Le colonel Khadafi a des idées très arrêtés sur les droits de l'Homme et il va même au devant des revendications des femmes européennes qu'il se propose de libérer du travail  extérieur qu'on leur impose pour leur permettre de rester chez elle pour élever leurs enfants !

Bigre ! il est temps de réagir tout en relatant les alléees et venues et les déclarations extravagantes du Colonel  que le Grand metteur en Scène du spectacle Sarkozien  a engagé à nos dépens comme intermittent pour une semaine.

Il se trouve que cet l'intermittent  Mouammar nous est présenté aussi comme un client potentiel  détenteur à ce titre, noblesse économique oblige, du feu vert Chef de l'Etat  pour jouer  son rôle  à sa mesure et  convenance sur notre scène nationale et selon son éducation il en profite nous  cracher son venin dont quelques éclaboussures retombent aussi en EUROPE; 

 

Lundi 10 Décembre : Entre Sarkoziens  de bonne compagnie,  Dîner  de Gala organisé à l’Elysée,  en l’honneur du Colonel Kadhafi. Au menu un  couscous royal. (Pour les boissons je n’ai pu obtenir aucun renseignement, sauf à me souvenir que le Colonel Kadhafi ne boit que de l’eau et du lait de chamelle et que Nicolas Sarkozy, d'après certains dires ne supporte plus l'alcool depuis un certain fameux G8)

Etaient absents (et excusés ?) : Madame Rama Yade qui s’était signalée le matin  par ses déclarations violentes contre la venue  à Paris du  Colonel Kadhafi et  Bernard Kouchner, retenu à Bruxelles par «un heureux hasard», selon lui, mais qui en fait dînait à Paris  de retour de Bruxelles  avec un Diplomate Allemand.  

 Etaient présents :  des membres du Gouvernement (peu nombreux si j’en juge des  quelques noms que j’ai pu relever dans différents articles de presse) soit :

Mme. Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur,

Mr. Hervé Morin, Ministre de la Défense,  

Michel Barnier, Ministre de  l’Agriculture,

Mr.  Dominique Bussereau (Transports),

Mme. Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie),

Mr. Jean-Marie Bockel, Ministre de la Coopération.

d’autres Ministres  ou Secrétaires d'Etat étaient peut-être présents, mais je n’ai pu trouver aucune autre  indication pour le moment)

 

Se trouvaient aussi parmi les invités, Mr. Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer  et  en cette occasion l'inévitable  Monsieur Dominique Baudis,  Président de l’Institut du Monde Arabe.

Des "indispensables" grands  dirigeants de groupes et entreprises  français et des décideurs, dont l’Elysée s’est refusé à communiquer la liste nominative, étaient également présents et  nombreux pour partager ce dîner de gala organisé en l’Honneur du Colonel Kadhafi,  et surtout  en fin de repas  signer une série de contrats. Se trouvaient  là, nous le supposons,  les hauts dirigeants et décideurs d’Air Bus qui aurait signés pour la fourniture de 21 Airbus à l’Etat libyen, et d’autres personnalités des grands groupes Veolia, Vinci, Areva et Dassault  qui seraient en pourparlers avec la Libye pour  des affaires et contrats dont nous reparlerons par la suite.

Mardi 11 décembre : A la suite d’une émission sur France 2 une polémique s’installe sur la question des  Droits de l’homme que Monsieur Nicolas Sarkozy avait évoquée avec Monsieur Kadhafi  au cours leur  premier entretien du Lundi 10 novembre

Monsieur Nicolas Sarkozy  avait demandé, selon ses propres déclarations,  au Colonel Kadhafi, lors de leur premier entretien,  de faire des progrès sur la question des Droits de l’Homme, formule symbolique et  générique qu’il utilise comme un porte drapeau dans bon nombre de ses discours, et qu’il estimait  suffisante pour  faire passer la pilule vis-à-vis  des opposants à la visite du Chef de l’Etat Libyen.

*Interrogé Mardi matin  par le présentateur David Pujadas sur France 2 à ce sujet, le Chef d’Etat  libyen  en éludant la question sur les Droits de l’homme a répondu  (selon la version traduite de France 2) : … « …..  Tout d'abord nous n'avons pas évoqué moi et le président Sarkozy ces sujets»……. «Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons»  …..  «Nous avons évoqué les questions de coopération entre les deux pays, nous avons évoqué tous ces contrats dans tous les domaines dans l'intérêt des deux pays, la coopération euro-africaine, l'Union méditerranéenne, l'idée proposée par le président Sarkozy, et la coopération des deux côtés de la Méditerranée».

Le Colonel Kadhafi a déclaré aussi  sur une chaîne de télévision toujours en ignorant sciemment la question des Droits de l’Homme : «  Nous sommes très bien reçus, …  Nous sommes des hommes d’affaires, nous négocions, nous avons des projets pour la Libye

Aussitôt  à la suite de ces émissions et déclarations,  une polémique  s’installe dans les médias,  presse, télévisions, radios, sans oublier  les   «  radio couloirs » et coulisses des hauts lieux politiques et de communications,  et tout ce monde s’interroge pour savoir si  effectivement le Président français a bien parlé à son « ami  assez proche » des droits de l’homme, si le Colonel a bien ou mal entendu, sur  qui a menti,  sur qui a démenti, bref une tornade de questions s’engouffre dans toutes les salles de rédaction et « hauts lieux » médiatiques,  pour en ressortir en suppositions et interrogations, qui demeureront en suspens en attendant que les intéressés  ou leur porte parole s’expriment soit pour confirmer, soit pour démentir.

Sans entrer dans le suspens  d’une certaine presse à sensation et pour m’épargner des interrogations inutile, j’avais pour ma part  décidée de me fier à mon sixième sens,  qui guide le plus souvent mon analyse,  et d’après moi  le colonel Kadhafi avait  volontairement éludé la question de David Pujadas, sans la démentir ni la confirmer,  pour peut-être mieux nous la ressortir ensuite. (Ce qui n’a pas manqué d’arriver un peu plus tard dans son intervention à l’Unesco)

 Il serait certainement prudent pour les hommes politiques et de pouvoir,  de prévoir les réactions possibles  à leurs  « élucubrations »  visant les Droits de l’homme selon leur destinataire, et  nos politiques feraient bien avant de les enfourcher comme cheval de bataille dans leurs péroraisons, de tourner sept fois leurs langues dans leurs bouches, pour éviter de  les recevoir   en retour comme des  boomerangs sur la figure de l’état. Mais la prudence encore une fois s’est effacée au profit d’un spectacle lamentable  et une fois encore d’après la suite, nous en avons eu pour notre grade.

 Pour calmer les esprits,  l'Elysée a enfin  réagi  par la voix de Claude Guéant, son secrétaire général  lequel a déclaré : «Le président Sarkozy a parlé des Droits de l'homme à Mouammar Kadhafi, à deux reprises, lors de leur entretien puis  au dîner. J'en ai été le témoin».

Selon lui, «Nicolas Sarkozy a évoqué le fonctionnement démocratique et les libertés individuelles en Libye» devant le dirigeant libyen. «Il lui a dit qu'il considérait que des progrès avaient été faits, mais qu'il fallait encore progresser».

On pouvait  supposer que ce témoignage et  cette mise au point  de Monsieur Guéant n’était pas parvenue aux yeux ou aux oreilles du Colonel Kadhafi, lequel,  questionné une nouvelle fois  par les médias sur les Droits de l’homme et  au sujet des polémiques contradictoires qui « agrémente »  sa visite a répondu : “Je ne suis pas au courant. Je n'ai pas lu la presse, je n'ai pas regardé la télévision. On est accueilli avec beaucoup d'amitié, beaucoup de chaleur par le Président et le peuple français. En fait, je n'ai pas fait très attention à ces réactions.”

 

Mais  au contraire, tout à fait bien  informé et attendant son heure,  le Renard du désert qui avait  éludé la question des Droits de l’homme devant David Pujadas,  n’a pas manqué  de la ressortir de sa besace de grand chasseur  bédouin, pour   la recadrer  en interpellant agressivement  la France sur le droits des immigrés devant les membres de la communauté africaine réunis au Siège de l’Unesco :

 “Avant de parler des droits de l'homme, il faut vérifier que les émigrés bénéficient chez vous de ces droits” a-t-il dit  devant   ses “frères africains émigrés” présents dans le grand amphithéâtre du siège de l'Unesco, et tout en s’interrogeant il a poursuivi : “Nous sommes dans le pays qui parle des droits de l'homme. Y a-t-il certains de vos droits qui ne sont pas appliqués ?”  …. Et dans la foulée, se faisant  réponse à  lui-même,  il a entonné  le trop bien connu refrain anti-colonialiste : “Nous sommes l'objet d'injustices. Notre continent a été colonisé, nous avons été réduits en esclavage, déplacés dans des navires comme du bétail. Aujourd'hui nous travaillons dans le bâtiment, dans la construction de routes …… »  

« Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police.” « Les étrangers sont maltraités en Europe, et eux  nous demandent de respecter les droits de l’homme » ……… « Il n’est pas possible que vous viviez ici marginalisés  …. Nous Africains sommes victimes d’injustice. Ils nous ont transportés ici comme du bétail pour faire les travaux pénibles et sales, et ils nous rejettent dans les banlieues des villes et lorsqu’on revendique nos droits, on se fait taper dessus par la police…….. »

(Parenthèse : Plus tard, en soirée  au Ritz en compagnie de Français bienveillants à l’égard du pouvoir libyen, le Colonel  a déclaré …  « Jésus n’a pas été envoyé à l’Europe mais aux fils d’Israël pour corriger la loi de Moïse …… Ils ont essayé de tuer Jésus, mais comme le dit le Coran, ce n’est pas Jésus, c’est un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n’a aucun sens, comme vos prières n’ont aucun sens) 

Revenons à l’Unesco, dans le fil de son discours le colonel Kadhafi  dénonce   : “Les Africains émigrés sont considérés comme des marginaux, des nécessiteux. Ils expriment leur colère parfois par la violence, allument des incendies.”

 En parlant des droits de l’homme il constate, toujours selon lui que  “les citoyens français, belges, anglais, jouissent de ces droits, c'est certain. Mais lorsque nous parlons des droits humains, il faut aussi les appliquer aux étrangers, aux émigrés …..  Ce ne sont pas des va-nu-pieds, des mendiants, ce sont des travailleurs”.

 Et faisant  allusion aux violences dans les banlieues, où les droits des immigrés sont «violés par les forces de la police», selon lui, il dit  «réprouver la violence».

Enfin,  il invite les Européens à « réfléchir »  en concluant : “Je réprouve la violence, mais ceux qui expriment leur mécontentement vivent des situations difficiles en Europe, cela mérite qu'on y réfléchisse.”

Sur la question de la démocratie, il a expliqué que la Libye était “arrivée à bon port en instaurant la démocratie populaire directe.

 Il y a beaucoup de  monde dans  la salle et pas de contradicteurs. Et pour terminer,   tous ces « malheureux » ex-colonisés,( actuellement  immigrés chez nous  et opprimés parait-il d’après le Colonel) réunis tout à fait  librement dans l’amphithéâtre de l’UNESCO,  l’applaudissent   en buvant  tous virtuellement  à cette occasion « du petit  lait de chamelle ».

 Le Colonel Kadhafi  s’est ensuite  offert une promenade  en bateau sur la Seine escorté de sa suite et de ses amazones. Les ponts de la capitale avaient été fermés aux piétons pour sécuriser  cette excursion nautique.  Cette mesure  avait  été  décrétée par la préfecture de police de Paris, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Le maire  de Paris, Bertrand Delanoë, qui ne s’était pas prononcé  jusque là , sur le bien-fondé de la visite  en général, s’est offusqué de cette mesure et a fait part  alors de son opinion assez nuancée, en ces termes  : «L’interdiction d’accès de tous les ponts de la capitale aux piétons, pour cause de "promenade" du leader libyen, constitue à ma connaissance une première.» ……«Décidément, … comment comprendre un tel recours à tous les fastes de la République, ….. après que ce même personnage eût d’ailleurs prononcé un discours indigeste dans lequel il prétendait administrer une leçon de "droits de l’homme" à notre pays.»

 Après cet intermède touristique, et avant  de retrouver le Président de la République en milieu d’après midi pour une deuxième entrevue,  le colonel Kadhafi s’est rendu au Ritz  pour rencontrer  des chefs d’entreprise du Medef. Il leur a expliqué  que la normalisation des relations politiques avec la France avait pour contrepartie la signature de contrats et des marchés ouverts pour les entreprises françaises.

 Ndlr : nous reviendrons sur ces contrats à la fin de la visite du Colonel Kadhafi dans un autre article

Comme prévu, le Colonel Kadhafi  s’est ensuite   rendu au palais de l’Elysée, en milieu d’après-midi où le Chef de l’Etat Français l’attendait au pied des marches  en toute simplicité.  Très attentionné il  avait même pris soin de  renvoyer  le pool de reporters  photo-caméra qui devait fixer  les premiers instants de ce troublant  « deuxième rendez vous ».

 Certains médias « audacieux », ou en « mal de plume »,  espéraient  que ce serait  l’occasion pour les deux chefs d’Etat  de s’expliquer sur leurs contradictions, au sujet des droits de l’homme, l’un ayant dit, l’autre n’ayant pas « entendu », mais  le colonel s’étant exprimé « spontanément » sur  les Droits de l’homme  à l’Unesco , cette  question,  au cours de l’entretien qui a duré une quarantaine de minute n’a pas été remise «  sur le tapis »,  et  Monsieur David Martinon  a déclaré qu’ « il était inutile d’en reparler, puisque le président  de la République a déjà évoqué deux fois le sujet lors de leur premier entretien , lundi, et le soir lors du dîner de Gala ». 

Le porte parole de l’Elysée qui connaît les limites de son pouvoir de  communication,  n’a pas commenté  la version originale des droits de l’homme  du Colonel,  version inacceptable qui par ailleurs à provoqué des commentaires  acides, aussi bien dans la presse que dans les milieux politiques, associatifs  et intellectuels de droite comme de gauche.( à part quelques inconditionnels du président et de l’UMP,  peu nombreux, qui  se sont exprimés en biaisant lamentablement) 

Au cours de cet entretien, selon l’Elysée, le projet d’union méditerranéenne a  été évoqué et    par ailleurs le Président français a «recommandé vivement» au Chef d’Etat  Libyen,  de «condamner publiquement» les attentats d’Alger. Pour le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, Le Colonel Kadhafi  «n’a pas dit qu’il condamnerait les attentats».

Les commentateurs ont remarqué qu’à  l’issue de cet entretien,  le Président français n’a pas raccompagné son ami au pied de sa gigantesque limousine blanche.

En fin d’après-midi,au Pavillon Gabriel,  quelques mille  femmes Africaines et musulmanes,vivant en France,  en boubous et voilées, attendaient avec impatience  le Colonel Kadhafi, pour l’entendre, au cours d’une rencontre,  débattre de "la situation des femmes dans le monde"

Quand il  est  enfin arrivé, il a été  accueilli par les Youyous et les cris de « Bienvenue à son Excellence » par toutes ces dames dont de très nombreuses agitaient des drapeaux verts. Quelques personnalités invitées se trouvaient dans la salle, dont le président du groupe d'amitié France-Libye à l'Assemblée nationale, Patrick Ollier.

D’après les médias le  "Guide" avait suggéré à l'organisatrice de la rencontre, son amie Khadidja Khali, présidente de l'Union française des femmes musulmanes,  organisatrice de la rencontre de demander aux "femmes françaises de se lever".L’assistance avait été prévenue que des questions pourraient être posées 0 Monsieur Kadhafi,  mais qu’il fallait éviter  en les posant de le  « fâcher »

Madame Khali avait  loué, pour la  jeune hôtesse  Vendéenne  chargée de recevoir l'hôte de la France, un costume de reine   : "Le colonel adore Louis XIV"assure Mme Khali.

Faute de goût inexcusable sur cette robe de reine la jeune hôtesse portait un écharpe bleu blanc rouge, une robe de reine par référence à Louis XIV aurait du être agrémentée  à mon sens d’une écharpe blanche brodée de lys d’or, mais notre histoire revisitée par l’Afrique  en France  n’en est pas à ce détail près !

 Des applaudissements et des youyous  retentissent   pour l'orateur lorsqu'il défend "la femme africaine, victime d'injustice, qui élève ses enfants quand l'homme se marie à plusieurs reprises et les abandonne"…….. et  quelques applaudissements  quand il critique et fustige  : "Les conditions tragiques de la femme européenne, obligée de faire parfois un travail dont elle ne veut pas » …. « Je voudrais sauver la femme européenne qui se débat » assure-t -il

 L’orateur explique encore  que la femme Européenne obligée de travailler  ne peut rester chez elle pour élever ses enfants qui sont livrés à eux-mêmes dans les rues.

Merci Colonel ! pour çà on n’a vraiment pas besoin de vous, la tente, le lait de chamelle et les costumes d’amazone c’est un sort folklorique lamentable que nous n’envions pas : nous sommes tout à fait  libres,  tout à fait aptes à travailler, à jouir de notre indépendance économique, et  à nous occuper de nos maris et nos enfants éduqués et scolarisés,  ne s’amusent pas  à faire brûler des voitures dans les rues pour se distraire ou casser du flic  avec des cailloux  ou  à l’occasion avec  des barres de fer et des armes à feux.

 Nous n’avons aucune vocation à attendre les aides sociales, en pondant un enfant tout les douze mois pour justifier notre rôle de mères au foyer et nos enfants éduqués et scolarisés,  ne s’amusent pas  à faire brûler des voitures dans les rues pour se distraire ou casser du flic  avec des cailloux et à l’occasion avec  des barres de fer et des armes à feux.

En parenthèse,  toutefois  (petite concession à Nicolas Sarkozy) Monsieur  Kadhafi a qualifié  les récents attentats à Alger "d'actes du diable" et  a dit que "les gens qui appartiennent à Al Qaïda sont des criminels dans ce cas-là".

"Dans ce cas là "……… et dans les autres cas mon Colonel ?  Question sans réponse …..

A l’issue de cette  rencontre,  l'écrivain Calixthe Beyala un inconditionnel du Colonel,  revenant sur la question des femmes,  explique bavant d’admiration :   "Il admire les femmes, il les a libérées et promues. En Libye, il y a des femmes colonels, par exemple, ……  ça peut déplaire à l'Occident, mais la réalité, c'est que l'Afrique l'aime, parce qu'il lui a donné sa fierté."

Mais  la présidente de Femmes et libertés, Catherine Chastenet, s'interroge : "Comment peut-on dire qu'il a fait beaucoup pour les femmes dans le monde alors qu'il a torturé les infirmières bulgares ? Réponse formelle  de  Mme Khali : "Je suis allée voir ces infirmières. Je le dis en mon âme et conscience, elles n'ont pas été torturées."

Parole d’évangile ou de Coran ? Nous ne le saurons jamais, dans l’une et l’autre religion il est interdit de jurer ……

Fin du troisième article.

 

 

 

 

 

 

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Lundi 10 Décembre : Dîner  de Gala organisé à l’Elysée,  en l’honneur du Colonel Kadhafi. Au menu un  couscous royal. (Pour les boissons je n’ai pu obtenir aucun renseignement, sauf à me souvenir que le Colonel Kadhafi ne boit que de l’eau et du lait de chamelle)

 

Etaient absents (et excusés ?) : Madame Rama Yade qui s’était signalée le matin  par ses déclarations violentes contre la venue  à Paris du  Colonel Kadhafi et  Bernard Kouchner, retenu à Bruxelles par «un heureux hasard», selon lui, mais qui en fait dînait à Paris  de retour de Bruxelles  avec un Diplomate Allemand.  

 

 Etaient présents des membres du Gouvernement (peu nombreux si j’en juge des  quelques noms que j’ai pu relever dans différents articles de presse) soit :

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Mme. Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur,

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Mr. Hervé Morin, Ministre de la Défense,  

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Michel Barnier, Ministre de  l’Agriculture,

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<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Mr. Jean-Marie Bockel, Ministre de la Coopération.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>(d’autres Ministres étaient peut-être présents, mais je n’ai pu trouver aucune autre  indication pour le moment)

 

Se trouvaient aussi parmi les invités, Mr. Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer  et  Monsieur Dominique Baudis,  Président de l’Institut du Monde Arabe.

 

Des grands  dirigeants de groupes et entreprises  français et des décideurs, dont l’Elysée s’est refusé à communiquer la liste nominative, étaient également présents et  nombreux pour partager ce dîner de gala organisé en l’Honneur du Colonel Kadhafi,  et en fin de repas  signer une série de contrats. Se trouvaient  là, nous le supposons,  les hauts dirigeants et décideurs d’Air Bus qui aurait signés pour la fourniture de 21 Airbus à l’Etat libyen, et d’autres personnalités des grands groupes Veolia, Vinci, Areva et Dassault  qui seraient en pourparlers avec la Libye pour  des affaires et contrats dont nous reparlerons par la suite.

 

 

Mardi 11 décembre : A la suite d’une émission sur France 2 une polémique s’installe sur la question des  Droits de l’homme que Monsieur Nicolas Sarkozy avait évoquée avec Monsieur Kadhafi  au cours leur  premier entretien du Lundi 10 novembre

 

Monsieur Nicolas Sarkozy  avait demandé, selon ses propres déclarations,  au Colonel Kadhafi, lors de leur premier entretien,  de faire des progrès sur la question des Droits de l’Homme, formule symbolique et  générique qu’il utilise comme un porte drapeau dans bon nombre de ses discours, et qu’il estimait  suffisante pour  faire passer la pilule vis-à-vis  des opposants à la visite du Chef de l’Etat Libyen.

 

*Interrogé Mardi matin  par le présentateur David Pujadas sur France 2 à ce sujet, le Chef d’Etat  libyen  en éludant la question sur les Droits de l’homme a répondu  (selon la version traduite de France 2) : … « …..  Tout d'abord nous n'avons pas évoqué moi et le président Sarkozy ces sujets»……. «Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons»  …..  «Nous avons évoqué les questions de coopération entre les deux pays, nous avons évoqué tous ces contrats dans tous les domaines dans l'intérêt des deux pays, la coopération euro-africaine, l'Union méditerranéenne, l'idée proposée par le président Sarkozy, et la coopération des deux côtés de la Méditerranée».

 

Le Colonel Kadhafi a déclaré aussi  sur une chaîne de télévision toujours en ignorant sciemment la question des Droits de l’Homme : «  Nous sommes très bien reçus, …  Nous sommes des hommes d’affaires, nous négocions, nous avons des projets pour la Libye

 

Aussitôt  à la suite de ces émissions et déclarations,  une polémique  s’installe dans les médias,  presse, télévisions, radios, sans oublier  les   «  radio couloirs » et coulisses des hauts lieux politiques et de communications,  et tout ce monde s’interroge pour savoir si  effectivement le Président français a bien parlé à son « ami  assez proche » des droits de l’homme, si le Colonel a bien ou mal entendu, sur  qui a menti,  sur qui a démenti, bref une tornade de questions s’engouffre dans toutes les salles de rédaction et « hauts lieux » médiatiques,  pour en ressortir en suppositions et interrogations, qui demeureront en suspens en attendant que les intéressés  ou leur porte parole s’expriment soit pour confirmer, soit pour démentir.

 

Sans entrer dans le suspens  d’une certaine presse à sensation et pour m’épargner des interrogations inutile, j’avais pour ma part  décidée de me fier à mon sixième sens,  qui guide le plus souvent mon analyse,  et d’après moi  le colonel Kadhafi avait  volontairement éludé la question de David Pujadas, sans la démentir ni la confirmer,  pour peut-être mieux nous la ressortir ensuite. (Ce qui n’a pas manqué d’arriver un peu plus tard dans son intervention à l’Unesco)

 

 Il serait certainement prudent pour les hommes politiques et de pouvoir,  de prévoir les réactions possibles  à leurs  « élucubrations »  visant les Droits de l’homme selon leur destinataire, et  nos politiques feraient bien avant de les enfourcher comme cheval de bataille dans leurs péroraisons, de tourner sept fois leurs langues dans leurs bouches, pour éviter de  les recevoir   en retour comme des  boomerangs sur la figure de l’état. Mais la prudence encore une fois s’est effacée au profit d’un spectacle lamentable  et une fois encore d’après la suite, nous en avons eu pour notre grade.

 

 Pour calmer les esprits,  l'Elysée a enfin  réagi  par la voix de Claude Guéant, son secrétaire général  lequel a déclaré : «Le président Sarkozy a parlé des Droits de l'homme à Mouammar Kadhafi, à deux reprises, lors de leur entretien puis  au dîner. J'en ai été le témoin».

 

Selon lui, «Nicolas Sarkozy a évoqué le fonctionnement démocratique et les libertés individuelles en Libye» devant le dirigeant libyen. «Il lui a dit qu'il considérait que des progrès avaient été faits, mais qu'il fallait encore progresser».

 

On pouvait  supposer que ce témoignage et  cette mise au point  de Monsieur Guéant n’était pas parvenue aux yeux ou aux oreilles du Colonel Kadhafi, lequel,  questionné une nouvelle fois  par les médias sur les Droits de l’homme et  au sujet des polémiques contradictoires qui « agrémente »  sa visite a répondu : “Je ne suis pas au courant. Je n'ai pas lu la presse, je n'ai pas regardé la télévision. On est accueilli avec beaucoup d'amitié, beaucoup de chaleur par le Président et le peuple français. En fait, je n'ai pas fait très attention à ces réactions.”

 

Mais  au contraire, tout à fait bien  informé et attendant son heure,  le Renard du désert qui avait  éludé la question des Droits de l’homme devant David Pujadas,  n’a pas manqué  de la ressortir de sa besace de grand chasseur  bédouin, pour   la recadrer  en interpellant agressivement  la France sur le droits des immigrés devant les membres de la communauté africaine réunis au Siège de l’Unesco :

 

 “Avant de parler des droits de l'homme, il faut vérifier que les émigrés bénéficient chez vous de ces droits” a-t-il dit  devant   ses “frères africains émigrés” présents dans le grand amphithéâtre du siège de l'Unesco, et tout en s’interrogeant il a poursuivi : “Nous sommes dans le pays qui parle des droits de l'homme. Y a-t-il certains de vos droits qui ne sont pas appliqués ?”  …. Et dans la foulée, se faisant  réponse à  lui-même,  il a entonné  le trop bien connu refrain anti-colonialiste : “Nous sommes l'objet d'injustices. Notre continent a été colonisé, nous avons été réduits en esclavage, déplacés dans des navires comme du bétail. Aujourd'hui nous travaillons dans le bâtiment, dans la construction de routes …… »  

 

« Après tout cela, nous sommes envoyés dans les banlieues et nos droits sont violés par les forces de police.” « Les étrangers sont maltraités en Europe, et eux  nous demandent de respecter les droits de l’homme » ……… « Il n’est pas possible que vous viviez ici marginalisés  …. Nous Africains sommes victimes d’injustice. Ils nous ont transportés ici comme du bétail pour faire les travaux pénibles et sales, et ils nous rejettent dans les banlieues des villes et lorsqu’on revendique nos droits, on se fait taper dessus par la police…….. »

 

(Parenthèse : Plus tard, en soirée  au Ritz en compagnie de Français bienveillants à l’égard du pouvoir libyen, le Colonel  a déclaré …  « Jésus n’a pas été envoyé à l’Europe mais aux fils d’Israël pour corriger la loi de Moïse …… Ils ont essayé de tuer Jésus, mais comme le dit le Coran, ce n’est pas Jésus, c’est un autre qui a été crucifié. La croix que vous portez n’a aucun sens, comme vos prières n’ont aucun sens) 

 

Revenons à l’Unesco, dans le fil de son discours le colonel Kadhafi  dénonce   : “Les Africains émigrés sont considérés comme des marginaux, des nécessiteux. Ils expriment leur colère parfois par la violence, allument des incendies.”

 

 En parlant des droits de l’homme il constate, toujours selon lui que  “les citoyens français, belges, anglais, jouissent de ces droits, c'est certain. Mais lorsque nous parlons des droits humains, il faut aussi les appliquer aux étrangers, aux émigrés …..  Ce ne sont pas des va-nu-pieds, des mendiants, ce sont des travailleurs”.

 

 Et faisant  allusion aux violences dans les banlieues, où les droits des immigrés sont «violés par les forces de la police», selon lui, il dit  «réprouver la violence».

 

Enfin,  il invite les Européens à « réfléchir »  en concluant : “Je réprouve la violence, mais ceux qui expriment leur mécontentement vivent des situations difficiles en Europe, cela mérite qu'on y réfléchisse.”

 

Sur la question de la démocratie, il a expliqué que la Libye était “arrivée à bon port en instaurant la démocratie populaire directe.

 

 Il y a beaucoup de  monde dans  la salle et pas de contradicteurs. Et pour terminer,   tous ces « malheureux » ex-colonisés,( actuellement  immigrés chez nous  et opprimés parait-il d’après le Colonel) réunis tout à fait  librement dans l’amphithéâtre de l’UNESCO,  l’applaudissent   en buvant  tous virtuellement  à cette occasion « du petit  lait de chamelle ».

 

 Le Colonel Kadhafi  s’est ensuite  offert une promenade  en bateau sur la Seine escorté de sa suite et de ses amazones. Les ponts de la capitale avaient été fermés aux piétons pour sécuriser  cette excursion nautique.  Cette mesure  avait  été  décrétée par la préfecture de police de Paris, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Le maire  de Paris, Bertrand Delanoë, qui ne s’était pas prononcé  jusque là , sur le bien-fondé de la visite  en général, s’est offusqué de cette mesure et a fait part  alors de son opinion assez nuancée, en ces termes  : «L’interdiction d’accès de tous les ponts de la capitale aux piétons, pour cause de "promenade" du leader libyen, constitue à ma connaissance une première.» ……«Décidément, … comment comprendre un tel recours à tous les fastes de la République, ….. après que ce même personnage eût d’ailleurs prononcé un discours indigeste dans lequel il prétendait administrer une leçon de "droits de l’homme" à notre pays.»

 

 Après cet intermède touristique, et avant  de retrouver le Président de la République en milieu d’après midi pour une deuxième entrevue,  le colonel Kadhafi s’est rendu au Ritz  pour rencontrer  des chefs d’entreprise du Medef. Il leur a expliqué  que la normalisation des relations politiques avec la France avait pour contrepartie la signature de contrats et des marchés ouverts pour les entreprises françaises.

 

 Ndlr : nous reviendrons sur ces contrats à la fin de la visite du Colonel Kadhafi, dans un autre article)

 

Comme prévu, le Colonel Kadhafi  s’est ensuite   rendu au palais de l’Elysée, en milieu d’après-midi où le Chef de l’Etat Français l’attendait au pied des marches  en toute simplicité.  Très attentionné il  avait même pris soin de  renvoyer  le pool de reporters  photo-caméra qui devait fixer  les premiers instants de ce troublant  « deuxième rendez vous ».

 

 Certains médias « audacieux », ou en « mal de plume »,  espéraient  que ce serait  l’occasion pour les deux chefs d’Etat  de s’expliquer sur leurs contradictions, au sujet des droits de l’homme, l’un ayant dit, l’autre n’ayant pas « entendu », mais  le colonel s’étant exprimé « spontanément » sur  les Droits de l’homme  à l’Unesco , cette  question,  au cours de l’entretien qui a duré une quarantaine de minute n’a pas été remise «  sur le tapis »,  et  Monsieur David Martinon  a déclaré qu’ « il était inutile d’en reparler, puisque le président  de la République a déjà évoqué deux fois le sujet lors de leur premier entretien , lundi, et le soir lors du dîner de Gala ». 

 

Le porte parole de l’Elysée qui connaît les limites de son pouvoir de  communication,  n’a pas commenté  la version originale des droits de l’homme  du Colonel,  version inacceptable qui par ailleurs à provoqué des commentaires  acides, aussi bien dans la presse que dans les milieux politiques, associatifs  et intellectuels de droite comme de gauche.( à part quelques inconditionnels du président et de l’UMP,  peu nombreux, qui  se sont exprimés en biaisant lamentablement) 

 

Au cours de cet entretien, selon l’Elysée, le projet d’union méditerranéenne a  été évoqué et    par ailleurs le Président français a «recommandé vivement» au Chef d’Etat  Libyen,  de «condamner publiquement» les attentats d’Alger. Pour le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, Le Colonel Kadhafi  «n’a pas dit qu’il condamnerait les attentats».

 

Les commentateurs ont remarqué qu’à  l’issue de cet entretien,  le Président français n’a pas raccompagné son ami au pied de sa gigantesque limousine blanche.

 

 

 En fin d’après-midi,au Pavillon Gabriel,  quelques mille  femmes Africaines et musulmanes,vivant en France,  en boubous et voilées, attendaient avec impatience  le Colonel Kadhafi, pour l’entendre, au cours d’une rencontre,  débattre de "la situation des femmes dans le monde"

 

Quand il  est  enfin arrivé, il a été  accueilli par les Youyous et les cris de « Bienvenue à son Excellence » par toutes ces dames dont de très nombreuses agitaient des drapeaux verts. Quelques personnalités invitées se trouvaient dans la salle, dont le président du groupe d'amitié France-Libye à l'Assemblée nationale, Patrick Ollier.

 

D’après les médias le  "Guide" avait suggéré à l'organisatrice de la rencontre, son amie Khadidja Khali, présidente de l'Union française des femmes musulmanes,  organisatrice de la rencontre de demander aux "femmes françaises de se lever".L’assistance avait été prévenue que des questions pourraient être posées 0 Monsieur Kadhafi,  mais qu’il fallait éviter  en les posant de le  « fâcher »

 

Madame Khali avait  loué, pour la  jeune hôtesse  Vendéenne  chargée de recevoir l'hôte de la France, un costume de reine   : "Le colonel adore Louis XIV"assure Mme Khali.

 

Faute de goût inexcusable sur cette robe de reine la jeune hôtesse portait un écharpe bleu blanc rouge, une robe de reine par référence à Louis XIV aurait du être agrémentée  à mon sens d’une écharpe blanche brodée de lys d’or, mais notre histoire revisitée par l’Afrique  en France  n’en est pas à ce détail près !

 

 Des applaudissements et des youyous  retentissent   pour l'orateur lorsqu'il défend "la femme africaine, victime d'injustice, qui élève ses enfants quand l'homme se marie à plusieurs reprises et les abandonne"…….. et  quelques applaudissements  quand il critique et fustige  : "Les conditions tragiques de la femme européenne, obligée de faire parfois un travail dont elle ne veut pas » …. « Je voudrais sauver la femme européenne qui se débat » assure-t -il

 

 L’orateur explique encore  que la femme Européenne obligée de travailler  ne peut rester chez elle pour élever ses enfants qui sont livrés à eux-mêmes dans les rues.

 

Merci Colonel ! pour çà on n’a vraiment pas besoin de vous, la tente, le lait de chamelle et les costumes d’amazone c’est un sort folklorique lamentable que nous n’envions pas : nous sommes tout à fait  libres,  tout à fait aptes à travailler, à jouir de notre indépendance économique, et  à nous occuper de nos maris et nos enfants éduqués et scolarisés,  ne s’amusent pas  à faire brûler des voitures dans les rues pour se distraire ou casser du flic  avec des cailloux  ou  à l’occasion avec  des barres de fer et des armes à feux.

 

 Nous n’avons aucune vocation à attendre les aides sociales, en pondant un enfant tout les douze mois pour justifier notre rôle de mères au foyer et nos enfants éduqués et scolarisés,  ne s’amusent pas  à faire brûler des voitures dans les rues pour se distraire ou casser du flic  avec des cailloux et à l’occasion avec  des barres de fer et des armes à feux.

 

 

En parenthèse,  toutefois  (petite concession à Nicolas Sarkozy) Monsieur  Kadhafi a qualifié  les récents attentats à Alger "d'actes du diable" et  a dit que "les gens qui appartiennent à Al Qaïda sont des criminels dans ce cas-là".

 

Dans ce cas là ……… et dans les autres cas ? Question sans réponse …..

 

A l’issue de cette  rencontre,  l'écrivain Calixthe Beyala un inconditionnel du Colonel,  revenant sur la question des femmes,  explique bavant d’admiration :   "Il admire les femmes, il les a libérées et promues. En Libye, il y a des femmes colonels, par exemple, ……  ça peut déplaire à l'Occident, mais la réalité, c'est que l'Afrique l'aime, parce qu'il lui a donné sa fierté."

 

 Mais  la présidente de Femmes et libertés, Catherine Chastenet, s'interroge : "Comment peut-on dire qu'il a fait beaucoup pour les femmes dans le monde alors qu'il a torturé les infirmières bulgares ? Réponse formelle  de  Mme Khali : "Je suis allée voir ces infirmières. Je le dis en mon âme et conscience, elles n'ont pas été torturées."

 

Parole d’évangile ou de Coran ? Nous ne le saurons jamais, dans l’une et l’autre religion il est interdit de jurer ……

 

Fin du troisième article.

 

 

 

 

 

 

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