Au Québec, nous avons la chance de nous instruire et d’avoir une foule de choix qui s’offrent à nous concernant une carrière future. Ces possibilités nous donnent l’espoir de nous accomplir dans notre vie sur plusieurs plans et ce désir d’accomplissement nous pousse forcément à nous surpasser dans nos études et à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour atteindre nos buts.

Bien qu’il n’y ait pas de « sous-métier », toutes les professions ne nécessitent pas d’atteindre les mêmes exigences scolaires. Il est logique que ces exigences soient modifiées en fonction des tâches, des risques et des responsabilités que comportent certains métiers. Par exemple, le métier d’agent de la paix, plus couramment nommé policier, est très contingenté au Québec et les critères d’admission au collège sont très élevés. En effet, les étudiants doivent remplir plusieurs critères physiques, académiques et psychologiques afin d’accéder à la formation, ce qui est facilement justifiable. Par contre, un sujet qui est plus controversé est ce qui concerne l’admission à l’école nationale de police. En effet, même après avoir réussi les cours collégiaux, certains n’accèderont jamais  à cette dernière formation puisque les critères d’admission sont différents de ceux qui leur avaient donné accès à la technique. Cette fois, ce sont les résultats qui comptent le plus…  

 Il faut d’abord comprendre que pour pouvoir devenir un jour policier, il faut obligatoirement être admis à l’école nationale de police « Nicolet » et que l’ensemble des critères de sélection se basent principalement sur la qualité du dossier académique. En fait, le calcul pour classer les candidats se fait de la manière suivante : 50% pour la cote R, 30% pour le test de jugement situationnel et 20% pour le test de langue maternelle. En d’autres termes, c’est environ 70% du jugement qui est rendu en lien avec les résultats académiques. Ce n’est qu’une fois que le candidat a été retenu que les capacités physiques de celui-ci sont mises à l’épreuve.

  Aussi, il est de plus en plus difficile d’être admis puisque la demande au Québec est en constante augmentation. Pour ma part, je crois que cette situation est inacceptable puisqu’ils accordent davantage d’importance aux matières comme le français plutôt qu’aux cours pratiques qui sont directement en lien avec cette profession. En réalité, il est très difficile pour un étudiant qui éprouve des difficultés en français d’accéder à la formation puisque ses capacités langagières sont évaluées plus d’une fois; les cours de français sont calculés dans la cote R puis, l’épreuve uniforme doit être réussie tout comme le test de langue maternelle. C’est donc dire que les policiers sont soumis à autant d’exigences, sinon plus, concernant la langue française que les futurs enseignants.  Finalement,  je crois qu’il est primordial de se questionner sur ce que nous attendons du travail des policiers. En effet, bien qu’il y ait plusieurs éléments qui entrent en jeu pour être un policier compétent, il faudrait peut-être réviser nos priorités. Pour ma part, je crois fondamentalement, que nous avons d’avantage besoin de bons intervenants que de bons bureaucrates. Je ne néglige pourtant pas l’importance de toutes les matières, mais il me semble que la réussite du cours collégial est déjà un critère en soi et que le reste du jugement devrait cibler directement les habiletés requises pour ce métier.