Qui ne connait pas les bons chocolats ou les bonnes pralines Belges du nom de Godiva,  créées en 1926 à Bruxelles.

Né à Koekelberg, petite commune de Bruxelles, en 1919, Pierre Draps avait commencé son apprentissage de chocolatier auprès de son papa et de son frère dès l’âge de 10 ans.
Il a consacré sa vie au développement de recettes de chocolats Belges.
En 1965 Pierre Draps fut nommé Chevalier de l’ordre de Léopold II, par le regretté Roi Baudouin.
Le maître chocolatier fondateur de la maison Godiva, est décédé jeudi dernier à l’âge de 92 ans, depuis plusieurs années il vivait en Suisse, et ses obsèques ont eu lieu ce samedi à Riazziano (Suisse).
Actuellement la société mère est basée aux Etats-Unis, mais une grande partie de la production est encore réalisée en Belgique !
Depuis son premier magasin installé près de la grand-Place de Bruxelles, la chocolaterie a bien évolué.
Ses pralines sont aujourd’hui fabriquées sur deux sites de production.
L’usine de Bruxelles dessert le marché européenne, le Moyen-Orient et l’Asie.
La seconde unité de production se situe en Pennsylvanie et produit du Chocolat à destination du marché nord-américain.
Pourquoi pierre Draps a-t-il appelé sa fabrique de chocolat Godiva et d’ou vient ce nom ?
En faisant ma petite enquête sur le net, j’ai appris que le nom "Godiva" a été inspiré d’une vieille légende,  Lady Godiva, une aristocrate qui vivait au XIe siècle à Conventry, dans le centre de l’Angleterre.
Touchée par la pauvreté de son peuple, elle implora son mari de cesser de lever des impôts pour faire la guerre.
Son époux accepta la proposition à condition qu’elle se promène nue à travers la ville.
A sa grande stupéfaction, son épouse s’exécuta .
Fasciné par cette histoire, Pierre Draps appela "Godiva" sa marque de pralines et choisi la cavalère comme symbole.
L’enseigne a directement misé sur les pralines de luxe, en mettant en exergue la qualité et la tradition chocolatière Belge.
Même si il ne s’occupait plus personnellement de la production, c’est une grande perte pour Godiva, sa première usine construite à Koekelberg, est toujours en fonction, j’ai une amie qui y travaille, et chaque fois que je monte à Bruxelles je ramène ma réserve de praline et de chocolat, elles sont très appréciées ici dans mon entourage.
Un musée du chocolat !
L’entreprise compte étendre ses activités à Bruxelles, elle a en effet acheté un hangar, derrière son
usine située à Koekelberg pour y mettre sur pied un musée du chocolat.
Promis des que le musée aura ouvert j’irai le visiter, et vous en parlerai.
Bonne lecture ç vous et surtout ne rêvez pas trop de chocolat.
Eric