe pendant une semaine je vais être sans ordi,merci encore pour ta précieuse
intervention !