Les Français fument toujours autant, malgré toutes les lois anti-tabac, malgré les interdictions de fumer dans les lieux publics et malgré le coût de plus en plus élevés des paquets de cigarettes, lourdement taxés par l'Etat tandis que parallèlement des campagnes de sensibilisation sur les méfaits du tabac continuent à être diffusées.

 

C'est du moins ce qui ressort d'un communiqué de l'office français de prévention du tabagisme (l'OFP).

 54 millions de cigarettes auraient été écoulées en 2004 et, en 2008, le nombre ne se serait pas réduit.

Il est également précisé que 30% des Français fumeraient régulièrement ou occasionnellement.

Est-ce pour masquer le petit échec de l'interdiction du tabac dans les lieux public qui n'a pas vraiment agi sur la consommation?

 

L'OFP se félicite quand même du recul du tabagisme passif, dans les lieux fermés…

On notera d'ailleurs que les cafés ont souvent réussi à contourner l'interdiction en équipant les terrasses de chauffages et en abritant les consommateurs de la pluie.

Dans le même temps, l'OFP réclame une nouvelle hausse du prix des cigarettes, arguant de ce que 10% d'augmentation amènent 4% de baisse de la consommation. Sans doute, toutefois nous devrions tous nous interroger : puisque le tabac entraîne une certaine dépendance et puisqu'il est parfaitement cancérigène, pourquoi ne pas l'interdire tout bonnement? N'a-t-on pas interdit l'amiante? Cela évitera que des gens aux revenus moyens ne dépensent leur argent de manière déraisonnable et préservera leur santé. Les Français râleront bien sûr dans un premier temps, mais se rendront vite compte des bienfaits que cela procurera à leur porte-monnaie notamment… et à leur santé bien sûr.  Augmenter le prix par une taxe sous couvert de santé publique n'est en effet qu'une hypocrisie si cette solution n'est pas envisagée…