Un flacon de crème solaire

 

La France vient de vivre les jours les plus chauds de l’année avec cette petite canicule dont nous nous serions bien passés. Sur la plage ou lors d’une exposition prolongée au soleil, il est important de protéger sa peau des rayons agressifs du soleil en utilisant une bonne crème solaire avec un bon indice de protection.

 

Selon la directrice d’un laboratoire de l’Université de Nantes, Pharmacie industrielle et cosmétologie, certaines crèmes ne respecteraient pas l’efficacité annoncée car les tests expérimentaux ne seraient pas réalisés dans les bonnes conditions.

 

Quels sont les tests réalisés ?

 

La méthode Colipa est la méthode utilisée pour tester les crèmes solaires. Elle est la seule reconnue par les autorités sanitaires et donc pratiquées par les industries. La méthode consiste à comparer les délais d’apparition de rougeurs sur une zone du corps humain avec ou sans protection.

 

L’indice de protection peut alors être déterminé en effectuant le rapport entre le délai obtenu avec la crème solaire et le délai obtenu sans crème solaire. Si des rougeurs apparaissent après 10 minutes sans crème et que celles-ci n’apparaissent que 100 minutes après avec une crème solaire, alors l’indice de protection est égal à 100 divisé par 10 soit 10. Et plus cet indice est élevé, plus la protection est efficace.

 

Une méthode simple mais inadéquate ?

 

Les crèmes solaires que nous utilisons contiendraient en réalité des substances qui ne permettent pas de nous protéger des rayons UV du soleil. Ce sont des anti-inflammatoires végétaux qui ne font que retarder l’arrivée du coup de soleil et ne permettent pas de lutter efficacement contre celui-ci. 

 

La directrice du laboratoire nantais a ainsi testé plus de 200 crèmes solaires différentes et son constat est terrible, plus d’une crème sur quatre ne correspondrait pas à l’indice de protection mentionné. 

 

Faut-il réaliser de nouveaux tests plus fiables ?

 

A la vue du pourcentage de crèmes solaires erronées, il semble judicieux d’adopter un nouveau protocole plus sûr afin de déterminer correctement l’indice de protection d’une crème solaire.

 

Le test parfait consisterait à déterminer la quantité d’UV filtrés en utilisant par exemple des cellules animales. Toutefois, le protocole qui sera mis en place devra être convaincant afin que les scientifiques et les industriels soient sur la même longueur d’onde.

 

Enfin, pour terminer cet article, je tiens à préciser que ce débat n’est vraiment pas à prendre à la légère car se protéger du soleil est une chose sérieuse surtout avec l’augmentation des cancers de la peau. Protéger sa peau c’est protéger sa santé et sa vie !