Tous les ans une journée nationale du don d’organes a lieu pour essayer de sensibiliser le maximum de personnes sur l’importance des dons d’organes pour sauver des vies. Si près de 70 % des français se disent favorables pour donner leurs organes et que les dons augmentent sensiblement d’année en année, la France manque encore de donneurs pour faire face à une demande de plus en plus croissante.

En moyenne chaque année plus de 15 000 personnes sont en attente d’une greffe et pour l’année 2010, seulement 4708 greffes ont pu être réalisés grâce à des prélèvements d’organes en majorité sur des donneurs décédés.

Même si dans ce domaine on constate un progrès de 47 % par rapport à l’année 2000, on est encore loin du compte dans la mesure où le nombre de donneurs est encore très largement inférieur aux besoins.

L’âge moyen des donneurs est d’environ 52 ans et les organes sont en majorité prélevés sur des personnes décédés d’un accident vasculaire cérébral et cela aussi bien en France comme en Europe.

Si au début des programmes de greffe, les organes étaient davantage prélevés sur des victimes d’arrêt cardiaque, par la suite avec l’amélioration des techniques de réanimation les prélèvements se sont faits davantage chez les personnes dont le cerveau était détruit, mais dont les organes restaient artificiellement irrigués par des machines.

Il est possible d’opérer ces prélèvements d’organes sur des personnes de n’importe quel âge. Les organes le plus souvent greffés sont le foie (23 %), le rein (61 %), le cœur (7 %), le poumon (5 %), par contre les greffes de pancréas et d’intestin se font plus rarement, seulement 1 à 2 %

Il y a bien sûr ceux qui refusent de leur vivant ce type d’acte et qui le font savoir à leur entourage, mais il y a aussi ceux qui n’en parle jamais et qui laisse leur famille prendre une lourde décision au moment de leur décès.

Il paraît donc nécessaire de sensibiliser au maximum la population à l’intérêt majeur de ces dons d’organes et faciliter la communication dans ce domaine en incitant les gens de leur vivant à faire connaître leur opinion.

C’est pour cela que les campagnes de sensibilisation aux dons d’organes affichent le slogan : « Pour sauver des vies il faut l’avoir dit ». Il faut donc inciter une grande partie de la population à en parler clairement de son vivant à ses proches.