Se soigner par le froid, cela n’est pas nouveau,  puisque cela existait déjà dans l’Antiquité, mais au fil des siècles ce moyen thérapeutique a évolué et différentes applications se développent de plus en plus actuellement en thalassothérapie.

La cryothérapie peut se présenter sous différentes formes, tel un morceau de glace placé dans un sachet plastique  que l’on positionne sur la zone malade ou bien  d’applications sous forme d’azote liquide ou de neige carbonique.

Le but de cette technique c’est de créer un choc thermique pendant un certain  temps, de façon à avoir à la fois un effet analgésique, anti-inflammatoire et vasomoteur, qui permet d’accélérer la guérison.

Mais il faut cependant être très vigilant sur l’abaissement de la température pour éviter d’autres effets néfastes sur le plan cardiaque ou respiratoire.

Le froid agit sur les douleurs en diminuant l’arrivée sanguine dans les différents vaisseaux et a un effet anesthésiant. Il est donc largement utilisé en traumatologie pour limiter les effets d’entorses, d’œdèmes, de tendinites et même de déchirures musculaires. C’est bien pour cela que l’on voit très souvent les staff médical des équipes sportives utiliser des poches de glace pour soigner les chocs sur les terrains de sport.

En dehors de ces traitements locaux qui peuvent être pratiqués couramment, il existe des chambres cryogéniques qui nécessite une immersion totale du corps.

Ainsi la cryothérapie peut de cette façon être utilisée dans le traitement de certaines tumeurs internes ou externes, l’arthrite, les verrues et même pour soigner les hémorroïdes qui pour certains restent très douloureuses.

Une séance de cryothérapie dure en moyenne une vingtaine de minutes, l’effet maximal a lieu dans les premières secondes du traitement et dure selon les cas de 30 minutes à 3 heures après l’arrêt du traitement.

Pour les parties le plus sensibles aux températures très basses, les patients sont équipés de protections pour éviter les engelures, car lors de ces séances la température de la peau peut baisser jusqu’à 10 °, par rapport à la température interne du corps qui s’autorégule naturellement..