L’Agence spatiale civile équatorienne a publié un rapport dans lequel il apparaît que les radiations solaires relevées à Quito, la capitale du pays, dépassent les 24 UVI (indice ultraviolet) et sont de 14 UVI à Guayaquil, la plus grande ville du pays. Or, l'Organisation mondiale de la santé a établi que l'indice ultraviolet maximum tolérable pour l'être humain était de 11 UVI.
Selon l'Agence spatiale, cet excès d'exposition aux rayons ultraviolets est dû à deux facteurs : premièrement, la ville de Quito est située à 2 850 mètres d'altitude ce qui fait que la lumière solaire y est filtrée par une plus mince couche d'atmosphère et, deuxièmement, plusieurs études ont démontré que la couche d'ozone est devenue très fine au-dessus des régions équatoriales et les radiations ultraviolettes n'y sont donc plus freinées.

Rappelant que l'OMS a estimé que 60 000 personnes mouraient chaque année d'une exposition trop importante aux rayons solaires, ce qui favorisait l'apparition du mélanome malin, l'Agence spatiale civile équatorienne lance un cri d'alarme et demande au gouvernement de réagir.

Mais que faire quand le milieu ambiant est devenu dangereux, offrir des crèmes solaires et des chapeaux aux populations, instaurer la sieste obligatoire pour éviter l'exposition durant les heures les plus dangereuses, ou dresser un parasol au-dessus de Quito et de Guayaquil ?

Parce que c'est bien là que se situe le problème, quand l'environnement ne veut plus de nous, il n'est nulle part où se réfugier.

J'ai aussi une pensée pour toutes ces populations qui souffrent du même problème que les Équatoriens, mais qui n'ont personne pour les informer du danger qu'ils courent !