Même si pour de nombreux français, l’huile d’olive est l’aliment santé par excellence, car ils l’apprécient beaucoup pour son goût et ses vertus,  ils restent bien loin des gros consommateurs de ce nectar méditerranéen comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal.

La production mondiale d’huile d’olive est supérieure aux 2 500 000 de tonnes par an et c’est l’union européenne qui en produit 75 %.

Ce sont les pays qui bordent la Méditerranée qui produisent plus de 90 % du marché mondial avec l’Espagne qui reste le premier fabricant suivi par l’Italie. Ils sont aussi les plus gros consommateurs avec de nombreuses disparités entre eux. La Grèce en consomme 25 litres par an par habitant, l’Espagne 15 litres, l’Italie, 12 litres, le Portugal 6 litres, la Tunisie et la Syrie 5 litres alors que la France en consomme seulement en moyenne 1,5 litres.

De tous temps, l’huile d’olive a été reconnue pour ses qualités nutritionnelles, grâce aux graisses « mono-insaturées qu’elle contient. Elle présente l’avantage de pouvoir être utilisée pour la cuisson en respectant une température maximale de 180° et elle joue un rôle non négligeable dans la protection contre les maladies cardiovasculaires.

Les polyphénols qu’elle contient permettent d’augmenter le bon cholestérol (HDL) et de lutter contre les radicaux libres qui agressent nos cellules.

Mais tous ces éléments varient en fonction de l’origine, de la variété de l’huile et des saisons.

Face aux gros producteurs espagnols, italiens, grecs ou tunisiens, les petits oléiculteurs français du sud est, ont choisi le haut de gamme et l’image du terroir provençal.

Leur clientèle ne se situe plus seulement dans le sud de la France, mais elle se retrouve dans les épiceries fines de la région parisienne et les grandes villes du nord de la Loire.

Il est vrai que bon nombre de français en dehors de ceux du Sud, n’ont pas encore le réflexe de l’huile d’olive pour la cuisine ; ils privilégient encore beaucoup le beurre ou d’autres graisses animales, pour la cuisson et introduisent progressivement un peu d’huile d’olive  dans certaines salades.

On est encore bien loin de la cuisine crétoise qui privilégie avant tout l’huile d’olive dans les assiettes, cela explique en partie pourquoi la consommation française annuelle est si faible par rapport à d’autres pays méditérranéens.