Bientôt les cantonales… Les quoi ?
Le mois des vacances d’hiver arrivent, la neige, pas sûr, et au retour nous serons près de l’élection de l’année.
Comme chacun l’a remarqué, elles n’existent pas. D’abord, il n’y en a pas à Paris, donc… les medias ne vont pas encombrer leur JT avec les candidats de Lure-Nord !
Ensuite la circonscription électorale, c’est quoi ? Un bout de département découpé, sans qu’on comprenne comment. Là, sera élu un conseiller général. Ne pas confondre avec régional. En plus, c’est seulement pour 3 ans, puisque nous élirons en 2014 des conseillers territoriaux. Vous suivez toujours. Formidable !
Un canton a un chef-lieu. Que de découvertes ! L’ensemble des cantons fait, chose connue de tous, des impôts locaux. Ah ! On se réveille, dès qu’on parle de ce qui augmente tous les ans.
Il faut distinguer la ville et la campagne. En ville, qui connaît son canton, le nom de son conseiller général ? Pas grand monde. Il en va tout autrement en France non urbaine où le conseiller, personnalité locale, a une action suivie par ses mandants.
Nous allons donc élire autour de 2000 conseillers (plus de 4000 cantons dont on renouvelle la moitié).
Ce qui est sûr, à ce jour, c’est que pour l’année prochaine, la candidature de DSK passionne plus les medias que ce proche scrutin.
Aucun parti national n’a sorti ses banderoles pour raffoler les foules. Tout est dans la discrétion. Le minimalisme. On pourrait pour le moins sortir le service civique pour qu’il appelle à voter. Même pas.
Le futur gagnant, et je parie ne pas me tromper, sera l’abstention. Vu la cote de N S, pas grand monde de s’en recommander. Vu les préoccupations canditatoriales du PS, pas de campagne tonitruante non plus.
Ça fait beaucoup d’inconnus, 2000 donc, pour le scrutin de fin mars. Surveillons nos boîtes aux lettres, nous saurons alors si nous sommes convoqués. A ce jour, pas d’encombrement paperassier à déplorer. Et notre Président d’être encore plus muet que pour MAM AMI A ! (Carla à la guitare). C’est un comble de manque de civisme.