Depuis longtemps, les autorités panaméennes suspectaient les FARC de chercher refuge dans leur pays, ils en sont maintenant convaincus.
En effet, de nombreux habitants des régions sud du pays ont informé les autorités de la présence de combattants du groupe terroriste colombiens.
Un groupe de policiers a donc été dépêché sur place et a effectivement constaté la présence des guérilleros colombiens. L'inquiétant, c'est que rien d'autre ne s'est produit, les policiers semblant avoir reçu l'ordre de ne pas intervenir. La politique des autorités panaméennes serait en effet de n'avoir aucun contact avec les insurgés colombiens, de les ignorer complètement, de faire comme s'ils n'étaient pas là.
On peut comprendre cette politique de l'autruche, car il est certain que le Panama aurait de grandes difficultés à résister à une attaque des FARC si ce groupe décidait de faire tomber le gouvernement. Quoiqu'il soit certain que la communauté internationale, et les États-Unis en particulier, ne permettrait sûrement pas que le canal tombe aux mains des rebelles colombiens.
D'un autre côté, de nombreuses informations circuleraient attestant les contacts entre les mafias mexicaines de la drogue et les terroristes colombiens. Panama serait devenu leur lieu de rencontre, un marché d'échange entre stupéfiants et armes.
Ainsi, les FARC qui fuient la Colombie où ils ont été poussés dans leurs derniers retranchements par les attaques victorieuses de l'armée colombienne, délaisseraient l'Équateur et le Venezuela, leurs terres d'accueil de prédilection, pour se tourner vers l'ancien département colombien du Panama. Il est donc à craindre que les barons de la drogue, entraînant avec eux une terrible violence qui a longtemps sévi en Colombie avant de se déplacer vers le Mexique, ne viennent finalement s'installer dans ce petit pays.
Déjà que le Panama est soupçonné du blanchiment de l'argent des cartels de la drogue colombiens, si rien n'est fait pour endiguer l'arrivée des terroristes des FARC, la situation risque vite de devenir incontrôlable.
Bientôt des actes de pirateries sur le canal de Panama ?
Comme la vermine, ça se répend partout, mais les gouverenements n’y font rien. dommage