Obama avait sans doute prévu « un coup double », mais après Ben Laden, le second a été raté par les américains ! Dès le  lendemain de la mort d’Oussama Ben Laden, les services secrets américains ont tiré sur le chef d’Aqpa, considéré comme le leader de la branche d’al-Qaïda dans la péninsule arabique… Ce dirigeant, qui se nomme Anwar al-Aulaqi est moins connu du grand public, mais il est dans « la tête de liste » des terroristes les plus recherchés par les Américains !

C’est pendant qu’il se rendait au domicile de deux membres de son organisation, quelque part dans le Sud Yémen, le lendemain de la mort du leader d’Al-Qaida, qu’il a failli recevoir un missile envoyé par un drone américain, mais le projectile a manqué sa cible ! Ses deux frères ont été tués, mais lui a échappé au massacre ! Il s’agit d’un Nigérian, qui est marié et qui a cinq enfants.

On lui reproche « d’avoir voulu faire sauter un avion de ligne entre Amsterdam et Détroit le 25 décembre 2009 ». On lui a aussi trouvé un lien avec l’officier américain qui avait provoqué une fusillade entraînant la mort de 13 personnes sur une base du Texas en Novembre 2009.

La méthode Obama (exploitation de renseignement et ciblage…) devrait donc continuer à s’appliquer et plus particulièrement au Yémen. La région où l’intervention a eu lieu serait très fréquentée par les membres d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique (AQPA).

Selon le New York Times, c’était « une opération clandestine menée par le Pentagone dans le cadre d’un programme visant à traquer des membres d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique » (Yémen).

Le journal Le Monde rappelle que « la presse américaine avait révélé en novembre dernier que le gouvernement américain avait déployé depuis plusieurs mois des drones Predator au Yémen pour traquer les éléments du réseau Al-Qaida, de plus en plus actifs dans ce pays. ». WikiLeaks avait aussi révélé  que les Etats-Unis avaient été impliqués en novembre 2009 dans un raid visant Al-Qaida au Yémen, qui avait fait des dizaines de morts, toujours selon ce journal.

C’est dans ce pays, le Yémen, qu’Aqpa se serait constitué en 2009 en fusionant des groupes islamiques yéménites et saoudiens. Actuellement le Yémen fait aussi l’objet d’une contestation démocratique, peut-être moins médiatisée que dans d’autres pays du Nord de l’Afrique. Les manifestants veulent que leur dirigeant le président Saleh s’en aille, après 32 ans de pouvoir…

 

Sources : Le Monde,Le Nouvel Obs,L’Expres.