Les États-Unis et la Libye diffèrent sur les faits de l’attaque à Benghazi

De hauts responsables américains et libyens ont raconté des faits totalement différents à propos de l’attentat contre le consulat américain à Benghazi qui a fait quatre morts dont l’ambassadeur américain. Une ambassadrice américaine à l’ONU a dit que tout a commencé par une manifestation spontanée contre le film anti-Islam qui avait déjà déclenché des protestations similaires en Égypte, conduisant à la prise d’assaut de l’ambassade américaine là-bas.

« Les gens se sont rassemblés devant l’ambassade et puis tout a grandi d’une manière très violente, et ceux ayant des liens extrémistes ont rejoint la mêlée et sont venus avec des armes lourdes qui sont désormais assez fréquentes dans la Libye post-évolution. Ensuite, ces extrémistes sont devenus hors de contrôle. Toutefois,nous ne voyons pas dans cela des signes qui révèlent que cétait un plan coordonné ou une attaque préméditée. Évidemment, nous allons attendre les résultats de l’enquête du FBI et nous ne voulons pas sauter aux conclusions avant cette enquête  ».

Annonçant l’arrestation de 50 suspects, le chef du parlement de la Libye a cependant blâmé l’attaque de quelques extrémistes étrangers qui, selon lui, sont entrés en Libye à travers le Mali et l’Algérie après avoir pré-planifiél’attaque.

« La manière avec laquelle ces auteurs ont agi ne nous laisse aucun doute que ce qui est arrivé a été planifié à l’avance », a rapporté le président de la république, Mohamed el-Megaryef dans un Congrès national.

« La tragédie a été prévue sans aucun doute, par les étrangers, par des gens qui sont entrés dans le pays il y a quelques mois. Ils avaient l’intention de commettre cet acte criminel depuis leur arrivée », a-t-il ajouté.

Une hypothèse dit que l’ambassadeur Chris Stevens a succombé à l’inhalation de la fumée après avoir été pris au piège dans l’ambassade américaine à Benghazi, qui a reçu des tirs de lance-roquettes, des mortiers et des armes légères pendant plusieurs heures.

Le mouvement d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique a revendiqué l’attaque qu’elle a  qualifié de vengeance pour le meurtre du cheikh Abu Yahya al-Libi dans une attaque de drone en Juin, mais le message n’est pas clairement établi pour étayer cette allégation.

Si les autorités américaines se penchent vers la thèse de la préméditation, ils citent plutôt le fait que l’attaque a eu lieu à la date de commémoration des attentats du 11 septembre, mais maintenant, ils sont plus réticents, insistant sur le fait que les journalistes attendent les résultats de l’enquête du FBI avant de sauter aux conclusions.

Les commentaires de l’ambassadrice américaine sont les meilleurs car même si les États-Unis ne croient pas que l’agression soit l’œuvre d’un petit groupe d’extrémistes, il n’y a pas encore de preuves pour suggérer la planification avant les manifestations, toutefois, le sénateur républicain de premier plan et critique de l’administration du président Barack Obama, John McCain, a affirmé qu’il était ridicule de ne pas croire que  l’attaque a été planifiée par les extrémistes.

Une réflexion sur « Les États-Unis et la Libye diffèrent sur les faits de l’attaque à Benghazi »

  1. jadis les USA avaient des agents plus competants maintenant la mediocrite existe meme en Amerique pourtant reputee ne lesinant sur aucun moyen pour garantir la securite de ses ressortissants;les libeyens decouvrent le monde reel ils sont perdus ils ne savent rien faire apart compter les billets de banques ils ne sont pas habitues aux libertes cependant il faut les corriger sinon il vont croire qu/ils sont ruses et intelligents; ATTENTION AU FAUVES QUI SORT DE SA CAGE???

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