Second opus des aventures d’Eloise pour cette nouvelle année 2013. L’année scolaire s’annonce riche et passionnante.
Comme l’année précédente, force est de constater que le personnel (qu’il s’agisse de la maitresse ou de son assistante) est non seulement très compétent, mais déborde d’énergie. Alors saluons-les comme il se doit, Martine et Corinne autant se souvenir de leur nom.
Un apprentissage quotidien, des exercices permanents et un nouveau rythme pour Eloise, qui va ainsi 3 jours par semaine toute la journée à l’école. Les journées sont longues et Eloise est fatiguée, mais même si la rentrée est encore toute proche, les progrès accomplis eux sont déjà énormes. Eloise compte et déchiffre et ses conversations se font de plus en plus compréhensibles.
Alors normal qu’après avoir tant félicité les talents de toute l’équipe de l’école, j’ai souhaité aussi m’impliquer davantage. J’ai donc accompagné la classe de Moyenne Section à la découverte d’une exposition dans une des chapelles de notre commune. Me voici donc embarqué avec 33 enfants (et nous étions 6 parents) et quelle fatigue à faire attention aux 5 enfants dont j’avais la responsabilité. Une telle fatigue après une heure seulement avec les enfants, alors je n’ose imaginer après une journée complète.
L’exposition était très bien, et les enfants sont bien plus curieux que l’on ne pourrait le croire. Que du bonheur de passer cette heure avec les enfants. Eloise est toujours aussi enchantée, chaque matin, d’aller à l’école même si ces derniers jours la fatigue la poussait à vouloir rester à la maison ; Les vacances de la Toussaint tombent bien, et ces 15 jours vont permettre à Eloise de se reposer pour mieux reprendre ses apprentissages.
Je ne manquerai pas dans le prochain opus de vous parler de Théo au collège, et là aussi il y a beaucoup de choses à dire mais aussi des manières de la maitresse en entrant dans quelques exemples.
En attendant Eloise vous embrasse et vous souhaite de bonnes vacances.
Il y avait longtemps que nous n’avions eu des nouvelles d’Éloïse.
Sa seconde année à l’école, et l’apprentissage de la lecture (déjà ?)
C’est réconfortant de voir qu’il existe des maitres et maitresses compétentes.
mais c’est encore plus réconfortant de lire que des parents sont contents des prestations de ces maîtres envers les enfants.
Merci Ericrédacteur
Bonnes vacances de la Toussaint à Éloïse, et à ses parents !!
Bonjour Sophy et bonjour à tous,
J’ai été quelque peu débordé par mon travail avec très peu de temps à consacrer à C4N.D’ou le silence d’Eloise.
Certes, il ne s’agit pas de lecture à proprement parler mais Eloise et ses camarades sont en pleine découverte.
Si je suis le premier à dénoncer les errements et le « Je m’en foutisme » de notre époque, je suis aussi heureux de pouvoir mettre en avant ces personnes dévouées, compétentes
Bonne journée à tous
Eric
[b]Êtes vous pour la suppression des notes proposée par l’actuel ministre de l’éducation nationale de gauche ?[/b]
Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais j’avoue que je suis sceptique quant à l’utilité d’une telle mesure. N’y a-t-il pas plus urgent à faire ? Et puis une petite chose me gêne aussi, on n’ose plus demander aux élèves de travailler et le véritable problème réside ici à mon avis. J’ai un fils au collège, et je ne comprends pas qu’un devoir avec 10 ou 12 fautes d’ortographe (majeures) puisse être noté 18 voire 19 sur 20. Oui dans quelques années les devoirs se feront peut-être par sms alors là oui les enfants seront les meilleurs. Que ce soit pour les enfants mais aussi pour nous, nous sommes devenus de « petits travailleurs ».
[b]Question subsidiaire : n’est-ce pas discriminer (au nom d’un égalitarisme abscons ou bien fustiger les mauvais élèves qui n’ont pas les moyens intellectuels des premiers) que d’octroyer une jolie médaille d’or donnée de tout cœur à une enfant méritante, pleine de vie et de tendresse?[/b]
Cher Zelectron,
Votre remarque est pertinente mais comme je l’écrivais la maitresse et son assistante sont dévouées et compétentes, de telle sorte qu’aucun enfant ne reçoit une deuxième médaille avant que tous ses camarades n’aient pu en bénéficier aussi.
Tout le monde est content ainsi et la motivation des enfants est intacte surtout celle des petites têtes blondes, pouvant éprouver quelques difficultés
[b]J’ai tout comme vous une pensée reconnaissante pour tous ces enseignants dévoués, pédagogues, ne comptant ni leur temps, ni leur patience et surtout exercent leur métier de tout cœur, en ce qui concerne la portion inamovible de ceux qui déméritent nous devons prendre ce mal en patience.[/b]
Le bon point pernicieux et les images ont été remplacés dans le temps par d’autres supports. Une médaille est peut-être encore pire. Le principe reste le même de devoir mettre sur un piédestal le meilleur du moment, ce qui signifie bien un échec sur le plan psychologique des autres enfants. Cela crée aussi des séparations humaines entre-eux dans leur opinion globale de leurs camarades et les formes à notre société qui ensuite met chacun dans une case ou un niveau faussé. Les premiers de la classe ne sont pas les premiers ensuites dans la société.
Ceci n’est pas nouveaux, tous les enseignants qui ont eu des formations de fond en sciences de l’éducation au niveau iniversitaire vous le diront, mais nombre d’instituteurs/trices sont sans apprentissage de cela. Imaginez donc les jeunes profs qui entre au collège dans des ZUP de banlieue…
Les notes c’est pareil, le but de l’école ne serait pas d’amener à un but commun mais de faire évoluer l’enfant ou la personne d’un niveau à un autre dans les acquis réels globaux, mais notre société d’éducation n’est pas en mesure d’apporter des réponses communes a des cas individuels par son organisation. La pédagogie individualisée existe et fonctionne et permet d’adapter le savoir selon le temps et la personne. Des enfants perdent des années à attendre d’autres, autres qui dans un groupe ne peuvent pas plus suivre les premiers…
Voila pourquoi des enfants aprés quelques réformes politiques donc jamais abouties depuis 60 ans arrivent avec 12 fautes dans une dictée tout en ayant 18/20, mais ne sachant plus suivre aprés la 6éme… cela exprime bien la déchéance de notre éducation nationale.
Il faudrait déja réduire les approches trop nombreuses à l’école, et se limiter aux enseignements codifiés (lecture, écriture, logique et calcul).
Mais qui écoute encore nos experts universitaires, nos sociologues et psychologues, nos pédagogues et philosophes qui tirent des sonnettes d’alarmes depuis…trop longtemps…?
PH
Philippus,
Je vous trouve bien polémique. Bien évidemment, la compétition reste de mise dans nos sociétés, y compris dans les plus petites classes de maternelle. Simple prolongation de cette compétition, que l’on qualifiait autrefois de sélection naturelle. Car ne vous leurrez pas, au fil des siècle, l’Ecole de notre République a mis bien des enfants sur le bas-côté, les dénommant selon les époques et les régions « l’idiot du village », « le vilain »,le « bénêt »,…
Je respecte votre opinion, mais de grâce n’y mêlez pas « , tous les enseignants qui ont eu des formations de fond en sciences de l’éducation au niveau iniversitaire vous le diront »…
Le problème sur lequel on s’accorde est la désastreuse situation de notre Education Nationale, que je fais reposer, n’en déplaise à la majorité, au délitement de nos élites depuis de nombreuses décennies.
Mais le sujet n’est pas là ici , même si il mériterait amplement que l’on s’y attarde plus longuement. Si au bout de cette année, une seule de ces petites têtes blondes souhaitait connaître à nouveau cette joie de la médaille d’Or, le pari ne serait-il pas gagné ? Décrocher l’étoile…Pour ma part, j’avoue que je ferai tout pour qu’Eloise se lance dans cette voie pour conquérir la …Lune.
Sans aucune amertume et rancœur. Bonne soirée.
Eric
Bonne chance à Eloise!(elle est bien mignonne sur cette photo!)
Ce qui a changé , c’est que nous sommes en compétition avec 250 autres pays ….le monde est devenu un village…..Cette compétition touche le domaine de l’éducation [u]cf les rapports Pisa ……[/u]
« Les jeunes élèves chinois cassent la baraque à l’évaluation de l’OCDE. Ce qui n’empêche pas Pékin de vouloir mieux faire….. »
[url]http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/marie-sandrine-sgherri/classement-pisa-les-secrets-du-triomphe-chinois-11-12-2010-1274116_301.php[/url]
Lire la date en deuxième maternelle, c’est pas mal….Ici à Bruxelles le déchiffrage des dates c’est pour les grandes sections ……
[b]… et nous on va attendre le déluge ? vive les bons points, les images et les médailles et … les notes (bonnes de préférence 😀 ![/b]
Bonjour Eric
Le but de ma réponse n’est pas de polémiquer et encore moins de tomber personnellement dans le sentimentalisme de nos chères têtes blondes. A moins que vous ne recherchiez des compliments sur l’article.
Pour votre information, les instituteurs/trices, ainsi que nombre de professeurs ne sortaient pas et ne sortent toujours pas des universités en sciences humaines. Lors de ma présence moi-même en ces bancs (aprés avoir enseigné personnellement en formation continue) nous voyions arriver dans les amphithéatres à nos côtés (Formations universitaire d’adultes je précise donc des anciens) des jeunes enseignants qui fraichement sortis de leur formation basique n’avaient aucunes bases d’approche humaine (en formation), devant affronter des classes qui désormais déja réclamaient bien plus qu’avant d’être préparé personnellement (vu les niveaux sociaux et comportements). Le savoir ou aimer les enfants ou les gens ne suffit pas malheureusement pour aborder la complexité de l’être humain.
Pour rappel dans les classes maternelles ou primaires, à un moment ou les jeunes ne répondaient plus à ces métiers, il suffisait d’avoir été mère deux fois et au foyer pour pouvoir accéder au poste d’institutrice, ce qui révolta les apprenants et universitaires. (Années 90)
Je confirme donc que le bon point pernicieux ou toute autre forme de carotte, ne forme que l’avoir final et non le savoir être que réclament encore les plus grands noms de l’éducation qui ne sont toujours pas écoutés par nos élus et ce système qui laisse sur le côté même les meilleurs élèves maintenant.
Je suis (entre autres) de formation en Sciences humaines de l’éducation. Formation pluridisciplinaire en Pédagogie, en Philosophie de l’éducation, en sociologie, et en psychologie de l’éducation (approche des moins de 6 ans). C’est justement avant cet âge que nous devrions mettre le paquet pour améliorer notre société demain au lieu de l’entretenir dans la loi de la jungle pour les jeter dans la société. Nous pouvons certes rejeter la faute sur nos politiques qui jonglent depuis 60 ans avec des réformes aussi nombreuses que les années, mais il est bien à titre personnel de comprendre le pourquoi de ces échecs pour nos enfants demains ou petis enfants.
Ceci n’enlève pas la qualité et les bonnes intentions des enseignants.
Eduquer, c’est élever à… pas encore à l’être qui libèrerait la personne et le collectif. C’est ce qui diverge entre nos élus et les sciences dites elles, « humaines ». (une raison aussi qui fait que le système éducatif est souvent marqué à gauche politiquement parlant pour ceux qui pensent encore à ce niveau face à une droite libérale qui préfère l’avoir en général. Bien que l’ensemble veut maintenant…).
Sinon un enfant est capable de maîtriser les bases des codifications et savoir lire en quelques mois, même avant 6 ans. La aussi il y aurait à dire et à faire… mais la philosophie n’est offerte qu’aprés une bonne condition humaine pendant 17 ans.
Ph
Philippus,
Merci pour votre réponse plus détaillée même si elle reste à mes yeux une conviction étayée certes, mais une conviction.
Je suis interrogatif en la matière et je reviendrai vers vous pour de plus amples interrogations sur ce sujet. Néanmoins, l’enseignement, avant 6 ans, n’a de sens, à mon avis, que si l’entourage et l’environnement de l’enfant lui permettent de poursuivre cet apprentissage. Or, c’est loin d’être le cas dans une majorité des cas.
Je ne prône pas le retour à la vie sans télévision et autres ordinateurs ou consoles de jeu, bien au contraire, mais suis intimement persuadé que « l’amour des livres » commence avec la lecture du soir. Eloise, si j’ai raison, est appelée à devenir bibliophile, non pas que je le souhaite plus qu’autre chose mais les passions ne valent que si elles sont partagées. Et quoi de plus beau que de partager cet amour des livres avec sa propre fille…Je suis d’accord, cela ne forme en rien un argument mais est-on contraint de devoir tout justifier et expliquer ?
Qu’entendez – vous précisément (si le sujet est trop long, merci de me connecter par messagerie privée) par « mettre le paquet avant 6 ans » ? Est ce raisonnable et surtout utile ? C’est une simple question, à laquelle je n’ai aucune réponse.
Merci encore du temps passé à expliquer votre position.
Eric
Eric
La période entre 0 et 6 ans (6/7 ans disons) est la période ou l’enfant est le plus maléable, c’est la qu’il fait ses apprentissages. D’abord son instinct vers les choses physique (le sein, le corps la marche…) cela reste naturel, bien que ce qu’il mange ou fait le conditionne aussi selon le contexte. (en gros éviter les bonbons…).
Rapidement il aborde le monde externe et réagit sous le principe de l’imitation (que ce soit verbal ou comportemental) bref il imprine du copiè-collé sur son disque dur vierge qui sera sa configuration pour aborder ensuite les divers dosseirs de la vie… mais le monde change et la configuration non ensuite, selon d’autres consept qui sont le caractère… il y a des petits canards noirs dans les familles mais aussi des petits génies, heureusement…
Donc certes il devient ce qu’on lui « sert » pendant ses premières années. (des psychologues l’ont prouvé en mettant un enfant africain dans une famille blanche des USA et un enfant blanc américain dans une famille africaine, donc hors du contexte génétique). Cela fit scandale alors dans les années 50 bien que désormais avec les adoptions internationales nous le savons tous.
Vous avez certes raison de privilégier le livre avec les enfants, bien que ce qui est à voir n’est pas tant le sujet du livre, plus culturel (autre condition selon les choix, même avec une DB…) que l’acte de lire. Une porte qui permet rapidement à l’enfant d’être présent face au monde qui se présentera ensuite trés mouvant. En ce sens ce n’est pas plus l’ordinateur qui serait à bannir mais son contenu, disons à cet âge de découverte. (ne pas laisser sur internet librement l’enfant évidemment).
L’enfant a besoin d’outils codifiés pour « Etre », la société lui donne partiellement ces outils mais lui inculque des directions de la pensées (religion, famille, politique, historique,…) en même tenps, c’est la que la condition humaine commence… qui mêne à l’égoïsme et à l’avoir global et à la répétition des mêmes erreurs de génération en génération…
PH