Les éventuels dangers de l’utilisation d’un portable.

 

De nombreuses études sont faîtes depuis plusieurs années sur les dangers éventuels causés par l’utilisation d’un téléphone portable et les résultats sont très divergents dans ce domaine.

Au printemps dernier l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déclaré que l’utilisation d’un téléphone portable était « peut-être cancérogène », mais une nouvelle étude danoise affirme le contraire.

Comment est-il possible de s’y retrouver ? Essayons de faire le point sur toutes ces avancées actuelles.

L’étude danoise a été faîte pendant huit ans, sur plus de 300 000 personnes qui utilisaient régulièrement un téléphone portable.

Sur l’ensemble de ces personnes, environ 10 000 ont contracté une tumeur du système nerveux central, mais les taux de tumeur cérébrale étaient identiques aux autres personnes non accrocs au portable. Cette étude fait donc apparaître qu’il n’y a pas de lien apparent entre l’apparition d’un cancer du cerveau et l’utilisation d’un mobile.

Mais d’autres chercheurs qui dépendent de l’OMS, estime que les résultats de cette étude danoise ne remettent nullement en cause le caractère potentiellement cancérogène des portables, dans la mesure où elle ne prend pas en compte l’intensité d’utilisation du mobile chez les adeptes du portable et l’on sait par expérience que le risque de gliome (type de tumeur cérébrale) augmente chez ceux qui l’utilise plus de trente minutes par jour pendant dix ans.

Devant de telles contradictions, il vaut mieux rester prudent et limiter l’usage du portable pour les enfants, dans la mesure où les risques de gliomes peuvent parfois mettre 30 ans à se déclarer.

Pour diminuer les risques d’exposition aux ondes électromagnétiques, il faut essayer d’éloigner le portable comme les autres téléphones sans fil au maximum de la tête de la personne.

D’une façon générale, l’Europe renforce ses recommandations de précaution et envisage de mettre en place d’autres études épidémiologiques pendant plusieurs années, portant sur des enfants et des adolescents de façon à évaluer plus précisément les risques de tumeurs cérébrales chez les jeunes usagers de la téléphonie mobile.

En attendant, restons vigilant et utilisons  si possible, avec modération cet indispensable outil, dont très peu de personnes peuvent se passer dans la société actuelle.