Alors qu’il y a quelques années on constatait un fort taux d’absentéisme au niveau de l’activité professionnelle en France, en invoquant la démotivation et la faible implication des salariés dans leur travail, une récente révèle que pour l’année 2010,  il y a eu beaucoup moins d’arrêts maladie.

Effet de crise, crainte du chômage ou pas, il semblerait qu’actuellement les français soient beaucoup plus présents à leur travail que par le passé.

L’étude menée par Alma Consulting sur ce sujet révèle une baisse très sensible de l’absentéisme au travail, avec en moyenne 14,5 jours d’arrêts par salarié pour l’année 2010, contre environ 18 jours  en 2009.

Mais ce n’est qu’une moyenne et on constate de fortes disparités selon les régions et les secteurs d’activité.

Ce sont les Franciliens qui sont les plus assidus avec en moyenne 12 jours d’absence par salarié, viennent ensuite les Nordistes et le Sud-0uest avec un peu plus de 13 jours d’absence.

Le Grand Ouest se situe dans une moyenne qui se situe entre 17 et 18 jours d’absence, mais c’est à la Région Rhône-Alpes et surtout près de la Méditerranée que revient la palme du plus grand nombre d’arrêts avec une fourchette qui va de 20 à 27 jours.

Plusieurs explications sont avancées pour expliquer tous ces chiffres.

La région Ile-de-France est une région très dynamique au niveau de l’activité professionnelle avec des pôles d’activité très attractifs et variés et regroupant des salariés qui viennent de partout et qui veulent avant tout s’impliquer et se concrétiser dans leur travail.

Pour les mauvais chiffres du Sud de la France certains l’expliquent par le fait que de nombreuses personnes choisissent cette région en fin de carrière et sont plus vulnérables sur le plan des arrêts maladie et des accidents du travail.

En plus des disparités régionales il y a aussi de fortes disparités entres les secteurs d’activité.

C’est le secteur du Bâtiment et Travaux publics (BTP), avec des conditions de travail difficiles  qui est le meilleur élève avec un peu plus de 11 jours par an et par salarié.

Les activités de services ont des chiffres qui dépassent les 16 jours d’absence, mais le dernier de la classe revient au secteur de la santé avec plus de 21 jours d’absence, secteur qui ressent une forte démotivation des salariés due aux multiples projets de réorganisation du travail.

Malgré ces bons résultats, la France se trouve encore bien au dessus des taux d’absentéisme relevés dans d’autres pays européens comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.