Quatre mois se sont passés depuis le psychodrame de l’impossible accord sur le dépassement du plafond de la dette de l’état fédéral américain. En réponse aux erreurs qui avaient étés faites sur la question le Congrès avait créé une « super-commission » sensée régler le problème. Mais à quelques jours de rendre ses conclusions la commission s’interroge uniquement sur les modalités de l’annonce de son échec. Preuve d’un problème d’endettement dont les Etats-Unis ne parviennent pas à résoudre pour de bon.
Pour les Etats-Unis c’est un peu le retour de l’inévitable désaccord. En effet à trois jours de la fin de ses travaux force est de constater que la « super-commission » sur l’état des finances publiques est dans l’impasse.
Composée en aout dernier pour régler le problème du sur endettèrent fédéral, et alors que les Etats-Unis venaient d’être dégradés par l’agence Standard & Poor’s, la commission avait jusqu’au 24 novembre pour proposer un plan de restriction des dépenses à hauteur de 1200 milliards de dollars.
En partie fondé sur les désaccords entre républicains et démocrates le problème du dépassement de plafond du taux d’endettement du pouvoir fédéral, le problème résiste à toute résolution définitive pour les mêmes raisons.
Le retour des anciens désaccords
En effet ce qui se discutait en juillet entre les deux grands partis c’était l’autorisation accordée à l’Etat fédérale d’augmenter son taux d’endettement au dessus des 14000 milliards de dollars, sous peine d’impossibilité, pour le gouvernement, d’honorer ses dettes.
Il y a quatre mois les camps était identifié entre d’un coté les démocrates favorables à ce dépassement de plafond, qu’ils accompagnaient d’un plan de rigueur de presque 1000 milliards de dollars ; et les républicains qui s’y opposaient tout en proposant un plan de rigueur beaucoup plus sévère, puisqu’ils proposaient le démantèlement de Medicare. En plus de ces différents il y avait, entre les deux partis, une opposition, traditionnelle, entre démocrates, favorables à une taxation plus proportionnelle, et les républicains, dogmatiquement opposés à toute augmentation d’impôts, surtout sur les grosses fortunes.
Près de quatre mois après les arguments et les impasses sont toujours les mêmes. La super-commission, composée à parité de six démocrates et six républicains, vient d’en faire pitoyablement, la démonstration.
Les années Clinton et les présidentielles de 2012 en ligne de mire
D’un coté les républicains, toujours plus à droite depuis l’émergence des tea parti, et de l’autre les démocrates qui tentent de trouver une solution qui ne passe pas par une nouvelle concession fiscale adressée aux couches les plus riches, surtout dans l’optique de la future présidentielles.
En ligne de mire, pour chacun d’eux, le précédent clintonien de 1994-1996, où, en pleine « cohabitation », le président démocrate avait réussi à faire accepter à l’opinion publique que les problèmes venaient surtout de l’intransigeance républicaine que de son propre camp à lui. A plus de dix ans d’intervalle, les républicains ont promis que, cette fois-ci, ils ne transigeraient pas, au risque de pousser le pays au défaut de paiement. Là où les démocrates se souviennent que l’ancien gouverneur de l’Arkansas avait, en partie, assuré sa réélection sur ce tour de passe-passe rhétorique et politicien.
En attendant la super-commission n’a cessé de voir s’accumuler les égoïsmes.
Défaitiste, ou intéressée, Patty Murray, co-présidente de la commission résumait ce qui, pour elle, posait problème :
"Les Américains les plus riches, ceux qui gagnent plus d’un million de dollars par an, doivent participer. Mais c’est une ligne que les républicains ne sont pas prêts à franchir".
Comprenez : c’est pas nous qui posons problème c’est eux.
Jouant sur la confusion entre dogmatisme et sens de l’observation, Jeb Hensarling, leader républicain de la commission, précisait :
."Il y a un moment où la réalité commence à prendre le pas sur l’espoir".
Comprenons : seuls les républicains ont fait ce qu’il fallait en termes de responsabilité face à l’histoire.
Bref chacun se renvoi la balle, sans la moindre considération pour l’intérêt général.
Dernière lâcheté de cette affaire : la façon dont on s’apprête, pitoyablement, à clore toute cette histoire.
Car ce qui se discute, en ce moment, et alors que la commission est sensée statuer, concerne beaucoup plus la façon avec laquelle il s’agira d’annoncer l’échec de la commission.
http://www.come4news.com/etats-unis-une-faillite-par-defaut-de-paiement-qui-se-precise-260948
Grégory VUIBOUT le 21-11-11
[b]Les états unis étant le pays le plus endetté de la planète sont empêtrés dans un engrenage qui à terme les mènera à une faillite certaine , ne pouvant se dépêtrer de ce problème tant financier qu’institutionnelle ils tente de faire croire au reste du monde que leurs compte sont sain et que l’Europe qu’ils ont voulu et instituée est seule responsable de leurs délires.
Il y a encore beaucoup à dire sur ce sujet ,mais j’y reviendrais plus tard ,les maîtres du monde qui voulaient être ceux qui dictent leur lois pourraient être à terme les dindons de la farce.
De mémoire depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ce pays n’a jamais eu de repos guerrier il a été de tous les combats s’immisçant dans les affaires de tous les états pour assoir sa suprématie. [/b]