Lire… pour certains cela évoquera une évasion dans un autre monde en quelques pages, et un réel plaisir, alors que pour d’autres lire est synonyme d’ennui.

Pourtant ces derniers, comme les autres, se doivent, pour leurs examens, concours ou tout simplement pour leur culture personnelle, d’avoir lu les grands écrivains, de ce siècle ou d’un autre, de France ou d’ailleurs.

 

Voici pour ceux là une liste de romans enivrants, attachants, et écrits par de célèbres écrivains, ayant pour la plupart eu un prix…

Parce que se cultiver n’est pas toujours synonyme de bâillement…

 


 

Commençons par Jean-Paul Sartre ; j’ai eu vent de son existence pour la première fois en lisant Vian, qui le renomme « Jean Sol Partre » dans « L’arrache cœur », roman qui narre l’histoire d’amour entre Colin et Chloé, que je conseille vivement soit dit en passant même si ce n’est pas le sujet du jour.

 

Le premier livre que j’ai lu de Sartre, parce que j’avais un concours à passer et que ce dernier fait partie de la culture générale que tout un chacun doit avoir, se trouve être « L’existentialisme est un humanisme ». Grosse erreur, car à part pour les fanas de philosophie, le livre est très dur à comprendre…

Pour commencer Sartre, la pièce de théâtre « Les mains sales » est parfaite : tout en illustrant le mépris de Sartre pour sa propre condition, ce livre évoque les paradoxes de l’engagement politique, sujet délicat. Peut-on demeurer fidèle à ses idéaux, ou faut-il transiger avec la réalité et la nature des hommes pour faire bouger les choses ? Faut-il se salir les mains ?

 

Après avoir lu du Sartre, changeons de registre et partons vers du Zola : plus long à lire, et avec un style tout particulier qui consiste à appuyer par nombres de détails chaque description, la saga des Rougon-Macquart, forte de ses 20 volumes, peut parfois effrayer.

Pourtant, une fois que l’on a fini « L’assommoir » on comprend là tout le génie de Emile Zola : chaque détail, que l’on a pu parfois trouver de trop à la lecture, a sa place dans le texte en tant que symbole de la décadence de Gervaise, l’héroïne du film, de sa honte, ou de sa remontée et de sa gloire.

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Prix Nobel de littérature, l’écrivain Albert Camus est connu pour « La peste » ; mais je vous conseillerai ici une autre de ses œuvres, plus courte, « La chute » : confessions d’un homme à un autre, évoquant tout à la fois la chute physique d’une personne, la chute morale, la chute sociale, la chute géographique.

 

Romain Gary, double fois prix Goncourt, une fois sous son nom avec « Les racines du Ciel » en 1956, puis sous le nom de Emile Ajar en 1975 avec « La vie devant soi », a écrit entre autres chefs d’œuvre et sous son nom : « Les cerfs-volants ».

Roman situé sous la seconde guerre mondiale, il raconte la vie d’un adolescent guidé par l’amour, au milieu de toute cette haine et suspicion que crée la guerre…

 

Enfin, n’oublions pas que les femmes ont aussi du talent, Marguerite Duras en est une des nombreuses illustrations : prix Goncourt 1984 avec « L’amant », il suffit de lire « Le square », livre très court, pour se rendre compte de son talent et de son style si particulier qui la caractérisera longtemps.

 

Parce que toujours des livres s’écrivent, et toujours les classiques restent il y a encore des milliers d’auteurs à découvrir, ce que je vous laisse faire par vous même…

 

Quoi qu’il en soit bienvenu dans le monde des « Grands écrivains », et ne vous arrêtez pas en si bon chemin…