Les chauve-souris pas si vampire que ça.

Les chauves-souris sont des mammifères de la famille des chiroptères

Chez les mammifères, il s’agit du groupe le plus grand en nombre d’espèces après les rongeurs, il contient 950 espèces. Ce sont les seuls mammifères à avoir conquis les airs.

Elles sont nocturnes et dorment toute la journée la tête en bas en s’enveloppant dans leurs ailes et en s’accrochant grâce à leur griffes. Leur gestation dure 9 mois et elles ne peuvent avoir qu’un seul petit par portée.La plupart des espèces sont insectivores et mangent notamment des moustiques.Seulement trois espèces sont hématophages, c’est-à-dire se nourrissent de sang, et elles n’habitent pas dans nos régions mais en Amérique du sud. De plus, elles n’attaquent que les animaux et prélèvent une quantité infime de sang. Le nom de vampire, emprunté à l’allemand, leurs a été attribué au 18ème

Contrairement à la croyance populaire, elles ne s’accrochent pas non plus dans les cheveux. Elles ont un sonar très développé qui leur permet de s’orienter et de repérer leurs proies : pour cela elles émettent des cris appelés ultrasons, inaudibles pour l’homme, près de 200 cris par seconde, ces cris sont renvoyés par écho vers leurs grandes oreilles, c’est l’écholocalisation.

Ce sont des animaux protégés, ces populations sont en déclin à cause de la disparition des sites de repos et d’hivernage due aux réfections des maisons, et de la pollution chimique due aux insecticides qui privent les chauves-souris de leurs nourritures et les empoisonnent.Légende de la naissance des chauves-souris: Un jour une souris orpheline vint demander à une hirondelle de l’héberger, l’oiseau accepta à une condition: que la souris la remplace sur son nid chaque fois qu’elle le souhaiterait. La souris accepta et remplit sa mission avec tant de zèle que quand les oeufs eurent éclos les nouveaux nés étaient couverts de poils et avaient une tête de souris.On les appela chauve souris, et on leur interdit de sortir le jour. e siècle, par le Compte de Buffon, naturaliste français au Muséum d’Histoire Naturelle