Les catastrophes naturelles ont toujours été présentes, elles ont toujours été un tremplin économique pour la construction ou l’évolution de notre société.

Une prise de conscience résulte de chaque événement surnaturel  et révèle aux plébéiens  le déni de justice global pour les pays du tiers monde qui en sont touchés.


Prenons un exemple à la fois révoltant et surtout révélateur, le grand séisme d’Haïti.

Il est clair que c’est un (nouvel) épisode douloureux pour ce pays, une tragédie, mère nature ne faisant jamais les choses à moitié. Mais auparavant ? Voir même jadis ou naguère ?

L’un des pays ou la pauvreté n’est point un constat, mais un paysage constant. Bidonvilles, habitations en bouteille plastique, émeutes, pillages  et j’en passe ! Des décennies que ce pays en bave dans le plus grand des silences.

Aucun relais médiatique, une aide humanitaire quasi inexistante, un gouvernement riche mais invisible, bref, n’était – ce pas là une situation d’urgence ? OUI ! La masse s’en accommodait comme une normalité et certains individus ignoraient même complètement l’existence de cet état sur la surface du globe.

Et maintenant ? Des dons par milliers, des portes avions au nucléaire, 11 000 soldats, 250 pompiers, une mobilisation digne des plus grandes productions hollywoodiennes.

Catastrophe ? Je dirais plutôt BENEDICTION ! Ce pays va enfin pouvoir avoir accès au civisme, à des bons d’achats pour des installations sanitaires correctes et un droit à l’hygiène !

Ces droits au confort et à l’hygiène ont un prix et Haïti le payera de sa souveraineté et de ses ressources naturelles.

Pensez vous vraiment que l’aide humanitaire est gratuite ? Oui ? Et bien ce n’est pas vraiment le cas. Les états dominants n’ont jamais déboursés un seul centime pour la pauvreté et la misère. Des enfants de 3 à 15 ans travaillent et sucent des cailloux pour espérer une satiété, des pères de familles vendent leurs organes pour subvenir au nécessaire de survie, d’autres commercialisent carrément leurs progénitures, et tout cela, DE NOS JOURS !

Les catastrophe naturelles révèlent bien l’impuissance totale de la civilisation moderne face à ces phénomènes surnaturels, mais elles résultent « parfaitement » la nature de l’être humain  à toujours attendre les plus hauts extrêmes pour des actions pragmatiques et dynamiques.

Les pays défavorisés doivent – ils systématiquement être frappés d’une catastrophe pour un plébiscite générale ? On se le demande…